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Affichage des articles associés au libellé justice

Dernier article publié

La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio

Mila abandonnée par son avocat : une affaire de valeurs qui divise

Mila, trahie par son avocat : le désenchantement d’une époque Après une énième agression et des années de controverses, Mila, icône malgré elle de la liberté d’expression, se voit abandonnée par son avocat lyonnais au nom de principes ébranlés.   Une rupture sous le signe de la trahison C’était un mardi comme les autres. Dans cette époque où tout est bruit, scandale et désillusion, Mila, 21 ans , annonçait à ses abonnés sur X (ex-Twitter) une nouvelle trahison. Son avocat, Maître Jean-Félix Luciani, l’abandonne. Il ne la défendra plus. Pourquoi ? Parce que cela serait, selon ses propres mots, « contraire à ses valeurs ». Une rupture brutale, sans nuances. Les valeurs de l’avocat, d’ordinaire imperméables à bien des noirceurs, se heurtent soudainement aux mots de cette jeune femme. Un écart grandissant entre les discours et la réalité Mila n’a pas hésité à dévoiler les dessous de cette décision. Jean-Félix Luciani, ce même avocat qui a défendu dans l’affaire Fiona, où un homme étai

Un gendarme acquitté après avoir neutralisé un véhicule en fuite en lui tirant 8 balles dans les pneus

Refus d’obtempérer : Le tir, la fuite et la justice Un adjudant-chef de la brigade de Gendarmerie de Labruguière, dans le Tarn, relaxé après avoir tiré sur les pneus d’un véhicule en fuite dans une course-poursuite, illustrant la complexité des interventions policières. Un soir ordinaire, un excès de vitesse qui vire au chaos Tout commence comme tant d'autres histoires similaires. Un contrôle de vitesse dans une petite route de campagne, un 4x4 qui roule bien trop vite, à 119 km/h sur une route où la limite est fixée à 80.  Une scène banale qui bascule dans l'absurde lorsqu'un homme, fatigué de l'autorité, décide que cette fois, il n'obéira pas. Le refus d’obtempérer est devenu, dans une société désabusée, presque une sorte d’acte de résistance futile, voué à l’échec. La mécanique de la fuite, toujours la même Ce qui s'ensuit est une course-poursuite d'une dizaine de kilomètres, typique des récits modernes où l’individu se retrouve face à un système q

Meurtre du manager de Jul : trente ans de réclusion pour les meurtriers de Karim Tir

  Assassinat du manager de Jul : trente ans de réclusion pour les coupables Deux hommes condamnés pour l'assassinat de Karim Tir, un acte de violence dans le monde du rap   Une peine aggravée pour un crime en bande organisée La cour d'assises d'appel des Bouches-du-Rhône a tranché avec une sévérité froide et implacable : Mohamed Seghier, 46 ans, et Juan-Gino Marti, 42 ans , sont condamnés à trente ans de réclusion criminelle pour l'assassinat en bande organisée de Karim Tir, le manager du rappeur Jul, un fait divers tragique qui remonte au 12 juin 2014. Une décision qui s'inscrit dans un contexte où la violence se mêle à l'ascension fulgurante d'un monde musical où la légende et le sordide s'entrelacent. Le déni d'une réalité cruelle Les deux accusés, en proie à une farouche détermination, ont nié leur participation au meurtre, s'accrochant à un discours de défense usé. « Je suis un voleur de voitures, je pouvais faire un braquage mais je ne

Affaire des viols de Mazan : l'avocate Nadia El Bouroumi dépose plainte pour harcèlement face aux critiques de ses vidéos

  Le procès des viols de Mazan : une avocate sous le feu des critiques dépose plainte pour harcèlement Nadia El Bouroumi, cible de polémiques, riposte face aux attaques avec une plainte pour harcèlement Une défense qui dérange Nadia El Bouroumi, avocate pénaliste, se retrouve au cœur d’une tourmente médiatique et judiciaire . Chargée de défendre deux accusés dans l’affaire des viols de Mazan, elle est désormais la cible de critiques virulentes, nourries par des vidéos polémiques dans lesquelles elle commente les audiences du procès.  Le samedi 21 septembre, l’avocate a déposé plainte pour harcèlement, citant des menaces et insultes répétées. Son crime, aux yeux du public ? Avoir parlé, parfois avec légèreté, d’un procès dont les enjeux échappent peut-être à ceux qui l’attaquent. Un acharnement public Sur les réseaux sociaux, la colère se cristallise. « Je subis des menaces, du harcèlement, ainsi que des insultes publiques », déclare El Bouroumi. Pire encore, ses enfants sont deve

Sondage : 82 % des Français soutiennent le retour des peines planchers

  Le retour des peines planchers : un fantasme punitif partagé par 82 % des Français Entre désir de répression et sentiment d’impuissance, une majorité écrasante de Français réclame le rétablissement des peines planchers   Le spectre du rétablissement Le Rassemblement National envisage, avec une certaine satisfaction, de remettre sur la table le rétablissement des peines planchers lors de sa niche parlementaire du 31 octobre 2024 .  Pour certains, c’est une simple formalité. Le sondage CSA réalisé pour CNews, Europe 1 et le JDD le prouve : 82 % des Français soutiennent cette mesure , dans une tentative désespérée de restaurer un semblant de sécurité à travers la punition automatique. Une mesure déjà enterrée Les peines planchers, instaurées en 2007 sous Sarkozy, abrogées sept ans plus tard sous Hollande , visaient principalement les agressions contre les représentants de l’autorité publique. À l’époque, Christiane Taubira, dans une tentative d’humanisme désabusé, défendait l’indiv

Opinel : 500 euros d'amende et une condamnation judiciaire pour un couteau de poche

  Une condamnation silencieuse : Le port d’un Opinel bientôt criminalisé Un simple couteau dans la poche et vous voilà coupable : 500 euros d’amende, et votre vie marquée à jamais par un casier judiciaire   La banalité réprimée Une lame fine, à peine visible dans la poche d’un pantalon usé par les années, peut aujourd’hui transformer un simple citoyen en délinquant. L’Opinel, cet objet du quotidien français, devient soudainement le symbole d’un glissement judiciaire silencieux. Depuis avril 2024 , dans plusieurs territoires français, une simple possession de ce couteau, sans « motif légitime », est sanctionnée d’une amende de 500 euros . La justice administrative : une expérimentation glaciale On ne parle plus ici d’une simple réprimande, mais d’une sanction ferme, sans appel, administrée par une machine judiciaire qui semble avoir oublié la nature même de l’objet. Un Opinel ou un Laguiole, ces couteaux emblématiques des pique-niques champêtres et des souvenirs d’enfance, sont aujo

La tragédie de Steve à Nantes : relaxe du commissaire

  L'absence et la tragédie : la relaxe du commissaire Le procès d'un homme, la mort d'un autre : réflexions sur l'indifférence. Deuxième relaxe d'un policier pour cette semaine. la nuit de la fête, la chute dans l'oubli La nuit du 21 au 22 juin 2019, dans cette ville que l’on croyait festive, un jeune homme, Steve Maia Caniço , sombra dans la Loire. Vingt-quatre ans. Une existence qu’il aurait pu vivre, un avenir qui s’éteint dans l’indifférence d’un monde occupé à célébrer des mélodies éphémères. Les forces de l’ordre, en quête d’une autorité vacillante, s’étaient déployées, des silhouettes autoritaires se détachant dans l’obscurité, projetant des ombres sur la vie d’un individu. l’humanité mise en jugement Grégoire Chassaing , le commissaire, jugé pour homicide involontaire, s'est retrouvé devant un tribunal, une scène de théâtre où le drame personnel s’entrelace avec les attentes sociétales. Ce procès, qui s'est étendu du 10 au 14 juin, avait la

Le Havre : un homme attaque un vigile et exhibe ses parties génitales devant les policiers en pleine arrestation

  Le Havre : l’ivresse d’un homme débouche sur la violence et l'exhibition devant des policiers Dans une société où tout semble dériver, il existe des histoires qui ressemblent davantage à des paraboles du chaos.  Celle-ci en est une. Au Havre, un homme, perdu dans les méandres de l'alcoolisme, se retrouve face à un tribunal après une série d’événements dignes d’un mauvais rêve. Une bouteille de rhum, point de départ d’une dérive Tout commence avec un geste banal, presque prévisible : une tentative de vol. Le prévenu entre dans un magasin du Havre, l’esprit embrumé par des années de consommation. Son but ? Voler une bouteille de rhum, ce liquide qui semble à la fois sa malédiction et son seul salut.  Mais rien ne se passe comme prévu. Le vigile le repère, et ce qui aurait pu se résoudre en quelques mots vire à la violence. Le prévenu frappe l’agent de sécurité, l’atteignant au visage et aux parties intimes. Il ne s’arrête pas là. Des propos racistes s’échappent de sa bouche, co

Évasion en direct : Un prévenu s'enfuit en plein tribunal à Grasse

  L'évasion en plein tribunal : l'Absence de contrôle dans une société en dérive Le Tribunal de Grasse : un décor de film d’action Dans une France désenchantée, où les institutions semblent fatiguées et dépassées, une scène d’une brutalité presque absurde s’est déroulée dans l’indifférence générale. Ce mercredi après-midi, au tribunal judiciaire de Grasse, F. A., 32 ans, originaire d'Antibes , s'est évadé en pleine audience. Un homme suspecté de « saucissonnage », ce terme grotesque désignant un vol accompagné de violence et de séquestration. Il n’a pas fui discrètement, comme un criminel rusé ; non, il a agi comme dans un mauvais film, sous les yeux incrédules des juges, des avocats, et même des victimes. Pourtant, personne n’a pu l’arrêter.   L’évasion : un geste instinctif face à la vacuité du jugement Vers 16h, F. A., acculé par les questions de la présidente Laurie Duca, a opté pour une fuite, non par stratégie, mais par impulsion. Comme souvent dans la France c

Olivier Marchal, ex-policier et cinéaste, condamné pour avoir qualifié Mélenchon de "connard"

  Olivier Marchal : L'Insulte comme Révélateur de Fractures Politiques Un mot de trop, une condamnation symbolique Olivier Marchal, ex-flic devenu réalisateur, s’est retrouvé, malgré lui, pris dans les rouages lents et froids de la justice française. 1 000 euros avec sursis, telle est la somme que lui impose un tribunal pour avoir prononcé un mot – « connard » – à l'égard de Jean-Luc Mélenchon.  Ce mot, lancé presque avec légèreté lors d’une émission télévisée en mai 2022, s’est transformé en affaire d’État. Là où d'autres voient de simples éclats de colère, la machine judiciaire y a décelé une injure publique, une atteinte à la dignité. Dans un monde où l’insulte semble souvent prendre la place de l’argument, c’est à une logique implacable que Marchal s’est vu confronté. L’émotion brute face au politiquement correct Le contexte politique était déjà explosif ce jour de mai, lorsque, sur le plateau de Chez Jordan, Marchal a laissé échapper cette injure. La confrontation v

On est vraiment chez les fous : une propriétaire piégée par l'occupation illégale de son immeuble sur Montreuil

  L’inertie de l'État face à la dépossession d'une vie Une Propriété enlisée dans l’oubli Caroline Imerzoukene , propriétaire d'un immeuble à Montreuil, n'avait pas imaginé que son rêve immobilier se transformerait en une longue descente aux enfers. Une histoire folle qui va vous prouver encore une fois que notre blog de fous est légitime dans ce pays où on marche sur la tête. On est chez les dingues et vous ne pourrez pas dire le contraire après avoir lu ce récits incroyable qui fait l'actu cette semaine ! Depuis deux ans, une cinquantaine de sans-papiers ont envahi son bien , forçant son existence dans une spirale de désespoir. Dans ce coin de Seine-Saint-Denis, la loi semble avoir perdu son emprise. Le tribunal a bien ordonné leur expulsion, mais cette décision reste lettre morte. Le préfet, en sa grandeur bureaucratique, s'enlise dans une inertie silencieuse, laissant Me Imerzoukene seule face à ce que certains appellent une simple "affaire sociale&quo

Toulouse : un autre dossier sinistre dans le Tarn qui évoque l'affaire Pelicot de Mazan

  Les somnifères de l'intimité brisée : Une chronique judiciaire sous Zolpidem L'illusion du contrôle Un homme de 46 ans, usé par le poids des jours, se retrouvait ce mercredi 18 septembre devant la cour d’appel de Toulouse. Les accusations pesaient lourd : il avait drogué sa femme, l’avait ensuite agressée sexuellement, tout ça dans le silence feutré de leur foyer. L’affaire, pourtant presque banale dans l’ordinaire du sordide, avait attiré les regards, principalement parce qu'elle faisait écho au procès des viols de Mazan, une autre plongée dans la dégradation intime. Le verdict, comme un couperet, est attendu pour le 9 octobre, mais en vérité, tout semble déjà joué d'avance. La lumière blafarde de la salle d’audience éclaire faiblement les visages fatigués, les regards vides. L'homme quarantenaire, sans histoire apparente, se tient là, face à la justice. Une justice devenue mécanique, presque froide.  Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’il comparait. Il av

Affaire Pélicot : les profils des monstres de Mazan

  Les Ombres de Mazan : une affaire de profils troublants Dans le village paisible de Mazan , une affaire sordide a éclaté, révélant des profondeurs insoupçonnées de la nature humaine. Dominique Pélicot , un homme marqué par une enfance de violences et d’abus, est accusé d’avoir drogué et livré sa femme, Gisèle Pélicot, à des dizaines d’hommes pour qu’ils la violent. Cette affaire, qui a secoué la communauté, met en lumière des profils variés d’agresseurs, allant des artisans aux ex-policiers, en passant par des électriciens et des journalistes.   Les Abîmes de l’Âme : Dominique Pélicot et l’Affaire de Mazan Dominique Pélicot, principal accusé dans cette affaire de viols, est un personnage complexe, façonné par des traumatismes profonds et des comportements déviants. Voici un portrait psychologique basé sur les dernières actualités. Une enfance traumatisante Dominique Pélicot a grandi dans un environnement familial dysfonctionnel, marqué par des maltraitances psychiques, physiques et s

Affaire Nahel : Plus d’un an d’enquête révèle des résultats d’expertises stupéfiants

  Affaire Nahel : Plus d’un an après, les résultats inattendus des expertises viennent ébranler les certitudes Un drame devenu un symbole de la contestation sociale Le 27 juin 2023 , à Nanterre, un simple contrôle routier tourne au drame. Nahel Merzouk, 17 ans, meurt sous le tir d’un policier après avoir refusé d’obtempérer. La scène, rapidement capturée par des vidéos amateurs, inonde les réseaux sociaux et déclenche une vague de colère, principalement dans les quartiers populaires.  Nahel devient alors l’étendard des luttes contre les violences policières prétendument « systémiques ». Mais ce symbole, érigé presque instantanément, s’appuie sur des récits troublés, des versions hâtives, comme souvent.  Un an plus tard, l’enquête dévoile des résultats inattendus, venant bousculer le récit initial porté par la vague émotionnelle. Une enquête qui déconstruit les premières accusations L’onde de choc provoquée par la mort de Nahel repose en grande partie sur ces quelques secondes de vi

Bavure policière : deux policiers condamnés et suspendus après une garde à vue marquée par des violences

  Paris : La déchéance tranquille des forces de l’ordre – deux policiers condamnés et interdits d’exercer Un épisode banal de violence policière Le 17 septembre, deux policiers ont été condamnés pour un incident survenu lors d'une garde à vue qui a dégénéré dans un commissariat du VIIIe arrondissement de Paris.  L’affaire, captée par des caméras de vidéosurveillance, s'inscrit tristement dans la continuité des dérives quotidiennes d'une institution à bout de souffle. Ce genre de fait divers, répété ad nauseam, laisse un goût amer, celui d’une impunité qui se fissure lentement, mais sûrement.  Les policiers, censés incarner la loi, se retrouvent, une fois encore, de l'autre côté de celle-ci, leurs actes épiés, jugés, condamnés dans une salle de tribunal presque vide, aussi vide que leur promesse de servir et protéger. Une violence presque mécanique Le 8 octobre 2023, un homme, arrêté pour une conduite en état d’ébriété et outrage, se retrouve menotté à un banc dans un

Villeneuve-le-Roi : le maire dénonce l'inaction face à un migrant multirécidiviste relâché après des tags antisémites et 10 condamnations

  La révolte silencieuse d’un maire face à l'inefficacité des OQTF : "Un migrant multirécidiviste relâché, la ville sous tension" Villeneuve-le-Roi : une ville piégée par l’impuissance administrative Didier Gonzales, maire de Villeneuve-le-Roi, une petite commune du Val-de-Marne, est au bord de l’exaspération. Ce matin, sur le plateau de "Morandini Live" sur CNews , il a exprimé un ras-le-bol qui ne surprend plus grand monde, tant il semble devenu symptomatique d’un malaise national.  "Depuis six mois, une quinzaine de personnes sous Obligation de quitter le territoire français (OQTF) sèment le trouble dans toute la ville. On les voit sur les caméras de surveillance, on les arrête, on les amène au commissariat, mais ils sont relâchés aussitôt", déclare-t-il, le regard vide, comme celui d’un homme qui ne croit plus à l’efficacité de l’État.  Ce n’est plus seulement une question de sécurité publique, mais bien de l’incapacité totale à protéger les cito

Rodéos urbains : 95 interpellations en neuf mois dans les Hauts-de-Seine, un fléau qui ne faiblit pas

  Hauts-de-Seine : 95 interpellations en neuf mois face à l'explosion des rodéos urbains, un fléau incontrôlable L’émergence d’une violence routière décomplexée Dans les Hauts-de-Seine, 2024 a marqué un tournant inquiétant : 95 personnes interpellées pour des rodéos urbains en seulement neuf mois.   Ces scènes d'anarchie motorisée ne sont plus un simple phénomène marginal, mais un reflet criant d’une société où la désobéissance et la recherche du danger deviennent des formes de divertissement. Chaque soir, des motocross, des scooters, et parfois même des voitures de luxe, envahissent les rues. Le bruit des moteurs rugissant dans les quartiers résonne comme un rappel constant de l'incapacité des autorités à freiner cette vague d’irresponsabilité collective. Les interpellations, en hausse de 16 % par rapport à l’année dernière, ne suffisent pas à enrayer ce phénomène, qui continue d’échapper à tout contrôle. Une gestion policière sous haute tension Les forces de l'ordr

L'Abbé Pierre accusé d'agressions sexuelles : le pape François admet la connaissance du Vatican

    L'Abbé Pierre accusé d'agressions sexuelles : le  Vatican savait-il vraiment ? Une vérité gênante révélée par le pape François Une figure déchue : entre la sainteté et le péché De retour d’Asie, le pape François, avec cette froideur lucide qui caractérise son pontificat, a déchiré l’image d’un homme autrefois intouchable.  L'Abbé Pierre, longtemps célébré comme l'incarnation même de la charité chrétienne, est aujourd’hui un homme rattrapé par l’ombre de ses propres démons . « Un véritable pécheur, » a déclaré le pontife, en pesant chaque mot, comme pour souligner l’ironie tragique de ce constat.  Il y a chez l’homme une dualité sordide : capable de faire tant de bien et pourtant coupable de crimes aussi terribles que les violences sexuelles.  Cette révélation n’a pas surgi du néant. Selon les mots du pape lui-même, le Vatican savait, ou du moins « après sa mort » en 2007, que l'Abbé Pierre était sous le coup de telles accusations. Mais qu’avait-il été fait ? R

Le syndicat de police Alliance porte plainte contre Sébastien Delogu après des insultes : "Il veut notre haine, il aura notre détermination"

Affaire Delogu : Acte 2 Le syndicat de police Alliance face à Sébastien Delogu : L'escalade de la haine institutionnelle et la plainte annoncée L'invective publique et la violence des mots Le jeudi, sur les ondes de Sud Radio, Sébastien Delogu, député insoumis, s'est permis une sortie que peu auraient osé . D'un ton dédaigneux, sans hésitation, il qualifie les membres du syndicat de police Alliance de "pourritures" .  Une attaque frontale, gratuite, qui trahit un mépris presque routinier pour ceux qui représentent une institution déjà profondément contestée. Jean-Jacques Bourdin, de son air faussement complice, laisse passer les mots, comme si l'outrage était une norme dans le débat public actuel. "Moi, ces gens-là, je n’ai pas le temps pour eux", lance Delogu, non sans une certaine jouissance apparente à provoquer, à inciter, à exacerber.  Une institution acculée, entre mépris et survie Le syndicat Alliance, qui, depuis des années, incarne

Koba LaD et Pierre Palmade : La collision de deux destins sous stupéfiants, ou l’illustration parfaite d’une justice à deux vitesses ?

  Polémique autour de Koba LaD et Pierre Palmade : l’illusion d’une justice équitable ou le double standard de la société française  Quand le destin de deux figures publiques met en lumière la fracture profonde de la justice française Il y a des collisions qui semblent prédestinées, des trajectoires qui se croisent avec une régularité presque cosmique, comme si elles obéissaient à une mécanique obscure.  Cette semaine, une polémique s’est ravivée, opposant deux figures que tout sépare, et pourtant si proches dans la chute : Koba LaD, le rappeur devenu le reflet d'une génération tourmentée, et Pierre Palmade, l’humoriste en déclin.  Le premier, vociférant contre une justice qu’il qualifie de raciste, dénonçant la clémence supposée accordée à l'humoriste blanc, tout en se trouvant lui-même embourbé dans une tragédie similaire. Ironie amère : les dieux de la justice semblent avoir le sens de la symétrie . Le drame de Koba LaD : vitesse, stupéfiants et fatalité Mardi 10 septembr

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)