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Affichage des articles associés au libellé gouvernement

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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio

L’Affaire Cassandre et Shannon Seban : Quand la Mythologie rencontre la Politique

  L’Affaire Cassandre et Shannon Seban : La Mythologie à l'épreuve de la Politique Quand un tweet réveille les échos de la mythologie   Le fracas des mots Dans un monde saturé de bruits et de postures, Shannon Seban , figure émergente du parti Renaissance, a récemment déclenché une tempête numérique sur X (anciennement Twitter) en usant du terme “ Cassandre ”. Ce choix linguistique, presque innocemment provocateur, évoquait les critiques à l'encontre du nouveau gouvernement de Michel Barnier. “Le nouveau gouvernement de @MichelBarnier vient à peine d’être dévoilé qu’on entend déjà les Cassandre se réveiller.” Le nouveau gouvernement de @MichelBarnier vient à peine d’être dévoilé qu’on entend déjà les Cassandre se réveiller. Apprenons à juger en oubliant les étiquettes politiques. Jugeons plutôt les compétences, l’expérience et surtout l’envie d’agir dans l’intérêt des Français. pic.twitter.com/vkb5Arttqs — Shannon Seban (@ShannonSeban) September 21, 2024 Par une telle phr

Sondage : 82 % des Français soutiennent le retour des peines planchers

  Le retour des peines planchers : un fantasme punitif partagé par 82 % des Français Entre désir de répression et sentiment d’impuissance, une majorité écrasante de Français réclame le rétablissement des peines planchers   Le spectre du rétablissement Le Rassemblement National envisage, avec une certaine satisfaction, de remettre sur la table le rétablissement des peines planchers lors de sa niche parlementaire du 31 octobre 2024 .  Pour certains, c’est une simple formalité. Le sondage CSA réalisé pour CNews, Europe 1 et le JDD le prouve : 82 % des Français soutiennent cette mesure , dans une tentative désespérée de restaurer un semblant de sécurité à travers la punition automatique. Une mesure déjà enterrée Les peines planchers, instaurées en 2007 sous Sarkozy, abrogées sept ans plus tard sous Hollande , visaient principalement les agressions contre les représentants de l’autorité publique. À l’époque, Christiane Taubira, dans une tentative d’humanisme désabusé, défendait l’indiv

Bruno Retailleau nouveau ministre de l’Intérieur : La sécurité, entre continuité et crispation

Bruno Retailleau nommé ministre de l’Intérieur : L'inexorable virage sécuritaire Un homme au parcours sans éclat, mais à la détermination implacable, prend les rênes d'un ministère central   Un changement de garde, mais sans surprise Bruno Retailleau, 63 ans, incarne cette continuité morne de la politique française. Ce samedi soir, il est officiellement désigné ministre de l’Intérieur, succédant à Gérald Darmanin, une figure qui a déjà marqué de son empreinte ce poste stratégique, sans pour autant transformer la réalité qu’il prétendait dompter.  Darmanin, tout comme Retailleau, incarne un pragmatisme froid qui ne connaît ni éclat, ni passion, seulement l’application rigoureuse d’une volonté de contrôle. Une origine provinciale, des ambitions nationales Né à Cholet, une ville fade du Maine-et-Loire, Retailleau n'a jamais cherché à cacher ses racines provinciales. Issu d’une formation économique, un diplôme obtenu à Nantes, il s’insère dans une politique qui ne promet ri

Gouvernement Barnier : des premières réactions qui scellent déjà son échec...

  Gouvernement Barnier : L’Avenir condamné avant même d’exister Entre critiques acerbes et pressions politiques, un gouvernement mort-né Les premières hostilités ne tardent pas Samedi 21 septembre, un peu avant 20h, le gouvernement de Michel Barnier est enfin révélé. Ce qui pourrait passer pour un simple acte protocolaire n'est en réalité qu’un épisode supplémentaire dans la lente agonie d’un pouvoir à bout de souffle.  Bruno Retailleau à l’Intérieur, Rachida Dati à la Culture, Didier Migaud à la Justice ... Ces noms, plutôt que d’inspirer une quelconque confiance, résonnent déjà comme une suite prévisible à l’échec macroniste. Mélenchon, prophète de l’effondrement Jean-Luc Mélenchon, imperturbable dans son rôle d’oracle de la catastrophe, n'a pas tardé à décrier ce nouveau gouvernement comme une erreur à corriger au plus vite. « Il n’a ni légitimité, ni futur », clame-t-il, toujours aussi prompt à annoncer l'effondrement imminent de la République. Bruno Retailleau, «

Liste des nouveaux Ministres : Le dernier Acte d'une farce politique par Michel Barnier ?

  Le gouvernement Barnier : Une ultime mascarade politique ? Fumée blanche sur fond d'incertitude : Un exercice de pouvoir sous pression, une quête impossible de consensus La nomination du Premier ministre Michel Barnier au début de septembre n’a fait qu'exacerber les tensions sous-jacentes d'un système politique au bord de l'asphyxie. Après des semaines d'attente, Alexis Kohler annonce enfin, depuis l'Élysée, la composition de ce gouvernement. La scène ressemble plus à une mauvaise comédie politique qu'à une véritable initiative de gouvernance.   Le chaos des négociations L'injonction d’Emmanuel Macron était pourtant claire : former un gouvernement de rassemblement. Facile à dire, difficile à accomplir. Barnier s’est retrouvé coincé entre les ambitions de sa propre famille politique, Les Républicains, et l'intransigeance des alliés de la Macronie. Tout le monde voulait sa part du gâteau, chacun refusant de céder une miette de pouvoir. Et à cel

Didier Migaud Ministre de la Justice ? Un homme de gauche peut-il sécuriser le pays en déclin ?

  Et si Didier Migaud, de gauche, devenait Ministre de la Justice ? Une interrogation provocante sur l’avenir d’un homme politique aguerri   Une nomination en vue Didier Migaud est pressenti sur la liste que Michel Barnier devrait dévoiler ce week-end, promettant de révéler ses choix avant dimanche. Dans un climat politique où les alliances se forment et se défont à une vitesse vertigineuse, la candidature de Migaud ne peut qu'éveiller la curiosité . Son expérience et sa réputation de rigueur pourraient faire de lui un atout précieux dans un cabinet en quête de crédibilité. La perspective de le voir aux manettes de la Justice soulève des interrogations sur la direction que pourrait prendre le ministère, d’un côté ancré dans la tradition de la gauche, de l’autre, porté par des impératifs de sécurité et de transparence.   Une naissance dans l’ombre Didier Migaud, né le 6 juin 1952 à Tours, se dresse dans le paysage politique français comme une figure à la fois marquante et ambiv

Villeneuve-le-Roi : le maire dénonce l'inaction face à un migrant multirécidiviste relâché après des tags antisémites et 10 condamnations

  La révolte silencieuse d’un maire face à l'inefficacité des OQTF : "Un migrant multirécidiviste relâché, la ville sous tension" Villeneuve-le-Roi : une ville piégée par l’impuissance administrative Didier Gonzales, maire de Villeneuve-le-Roi, une petite commune du Val-de-Marne, est au bord de l’exaspération. Ce matin, sur le plateau de "Morandini Live" sur CNews , il a exprimé un ras-le-bol qui ne surprend plus grand monde, tant il semble devenu symptomatique d’un malaise national.  "Depuis six mois, une quinzaine de personnes sous Obligation de quitter le territoire français (OQTF) sèment le trouble dans toute la ville. On les voit sur les caméras de surveillance, on les arrête, on les amène au commissariat, mais ils sont relâchés aussitôt", déclare-t-il, le regard vide, comme celui d’un homme qui ne croit plus à l’efficacité de l’État.  Ce n’est plus seulement une question de sécurité publique, mais bien de l’incapacité totale à protéger les cito

Contrôles aux frontières en Allemagne : à Nice, les riverains partagés entre sécurité et liberté

  Contrôle aux frontières en Allemagne : une illusion de sécurité qui séduit les riverains de Nice, entre peur et résignation  À partir de lundi, l' Allemagne mettra en place des contrôles renforcés à ses frontières , une décision qui, à Nice, réveille des réflexes de protection et de fermeture.   Les habitants, situés à quelques kilomètres de l'Italie, applaudissent discrètement une mesure qui semble refléter une angoisse partagée. Mais au-delà des mots rassurants, se dessine la trame d'une société qui ne sait plus très bien de quoi elle a peur . L'Allemagne renforce ses frontières : une réponse sécuritaire face à l'immigration illégale L'Allemagne, ce lundi, va réinstaurer des contrôles à ses frontières. Un retour en arrière pour un pays membre de l’espace Schengen, un symbole frappant de la fragilité d'une Europe sans frontières.  La cause officielle : freiner l’immigration clandestine, renforcer la sécurité après l'attentat de Solingen le 23 août d

CNews lance un sondage sur la création d’un ministère de l’Immigration. Est-ce une solution ?

  CNews relance le débat : Un ministère de l’Immigration comme solution ? Un sondage opportun dans un climat anxiogène Le 13 septembre 2024, CNews, toujours en quête de sujets polémiques, a mis en ligne un sondage simple, presque naïf dans sa formulation , mais chargé d’une intensité politique inégalée : « Faut-il créer un ministère de l’Immigration ? ».  La question, posée ainsi, plonge immédiatement dans l’abîme des tensions sociales qui lacèrent la France depuis des années.  Une réponse immédiate s’impose : actuellement (le 14/09 à 7 heures) 62 % des participants, la majorité silencieuse qui murmure souvent dans l’ombre, se déclarent favorables à cette création, tandis que 38 % s’y opposent.   Ce sondage, au-delà des chiffres, traduit la fracture indélébile dans le corps social, où l’immigration n’est plus simplement un sujet de débat, mais une plaie ouverte qui refuse de cicatriser.  Retour sur une histoire de contrôle et de rejet L’idée d’un ministère de l’Immigration n’a rien

Les plaintes de Julien Odoul et Cyril Hanouna contre Delogu : que risque le député ?

  Affaire Delogu : Acte 3 Julien Odoul et Cyril Hanouna s’attaquent à Sébastien Delogu : un tourbillon judiciaire aux relents de haine Quand la parole se libère, les injures fusent Sébastien Delogu, député LFI, semble incarner cette figure marginale, mal dégrossie, que la politique française se plaît à exhiber, avant de la crucifier médiatiquement.  Sur Sud Radio, il s’est lancé dans une diatribe où les insultes se confondent avec les jugements de valeur. Julien Odoul, Cyril Hanouna, Balkany : tous sont qualifiés de "pourritures" et "ordures". Si la haine n’est plus une exception en politique, ce déchaînement particulier semble avoir touché un nerf plus sensible. Une plainte déposée par Odoul a suivi, bientôt renforcée par celle de Hanouna, figure populaire et omniprésente de la télévision. Odoul : l’indignation mesurée mais déterminée Julien Odoul, déjà habitué à des confrontations verbales, ne s’est pourtant pas laissé surprendre. En bon stratège politique,

Le syndicat de police Alliance porte plainte contre Sébastien Delogu après des insultes : "Il veut notre haine, il aura notre détermination"

Affaire Delogu : Acte 2 Le syndicat de police Alliance face à Sébastien Delogu : L'escalade de la haine institutionnelle et la plainte annoncée L'invective publique et la violence des mots Le jeudi, sur les ondes de Sud Radio, Sébastien Delogu, député insoumis, s'est permis une sortie que peu auraient osé . D'un ton dédaigneux, sans hésitation, il qualifie les membres du syndicat de police Alliance de "pourritures" .  Une attaque frontale, gratuite, qui trahit un mépris presque routinier pour ceux qui représentent une institution déjà profondément contestée. Jean-Jacques Bourdin, de son air faussement complice, laisse passer les mots, comme si l'outrage était une norme dans le débat public actuel. "Moi, ces gens-là, je n’ai pas le temps pour eux", lance Delogu, non sans une certaine jouissance apparente à provoquer, à inciter, à exacerber.  Une institution acculée, entre mépris et survie Le syndicat Alliance, qui, depuis des années, incarne

Delogu : entre provocations et ignorance – Une Interview qui interroge l’intégrité parlementaire

  Affaire Delogu : Acte 1 Sébastien Delogu : Entre Insultes et Ignorance Historique – Une Interview Décrite par le Chaos Insultes et Provocations Le 12 septembre 2024, Sébastien Delogu, député des quartiers nord de Marseille et membre de La France Insoumise (LFI), a provoqué une déflagration médiatique lors de son passage sur Sud Radio avec Jean-Jacques Bourdin.  Dans une démonstration de verbalisation débridée, Delogu a qualifié certains individus, dont Cyril Hanouna et Jean Messiha, de “pourritures” et “ordures” . Les syndicats de police, en particulier le syndicat Alliance, n’ont pas échappé à ses vitriolantes accusations, ce qui a entraîné une vague de consternation et d’indignation à travers les réseaux sociaux et les médias traditionnels.  Difficultés de lecture en commission Précédant cette interview, Delogu avait déjà suscité la moquerie lors d’une séance de la commission des finances de l’Assemblée nationale. Ses difficultés notables à lire ses propres notes et à manier l

Réductions Budgétaires : Le Gouvernement envisage de tailler dans les 100 Milliards d'Aides aux Entreprises

  Économies d'échelle : Le Gouvernement envisage de réduire les 100 milliards d'aides aux Entreprises pour compenser le déficit Une proposition pour réduire les aides aux Entreprises. Le gouvernement se trouve dans une impasse financière, où la recherche de 16 milliards d’euros d’économies se heurte aux réalités des dépenses publiques. Pour équilibrer le budget et maîtriser le déficit, l’Inspection Générale des Finances (IGF) propose une solution radicale : s’attaquer aux 100 milliards d’euros d’aides accordées chaque année aux entreprises. Le rapport de l’IGF suggère que l’État pourrait économiser entre trois et dix milliards d’euros en révisant ces dispositifs. Une suggestion qui, de l’avis des entrepreneurs, se révèle aussi malvenue que mal informée. Réactions des Entrepreneurs : une contrainte inacceptable L’industrie et les entrepreneurs, regroupés sous l’égide de Croissance Plus, réagissent avec une acrimonie palpable face à cette proposition. Audrey Louail, présidente

Tabac : 43 % des cigarettes en France sont issues du marché noir

Tabac : 43 % des Cigarettes en France Émanent du Marché Noir Une Prééminence Inquiétante. En 2023, le panorama du tabac en France se révèle d'une gravité désespérante : 43 % des cigarettes consommées émanent du marché parallèle, plaçant ainsi la France au sommet de l’Europe en matière de contrefaçon.  Ce chiffre, passé de 21 % en 2012 à une position désormais inégalée, marque la prééminence inquiétante de la France dans l’univers sordide de la contrefaçon tabagique. L’État, malgré une vigoureuse répression, se trouve en proie à une perte colossale de 7,26 milliards d’euros, une somme qui illustre le gouffre économique engendré par ce commerce illicite. Une Réalité Troublante Les données dévoilées par KPMG, commandées par Philip Morris, révèlent que les Français ont consommé 16,8 milliards de cigarettes illégales en 2023. Le rapport souligne que près de la moitié des cigarettes consommées dans l’UE proviennent des filières de contrefaçon françaises. Ce phénomène, loin de se stabi

À Bénifontaine, la taxe foncière explose : comment une petite commune se retrouve étranglée par les hausses

  À Bénifontaine, l’augmentation de la taxe foncière : une autre illusion de la modernité Une hausse vertigineuse et brutale. Bénifontaine, un petit village paisible du Pas-de-Calais, vit ces jours-ci un moment de stupéfaction collective. À l’arrivée des avis de taxe foncière, les habitants, déjà engourdis par la routine d’une existence en déclin, se réveillent avec la sensation d’une claque.  Plus de 50 % d’augmentation. Pour Béatrice qui témoigne sur Francebleu , la page est encore ouverte sur son écran d'ordinateur : "Somme à payer, 1 515 euros." Trois ans plus tôt, elle avait payé 900 euros.  Aujourd'hui, elle découvre que son monde, déjà bien réduit, est devenu encore plus étriqué. Un village en colère Les visages sont fermés, les sourires s’effacent. À la salle communale, là où les anciens tuent le temps en alignant des parties de belote, on parle de cette taxe comme d’un coup de poignard. "C'était beaucoup moins cher sur Bénifontaine qu'ailleurs,

La France désenchantée : le verdict populaire sur une justice trop laxiste pour 80% des Français !

  Laxisme judiciaire : pourquoi 80% des Français se détournent de leur justice La colère monte et le verdict est sans appel : pour 80% des Français, la justice est trop laxiste, révèle un sondage CSA commandé par Europe 1, CNews et Le Journal du Dimanche .  Une opinion partagée massivement, quel que soit le sexe, l’âge, le niveau de vie ou l’orientation politique. Ce chiffre, stable depuis 2022, reflète une défiance persistante envers une institution censée incarner la rigueur, mais perçue comme désarmante face à la criminalité et à l’injustice. Deux drames comme catalyseurs Deux affaires récentes ont cristallisé ce sentiment de défiance : celles d’Éric Comyn et de Kamilya. Ces drames routiers, devenus symboles de la tragédie ordinaire, ont ravivé l’indignation collective. Chaque nouvelle tragédie, chaque nouveau scandale semble ramener le débat sur le prétendu laxisme judiciaire au centre des préoccupations, comme une blessure qu'on ne cesse de gratter. L'opinion unanime : une

Rentrée 2024 : comment les élèves survivent au chaos des absences de 3000 enseignants ?

  Une rentrée en pointillés : l’absence comme nouvelle norme C’est une rentrée comme un mauvais rêve qui ne se termine jamais, où le vide des absents résonne plus fort que le tintement de la cloche. Depuis lundi, la moitié des collèges et lycées de France comptent leurs heures perdues, des heures qui s’égrènent sans rien offrir en retour, comme les feuilles mortes d'un calendrier scolaire abandonné.  Plus de 3 000 enseignants manquent à l’appel. Une réalité aride, sèche comme un rapport de syndicat : le SNES-FSU en a dressé l’inventaire. Dans chaque salle vide, des rêves qui s’étiolent lentement, des élèves qui errent sans but, des parents qui s’inquiètent. À L'Union, cette petite enclave tranquille près de Toulouse, les choses ne sont guère meilleures. Quatre professeurs manquent à l'appel. Les 740 élèves composent alors avec des emplois du temps faits de trous béants, des interstices temporels où la vie scolaire vacille entre l’inutile et l’absurde. Le professeur fantôme

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)