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samedi 21 septembre 2024

En 2025, la France lancera deux satellites de guerre dans l'espace...

 

Deux satellites français de guerre : la France à la conquête de l'espace

La France se lance dans la bataille spatiale avec le projet Toutatis


Alors que le monde assiste à une compétition spatiale effrénée, la France ne peut se permettre de demeurer dans l’ombre des géants. En 2025, deux satellites de guerre seront propulsés dans l'espace, témoignant d'une volonté d'affirmer sa présence sur la scène internationale.
Un acte que l’on pourrait qualifier d’audacieux, mais qui s’inscrit dans un contexte où la guerre ne se limite plus aux champs de bataille traditionnels.

 

Le projet Toutatis : un pas vers l'avant

Dans le cadre du projet Toutatis, l’armée française se positionne pour manœuvrer en orbite basse, conjurant ainsi les menaces potentielles.
Le Commandement de l’Espace et l’Agence pour l’Innovation de Défense (AID) orchestrent des initiatives visant à protéger les infrastructures spatiales stratégiques.

Dans un monde où la surveillance et la défense sont primordiales, ces satellites visent à préserver les intérêts français tout en surveillant de près les mouvements des adversaires.

Technologie de pointe et stratégie défensive

Le projet se compose de deux satellites, Lisa-1, destiné à l'observation, et Splinter, conçu pour l'intervention. Le premier permet d'anticiper les comportements suspects, tandis que le second, avec son laser dissuasif, a pour mission d'aveugler les capteurs ennemis, laissant ainsi une marge de manœuvre stratégique. 

Une approche à la fois sophistiquée et inquiétante, où la technologie devient un nouvel instrument de pouvoir.

Une ambition internationale

La France, avec ce lancement programmé pour 2025 ou 2026, aspire à devenir un leader incontesté dans le domaine spatial.
Capable de gérer une vingtaine de scénarios potentiels, elle souhaite se donner les moyens d’agir en temps réel, tout en fournissant aux forces armées au sol des renseignements précieux. 

Une vision qui, derrière l’optimisme, soulève également des questions sur les enjeux éthiques d'une militarisation croissante de l’espace.  

Que pensez-vous de cette nouvelle étape dans la guerre spatiale ? Vos réflexions comptent, partagez-les en commentaire ci-dessous.

Sources: Armees.com

« Toujours plus de migrants » : la subvention de 130 000 euros à SOS Méditerranée crée la controverse au conseil municipal de marseille

 

La subvention à SOS Méditerranée : un affrontement idéologique à marseille

130 000 euros pour les migrants : la polémique au conseil municipal


L'électrochoc du conseil municipal

Le conseil municipal de Marseille, ce vendredi 20 septembre, s’est transformé en une arène politique, où les tensions se cristallisent autour d’une somme, 130 000 euros, attribuée à une ONG.
Loin d’être une simple question budgétaire, cette décision réveille des passions, des rancœurs, des discours déjà bien rodés. 

Benoît Payan, le maire divers gauche, ne craint pas d'affronter le sujet épineux des migrants, sujet qui, comme une plaie ouverte, refuse de se cicatriser.

 

La droite en furie

La proposition, en apparence innocente, a provoqué un scandale immédiat. « Vous voulez toujours plus de migrants », tonne Bernard Marandat, élu du Rassemblement national, comme si chaque mot était une arme.
La majorité de gauche, agacée, répond par des répliques cinglantes, révélant l'angoisse d'une bataille qui va bien au-delà des simples chiffres.
Les accusations fusent : SOS Méditerranée, présentée comme un catalyseur des flux migratoires, devient l'ennemi à abattre.

 

La défense des valeurs

Stéphane Ravier, sénateur ex-Reconquête, s’illustre dans ce combat idéologique.
L'idée que l’on doit défendre son pays, même au prix de l'abandon de ceux qui y restent, résonne comme un cri d’appel à la virilité.
Les discours s’enflamment, chaque camp défendant une vision du monde, une éthique en décalage.
Les mots s'échangent, mais la compassion, elle, semble se perdre dans le tumulte.

 

L'argument économique vs l'éthique humaine

Pierre Robin, représentant des Républicains, déplore que la subvention ait connu une hausse de 400 % en quatre ans, des chiffres qui, pour lui, éclipsent la réalité humaine.

Benoît Payan, face à cette logique comptable, oppose un argument moral. « On vous parle de vie humaine et vous nous parlez d’euros », affirme-t-il, soulignant une fracture éthique qui transcende les simples débats politiques. 

Une majorité de gauche, unie, vote en faveur de la subvention, tandis que la droite reste figée dans ses certitudes. 

Partagez vos pensées et réactions en laissant un commentaire ci-dessous.

lundi 16 septembre 2024

Villeneuve-le-Roi : le maire dénonce l'inaction face à un migrant multirécidiviste relâché après des tags antisémites et 10 condamnations

 

La révolte silencieuse d’un maire face à l'inefficacité des OQTF : "Un migrant multirécidiviste relâché, la ville sous tension"

Villeneuve-le-Roi : une ville piégée par l’impuissance administrative

Didier Gonzales, maire de Villeneuve-le-Roi, une petite commune du Val-de-Marne, est au bord de l’exaspération.
Ce matin, sur le plateau de "Morandini Live" sur CNews, il a exprimé un ras-le-bol qui ne surprend plus grand monde, tant il semble devenu symptomatique d’un malaise national. 

"Depuis six mois, une quinzaine de personnes sous Obligation de quitter le territoire français (OQTF) sèment le trouble dans toute la ville. On les voit sur les caméras de surveillance, on les arrête, on les amène au commissariat, mais ils sont relâchés aussitôt", déclare-t-il, le regard vide, comme celui d’un homme qui ne croit plus à l’efficacité de l’État. 

Ce n’est plus seulement une question de sécurité publique, mais bien de l’incapacité totale à protéger les citoyens d’une dérive judiciaire et administrative qui laisse place à l’absurde.

L'exemple effarant d’un migrant récidiviste : entre antisémitisme et crimes impunis

L’exemple qui cristallise cette impuissance est celui d’un homme de 35 ans, de nationalité tunisienne, vivant dans les rues de Villeneuve-le-Roi. Cet individu, placé sous OQTF depuis novembre 2023, a été interpellé pour des tags antisémites à la gare de la ville. 

Un acte symbolique d’une dégradation profonde du vivre-ensemble, que la société moderne semble incapable de juguler. "Grâce à la vidéosurveillance, on l’a identifié. Et c’est l’un des OQTF qui troublent l’ordre public dans la ville", raconte Gonzales. Derrière ce fait divers, ce sont dix condamnations qui s'accumulent : harcèlement sexuel, outrage, conduite sans permis, violation de domicile, usage de stupéfiants. L'énumération mécanique de ces délits traduit une routine judiciaire où les condamnations ne semblent plus avoir de poids. 

Le pire, c’est que malgré l’aveu de l’individu, celui-ci a été relâché, comme s’il était désormais impossible de punir les actes les plus infâmes.

Le cycle sans fin de l’inaction : entre indignation et résignation

Didier Gonzales, impuissant face à cette situation kafkaïenne, ne se contente plus de décrire les faits, il dénonce une défaillance systémique : "On ne peut plus tolérer ce type de choses !" s’écrie-t-il. 

Mais que peut-il réellement faire ?
L’État, englué dans des procédures interminables, semble être devenu une machine incapable de répondre aux attentes des citoyens, désorientés par des décisions judiciaires toujours plus incompréhensibles. Les habitants, eux, se retrouvent pris en otage, incapables de comprendre comment un individu multirécidiviste peut continuer à déambuler librement dans leurs rues. 

Le maire appelle désespérément à une action concrète, exigeant que cet homme soit soit expulsé, soit placé dans un lieu où il ne pourra plus nuire. Mais la réponse tarde, et la ville continue de subir, dans un silence de plomb.

Quand l’État abandonne ses citoyens

Face à ce récit qui pourrait sembler anodin pour certains, c’est tout un système qui vacille. "Combien de temps encore la population devra-t-elle subir ?" interroge Didier Gonzales, dans un dernier appel à l’État, qui semble l’avoir abandonné.
Dans ses propos, il y a le désespoir d’un homme conscient de son propre rôle, mais aussi de ses limites. En France, 2024 semble marquer une année où les lois existent, mais où leur application devient un vague souvenir, perdu dans un fatras bureaucratique. 

Ce qui reste, c’est une population désemparée, des élus impuissants, et un système judiciaire qui, au fil des ans, a cessé de fonctionner.

Source : Morandini sur CNEWS

En 2024, 2,7 millions de ménages en attente d'un logement social, avec 100 000 demandeurs supplémentaires par rapport à 2023

 

Crise du logement social : 2,7 millions de ménages dans l'attente en 2024, une société qui s'enlise

Une demande croissante qui reflète l’échec du système

En 2024, le nombre de ménages en attente d’un logement social atteint un sommet : 2,7 millions.
Ce chiffre, en hausse de 100 000 demandeurs par rapport à l’année précédente, ne surprend plus personne. 

Comme une fatalité qui s'installe, il est devenu un indicateur implacable du dysfonctionnement généralisé. Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union sociale pour l’habitat (USH), l’a annoncé sans grand éclat, comme on énumère une statistique parmi tant d’autres. « C’est une demande qui augmente partout », dit-elle, presque résignée, reflétant l’indifférence de ceux qui ne sont plus capables de voir la misère qui se cache derrière les chiffres.

Le logement social, un mirage dans la France de 2024

Ce n’est pas une nouveauté.
Chaque année, la même litanie se répète.
Partout, la demande de logements sociaux explose, envahissant les régions comme une vague inexorable. Les foyers, de plus en plus nombreux, se retrouvent prisonniers d'un système kafkaïen où l'attente devient un état permanent. Le logement, cette nécessité fondamentale, se transforme en un mirage inatteignable. 

Derrière ces 2,7 millions de foyers, il y a des familles entières condamnées à l’instabilité, ballotées entre promesses politiques et réalité administrative. Le mot "logement" perd ici toute signification tangible. C’est devenu un concept abstrait, un idéal qui se dérobe sans cesse.

Un phénomène national : la spirale de l'exclusion

Emmanuelle Cosse, dans son discours, tente de minimiser l’ampleur de la catastrophe. « C’est le même phénomène que les années précédentes », affirme-t-elle, comme pour rassurer. Mais sous cette apparente continuité se cache une spirale de plus en plus violente. L'augmentation de la demande n’est pas seulement une statistique de plus ; elle reflète un glissement progressif vers une société où l’accès à un logement abordable devient un privilège.

La France, ce pays qui se targue d’être un modèle social, en vient à créer des exclus, invisibles, laissés à la marge d’une société qui n’a plus de place pour eux.

Le prix à payer d'une société en déclin

Le fait que la situation soit inchangée d’une année sur l’autre ne devrait pas être un motif de satisfaction, mais un constat d’échec. La présidente de l’USH semble presque s'en accommoder.
Elle le dit, sans grande conviction : « La question de l’accès à un logement abordable demeure très importante. » Mais dans les faits, cette question semble reléguée au rang des préoccupations secondaires, dans un pays où les priorités se confondent avec les logiques économiques.

Le logement social, autrefois présenté comme un pilier de la justice sociale, devient un vestige d’un passé révolu, un symbole du déclin d’un système incapable de répondre aux besoins de ses citoyens.

dimanche 15 septembre 2024

Retour des contrôles aux frontières en Allemagne lundi 16 septembre : entre sécurité illusoire et liberté compromise

 

Allemagne : le retour des contrôles aux frontières dès le 16 septembre 2024, une illusion de sécurité pour les transfrontaliers français 

Le 16 septembre 2024, l'Allemagne rétablira temporairement des contrôles à toutes ses frontières. 

Officiellement, la mesure est présentée comme une réponse à l'immigration illégale, mais en réalité, elle révèle surtout une société en proie à ses propres peurs.
Pour les Français travaillant de l'autre côté de la frontière, cette décision symbolise bien plus que des contrôles policiers ; elle incarne la lente agonie d'une Europe qui croyait pouvoir abolir ses frontières.

Un retour des contrôles : entre cynisme politique et illusion sécuritaire

L’Allemagne, par cette décision de rétablir les contrôles à ses frontières pour six mois, ne fait qu'amplifier une tendance de plus en plus ancrée en Europe : celle de la fermeture progressive des frontières sous prétexte de sécurité. 

Bien sûr, ce n’est pas la première fois que cela arrive.
Déjà, lors de l'Euro de football en 2024, les contrôles avaient refait leur apparition, et la pandémie de Covid-19 avait déjà transformé les points de passage en véritables nœuds de congestion. 

Cette fois encore, l’argument avancé est simple : freiner l’immigration illégale.
Mais la réalité est plus complexe. Ces contrôles ponctuels, censés ne viser que les passeurs ou les situations suspectes, ne sont en réalité qu'un énième geste symbolique pour rassurer une population anxieuse, désabusée.
En 2019, près de 50 000 Français travaillaient en Allemagne, selon l’INSEE. Ils sont les premiers concernés, mais aussi les premières victimes d'une mesure qui ne fait qu'ajouter une pression inutile sur des flux déjà tendus.

Le quotidien des transfrontaliers : une circulation sous surveillance

Les transfrontaliers peuvent se rassurer, dit-on. Les contrôles ne seront pas systématiques, et il ne devrait pas y avoir de longues files d’attente comme celles que l’on a pu voir durant les contrôles sanitaires du Covid-19.

Les autorités allemandes se veulent rassurantes, affirmant que ces mesures seront ponctuelles et liées à la détection d’indices de trafic.
Pourtant, ce climat de suspicion permanente, cette surveillance sourde, finit par peser sur le quotidien de ces travailleurs pendulaires.
Il ne s’agit pas seulement de montrer ses papiers d’identité, un geste anodin, mais bien d’accepter l'idée que chaque passage de frontière est désormais soumis au bon vouloir des autorités. 

C’est là une rupture claire avec les principes de l’espace Schengen.
Peu importe qu’il n’y ait pas de perturbations majeures, c’est l’esprit même de la libre circulation qui est battu en brèche. 

Une Europe sans frontières n’a jamais existé que dans l’imaginaire bureaucratique de Bruxelles. Sur le terrain, la réalité est tout autre.

Lutte contre l'immigration clandestine : un prétexte commode

Nancy Faeser, la ministre allemande de l’Intérieur, justifie ces contrôles par la nécessité de lutter contre l'immigration clandestine et les passeurs. Le discours est rodé.

Officiellement, il s'agit d'empêcher les « mouvements de contournement », une phrase que l’on croirait sortie d’un manuel de technocratie sécuritaire. La vérité est que ces contrôles s'inscrivent dans une logique plus large de repli national, exacerbée par des événements comme l'attentat revendiqué par l’organisation État islamique le 23 août dernier. 

L’Allemagne n’est pas seule dans cette démarche. 

Les contrôles sont déjà en place depuis un an avec des pays comme la Pologne, l'Autriche, la Suisse et la République tchèque. 

Cette mesure, loin de se limiter à une réaction ponctuelle, est le reflet d’une pression politique croissante, celle d’un continent qui, à défaut de pouvoir résoudre ses problèmes internes, choisit de se barricader. 

Les passeurs continueront à trouver des chemins, comme ils l’ont toujours fait. Ce ne sont pas des frontières symboliques qui les arrêteront.

77% des Français favorables au rétablissement des contrôles aux frontières

 

77% des Français souhaitent le rétablissement des contrôles aux frontières : entre illusion sécuritaire et repli identitaire 

Le sondage ne surprend personne. 

Dans une France fatiguée par des décennies de promesses politiques vaines, où la question de la sécurité est devenue un point névralgique de toutes les campagnes électorales, il n’est guère étonnant que 77% des Français soient favorables au rétablissement des contrôles aux frontières

Ce chiffre, tiré d’un sondage CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1, publié le 15 septembre, est plus le symptôme d'une société en déclin que d'une véritable solution.

 

Une réponse sécuritaire face à l’incertitude

L’Allemagne, dont l’annonce du rétablissement des contrôles frontaliers dès le 16 septembre a fait écho dans toute l’Europe, justifie cette décision par la lutte contre l’immigration illégale. 

Mais derrière ce geste, que l'on tente de présenter comme un effort pragmatique, se cache une réalité beaucoup plus sombre.
Ce n’est pas simplement une question d’immigration, mais bien la manifestation d'une peur généralisée. 

Une société qui a perdu tout contrôle de son destin, se raccrochant à de vagues concepts de sécurité, cherche désespérément des réponses simples à des problèmes complexes. 

Pour 77% des Français, le retour des contrôles aux frontières semble représenter cette solution magique, capable de régler à la fois la question migratoire et celle de la sécurité.
Mais, à y regarder de plus près, cet engouement révèle surtout un désaveu des politiques passées, une nostalgie morbide pour une époque où l'on croyait encore aux frontières comme barrière infranchissable.

Des clivages sociaux et générationnels qui s'estompent

On pourrait s'attendre à ce que les résultats de ce sondage varient en fonction des catégories sociales ou des tranches d’âge. 

Pourtant, les chiffres sont frappants dans leur homogénéité.
Les femmes, traditionnellement plus préoccupées par les questions de sécurité, sont 81% à soutenir cette mesure, contre 71% pour les hommes.
Mais les jeunes, habituellement plus progressistes, ne sont pas en reste : 75% des moins de 35 ans sont également favorables au rétablissement des contrôles aux frontières. 

 Même au niveau des catégories socio-professionnelles, les écarts sont minimes. Qu’ils soient cadres ou ouvriers, actifs ou inactifs, la grande majorité des sondés semble partager cette peur commune de l’invasion, cette angoisse que la fermeture des frontières pourrait apaiser, comme un placebo sociétal.

 

Un fossé politique révélateur d'une société fracturée

Si les catégories sociales et les générations semblent s’accorder sur ce point, le paysage politique, lui, est profondément divisé.
La gauche, longtemps bastion d’une pensée progressiste et internationaliste, voit ses rangs se fissurer.

Les sympathisants de la France insoumise, par exemple, sont 64% à soutenir cette mesure, un chiffre paradoxal pour un mouvement qui se veut anticapitaliste et internationaliste.
Chez les écologistes d’Europe Écologie-Les Verts, le soutien s’effondre à 40%, comme une ultime tentative de rester fidèle à un idéal d’ouverture qui paraît de plus en plus déconnecté des réalités perçues par une majorité de la population. 

 À droite, en revanche, le plébiscite est total. Les partisans des Républicains sont 87% à soutenir le rétablissement des contrôles, tandis que ceux du Rassemblement National frôlent l’unanimité avec 95% de « pour ».

Il devient clair que la droite et l’extrême droite capitalisent sur cette peur pour renforcer leur discours nationaliste, mettant la sécurité au cœur de leurs stratégies politiques, alimentant un discours de plus en plus centré sur la fermeture et le repli.

Le retour des frontières : une fausse solution à un vrai problème

Au-delà des chiffres, ce sondage révèle surtout une société française à bout de souffle, cherchant dans des solutions régressives une forme d’apaisement. 

Mais il est illusoire de croire que le simple rétablissement des contrôles aux frontières pourrait résoudre des problèmes aussi profonds que ceux de l’immigration ou de la sécurité.
Les frontières ne sont plus que des lignes symboliques dans un monde globalisé où l’économie, la technologie, et les crises migratoires dépassent largement la capacité d’un État à se barricader. 

Ce retour des frontières n’est finalement qu’un reflet de l’impuissance politique et sociale d’un pays qui n’a plus confiance ni en ses dirigeants, ni en ses institutions.

Sources : CNEWS

jeudi 12 septembre 2024

Peste porcine africaine : une maladie mortelle aux portes de la France menace d’un abattage massif de sangliers

 peste porcine

Risque de peste porcine africaine : une catastrophe imminente pour les élevages français

Une menace virale à l'aube d'une tragédie économique
Des battues massives de sangliers devraient être organisées dans les prochains jours, alors que la menace de la peste porcine africaine (PPA) plane sur le territoire français. 

Cette maladie virale, hautement mortelle pour les porcs, pourrait entraîner des mesures extrêmes et bouleverser l’économie de l’élevage.
Les syndicats agricoles appellent à l’action immédiate, exigeant l’élimination sans précédent des sangliers dans une zone critique autour de la frontière franco-allemande.

Un cri d’alarme des syndicats agricoles

La FNSEA, principal syndicat agricole français, tire la sonnette d'alarme face à un risque de propagation jugé « très important ». Réclamant des « battues massives » pour abattre tous les sangliers présents dans une zone stratégique le long de la frontière franco-allemande, le syndicat invoque la nécessité de créer une « zone blanche » dépeuplée de sangliers. 

La FNSEA et ses organisations affiliées exigent une réponse rapide du gouvernement pour éviter l’introduction de la PPA sur le sol français, alors que le virus se rapproche dangereusement de la frontière.

Peste porcine africaine : une mortalité quasi totale

La PPA est une maladie hémorragique virale avec un taux de mortalité proche de 100% chez les cochons et les sangliers. 

Bien que le virus ne représente pas une menace pour la santé humaine, ses conséquences économiques et sanitaires seraient désastreuses pour les filières agricoles. 

La détection d’un seul cas en France pourrait entraîner l’interdiction d’exporter des produits porcins vers d’autres pays, menaçant de ruiner les producteurs locaux.

Une course contre la montre à la frontière

Selon les données de la plate-forme française de surveillance des maladies animales, le virus serait désormais à seulement 78 kilomètres de la frontière française, bien que les syndicats affirment qu’il pourrait être aussi proche que 60 kilomètres.
Sachant qu'un sanglier peut parcourir jusqu'à 30 kilomètres par jour, les autorités craignent une infiltration rapide du virus en France.

La situation devient d’autant plus pressante que l’automne approche, période de forte activité pour les sangliers.

Les précédents inquiétants et les mesures envisagées

La France, troisième producteur de porcs de l'Union européenne, a jusqu'ici échappé à la PPA, qui a déjà frappé ses voisins comme l'Italie du Nord et l'Allemagne. 

En 2018-2019, la découverte de la PPA sur des sangliers en Belgique avait forcé la France à ériger une clôture de 130 km à la frontière.
Aujourd'hui, les syndicats demandent à nouveau un renforcement des mesures : stocker des clôtures, mener des audits de biosécurité systématiques chez tous les éleveurs de la zone frontalière, et imposer des arrêts d'activité en cas de non-conformité aux règles de protection.

La France à la veille d'un abattage massif

En cas de détection de la PPA dans un élevage, les conséquences seraient drastiques : abattage immédiat de tous les animaux touchés et mise en quarantaine stricte. 

Une telle perspective inquiète les éleveurs, qui redoutent une perte irrémédiable de leur cheptel et des sanctions économiques sévères.

lundi 9 septembre 2024

Tabac : 43 % des cigarettes en France sont issues du marché noir


Tabac : 43 % des Cigarettes en France Émanent du Marché Noir

Une Prééminence Inquiétante.
En 2023, le panorama du tabac en France se révèle d'une gravité désespérante : 43 % des cigarettes consommées émanent du marché parallèle, plaçant ainsi la France au sommet de l’Europe en matière de contrefaçon. 

Ce chiffre, passé de 21 % en 2012 à une position désormais inégalée, marque la prééminence inquiétante de la France dans l’univers sordide de la contrefaçon tabagique.
L’État, malgré une vigoureuse répression, se trouve en proie à une perte colossale de 7,26 milliards d’euros, une somme qui illustre le gouffre économique engendré par ce commerce illicite.

Une Réalité Troublante

Les données dévoilées par KPMG, commandées par Philip Morris, révèlent que les Français ont consommé 16,8 milliards de cigarettes illégales en 2023.
Le rapport souligne que près de la moitié des cigarettes consommées dans l’UE proviennent des filières de contrefaçon françaises. Ce phénomène, loin de se stabiliser, semble se renforcer, marquant une inquiétante tendance qui défie les efforts de régulation.
La France, ainsi, maintient une position dominante dans ce marché de la tromperie et du faux.

 

Une Réponse Inadéquate

Depuis 2023, le gouvernement français a déployé des moyens considérables pour contrer cette épidémie de tabac de contrebande, avec un plan national de lutte coordonné par Bercy et s’étendant jusqu’en 2025. Malgré les saisies massives de tabac, la question de l’efficacité de ces mesures se pose avec une acuité croissante. 

Les chiffres suggèrent que la lutte contre ce marché parallèle est loin d’être gagnée, avec une tendance qui persiste, voire s’aggrave.

Un Coût Inacceptable

Malgré une politique fiscale particulièrement sévère, la plus onéreuse au sein de l’Union européenne, les pertes pour les caisses de l’État se révèlent démesurées. 

En 2023, la perte totale atteint 7,26 milliards d’euros, dont 2,7 milliards sont directement imputables à la contrefaçon. Ce manque à gagner colossal ne peut être compensé par les hausses de prix des paquets, tandis que le marché parallèle continue de prospérer. 

Ce déséquilibre économique souligne l’inefficacité persistante des mesures en place et la montée inexorable des pertes liées au tabac illégal.

dimanche 8 septembre 2024

L'Iran dans l'ombre : Abdelkrim S. et Sabrina B. mis en examen à Paris pour des assassinats ciblés sur des cibles juives

 

Iran, le terrorisme à visage découvert : Les ombres d'Abdelkrim S. et Sabrina B. à Paris

Un couple sous le regard accusateur de la justice.
Le 4 mai dernier, Paris s'est retrouvée plongée dans une nouvelle affaire de terrorisme d'État. Abdelkrim S., 34 ans, et sa compagne Sabrina B., 33 ans, ont été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. 

Ils sont accusés d'avoir participé à des projets d'assassinats orchestrés par les services secrets iraniens, visant des cibles juives en France et en Allemagne.
L'affaire, désormais qualifiée de « Marco Polo », révèle une résurgence inquiétante d'un terrorisme d'État sous l'égide de l'Iran.

Le retour du terrorisme d'État iranien

Depuis 2015, l'Iran semble renouer avec une pratique d'assassinats ciblés.
La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) souligne que cette menace s'est intensifiée dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas. 

Selon les experts, l'objectif est clair : frapper des civils afin de semer l'insécurité parmi les opposants au régime iranien et la communauté juive et israélienne.

Une stratégie de recrutement sinistre

L'Iran serait accusé de recruter des voyous en Europe, y compris des narcotrafiquants, pour mener à bien ses plans. Abdelkrim S., déjà connu des services de justice pour son implication dans la tuerie du tunnel du Prado à Marseille, et condamné à dix ans de prison, a été libéré en juillet 2023 sous contrôle judiciaire. 

Sa récidive dans le cadre de l'affaire « Marco Polo » marque un retour sinistre à une époque où la violence et le terrorisme deviennent des outils de politique étrangère

Sources : jeanmarcmorandini.com

Réflexion amère : la gauche se heurte à une mobilisation décevante du samedi 7 septembre



La déception de la mobilisation: entre espoirs déçus et réalités chiffrées

Une mobilisation en deçà des attentes...
La journée de samedi a mis en lumière une vérité que la gauche préférerait sans doute oublier. Malgré les espoirs nourris par les organisateurs, les chiffres de la mobilisation contre Emmanuel Macron et Michel Barnier se révèlent tristement insignifiants. 

 
À Paris, la foule n'a pas dépassé les 26.000 âmes, Marseille a peiné à rassembler 3.500 personnes, Strasbourg a vu défiler 3.000 manifestants, et Nice a à peine pu comptabiliser 500 participants
 
Ces chiffres, bien loin des projections gonflées par les organisateurs, font l’effet d'un souffle tiède sur les ambitions d’un mouvement qui se rêvait grandiose.

 

Les réalités locales: entre exagération et déficit

Les chiffres fournis par les autorités locales diffèrent considérablement de ceux revendiqués par les organisateurs.
À Rennes, la police a enregistré 5.800 manifestants, tandis que France Bleu Armorique évoque un nombre à peine plus élevé. 

À Nantes, le contraste est encore plus frappant : la préfecture de Loire-Atlantique parle de 2.500 personnes, alors que les syndicats revendiquent 8.000 participants.
Même scénario à Nice, où la police a compté 500 manifestants contre une estimation de 1.500 à 2.000 par les organisateurs.
À Marseille, la préfecture annonce 3.500 personnes, contre les 10.000 revendiquées par les organisateurs.

Un manifestation marquée par les symboles et la dégradation

Au cœur de cette manifestation, les slogans et les pancartes ne laissent guère de place à la nuance. La démission de Michel Barnier et la destitution d'Emmanuel Macron étaient au centre des revendications. Les images étaient à la hauteur des accusations : Macron représenté en bouffon du roi, des abribus dégradés, des enseignes taguées et des poubelles incendiées. 

Néanmoins, le très important dispositif de police déployé a permis d’éviter tout affrontement majeur, laissant les dégradations comme seules traces visibles de ce rassemblement décevant.

Les réactions officielles: entre déclarations et défiances

Michel Barnier, fraîchement nommé Premier ministre, a tenté de tempérer les critiques lors de sa visite à l'hôpital Necker.
Il a affirmé qu'il n'était pas là pour "faire des effets d'annonces ou de l'esbroufe" mais pour "comprendre pour agir". 

Barnier a également réitéré l'engagement du gouvernement en faveur de la santé publique, tout en réagissant aux propos de Jordan Bardella.
Selon Barnier, le gouvernement est "sous la surveillance démocratique de tous les Français et de tous les groupes politiques", une réponse cinglante aux accusations de surveillance par le Rassemblement national...

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)