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En 2024, 2,7 millions de ménages en attente d'un logement social, avec 100 000 demandeurs supplémentaires par rapport à 2023

 

Crise du logement social : 2,7 millions de ménages dans l'attente en 2024, une société qui s'enlise

Une demande croissante qui reflète l’échec du système

En 2024, le nombre de ménages en attente d’un logement social atteint un sommet : 2,7 millions.
Ce chiffre, en hausse de 100 000 demandeurs par rapport à l’année précédente, ne surprend plus personne. 

Comme une fatalité qui s'installe, il est devenu un indicateur implacable du dysfonctionnement généralisé. Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union sociale pour l’habitat (USH), l’a annoncé sans grand éclat, comme on énumère une statistique parmi tant d’autres. « C’est une demande qui augmente partout », dit-elle, presque résignée, reflétant l’indifférence de ceux qui ne sont plus capables de voir la misère qui se cache derrière les chiffres.

Le logement social, un mirage dans la France de 2024

Ce n’est pas une nouveauté.
Chaque année, la même litanie se répète.
Partout, la demande de logements sociaux explose, envahissant les régions comme une vague inexorable. Les foyers, de plus en plus nombreux, se retrouvent prisonniers d'un système kafkaïen où l'attente devient un état permanent. Le logement, cette nécessité fondamentale, se transforme en un mirage inatteignable. 

Derrière ces 2,7 millions de foyers, il y a des familles entières condamnées à l’instabilité, ballotées entre promesses politiques et réalité administrative. Le mot "logement" perd ici toute signification tangible. C’est devenu un concept abstrait, un idéal qui se dérobe sans cesse.

Un phénomène national : la spirale de l'exclusion

Emmanuelle Cosse, dans son discours, tente de minimiser l’ampleur de la catastrophe. « C’est le même phénomène que les années précédentes », affirme-t-elle, comme pour rassurer. Mais sous cette apparente continuité se cache une spirale de plus en plus violente. L'augmentation de la demande n’est pas seulement une statistique de plus ; elle reflète un glissement progressif vers une société où l’accès à un logement abordable devient un privilège.

La France, ce pays qui se targue d’être un modèle social, en vient à créer des exclus, invisibles, laissés à la marge d’une société qui n’a plus de place pour eux.

Le prix à payer d'une société en déclin

Le fait que la situation soit inchangée d’une année sur l’autre ne devrait pas être un motif de satisfaction, mais un constat d’échec. La présidente de l’USH semble presque s'en accommoder.
Elle le dit, sans grande conviction : « La question de l’accès à un logement abordable demeure très importante. » Mais dans les faits, cette question semble reléguée au rang des préoccupations secondaires, dans un pays où les priorités se confondent avec les logiques économiques.

Le logement social, autrefois présenté comme un pilier de la justice sociale, devient un vestige d’un passé révolu, un symbole du déclin d’un système incapable de répondre aux besoins de ses citoyens.

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)