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Le syndicat de police Alliance porte plainte contre Sébastien Delogu après des insultes : "Il veut notre haine, il aura notre détermination"


Affaire Delogu : Acte 2

Le syndicat de police Alliance face à Sébastien Delogu : L'escalade de la haine institutionnelle et la plainte annoncée

L'invective publique et la violence des mots

Le jeudi, sur les ondes de Sud Radio, Sébastien Delogu, député insoumis, s'est permis une sortie que peu auraient osé.
D'un ton dédaigneux, sans hésitation, il qualifie les membres du syndicat de police Alliance de "pourritures"

Une attaque frontale, gratuite, qui trahit un mépris presque routinier pour ceux qui représentent une institution déjà profondément contestée.
Jean-Jacques Bourdin, de son air faussement complice, laisse passer les mots, comme si l'outrage était une norme dans le débat public actuel. "Moi, ces gens-là, je n’ai pas le temps pour eux", lance Delogu, non sans une certaine jouissance apparente à provoquer, à inciter, à exacerber. 

Une institution acculée, entre mépris et survie

Le syndicat Alliance, qui, depuis des années, incarne une forme de rigidité autoritaire face à des vagues de critiques incessantes, n'a pas tardé à réagir.
Le communiqué est sans surprise, empreint d'une indignation attendue.
"L’honneur des policiers est bafoué sur l’autel de la haine anti-flic", déclarent-ils, comme s'ils tentaient de rappeler à l'ordre un monde qui les délaisse. Mais derrière cette posture de défenseur de l'ordre républicain, il y a une vérité cruelle : l'institution policière est mal-aimée, et ce rejet semble irréversible. 

La plainte annoncée contre Delogu devient alors un geste symbolique, une tentative désespérée de sauver un peu de ce qu'ils considèrent être leur honneur.

L’éternelle lutte entre la haine et la détermination

"Insulter les représentants des policiers, c’est insulter tous les policiers !", poursuit Alliance dans un dernier cri de résistance. Il y a dans cette réaction une violence larvée, un ressentiment accumulé face à des décennies de défiance croissante envers la police. "Monsieur Delogu veut notre haine !

Il n’aura que notre détermination", ajoutent-ils, comme si l'affrontement était inévitable, comme si les dés étaient déjà jetés. Ce syndicat, malgré sa position de force institutionnelle, se trouve lui aussi englué dans cette spirale de la confrontation stérile, face à une idéologie qu'il ne comprend plus, face à une société qui semble désormais le considérer comme l'ennemi.

La République : un dernier bastion face au chaos ?

La réponse du syndicat, invariable, sonne comme une litanie républicaine : "Face à la haine anti-flic, la seule réponse reste et restera les valeurs de la République".
Il y a dans ces mots quelque chose de fatigué, d’usé, comme une vieille rengaine qui n'a plus la force de convaincre. 

La République, ce mot vide de sens que chacun brandit pour justifier son camp, apparaît ici comme un bouclier de papier. 

La véritable question n’est plus celle de la République, mais de savoir si cette institution policière peut encore se réinventer, ou si elle est condamnée à errer, haïe par ceux qu'elle est censée protéger.

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)