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Un contrôle qui tourne mal

Il est devenu presque banal de voir la violence éclater là où la loi tente d’exister encore. 

Lundi 23 septembre, à La Seyne-sur-Mer, une automobiliste de 39 ans s’en est violemment prise à un équipage de police.
Tout est parti d’une frustration, d’un sentiment d’injustice ; la femme reprochait aux policiers de ne pas arrêter un homme qu’elle jugeait en infraction.
 

Ce qui devait être un simple contrôle est rapidement devenu une scène de chaos.

Le refus d'obtempérer comme symptôme

Les policiers, professionnels dans leur posture, ont décidé de procéder à un contrôle.
Mais la femme, déjà emportée par sa colère, a refusé de coopérer.

Refuser de sortir de son véhicule, c’est refuser de reconnaître la légitimité de l’ordre ; elle a préféré l’anarchie.
Elle a ouvert la porte, poussant violemment une policière, avant de reculer brusquement et de s’enfuir, comme si toute tentative de dialogue s’était effondrée en un instant.

La fuite comme ultime solution

Ce qui est marquant, c’est la facilité avec laquelle elle a échappé aux forces de l’ordre.
Un rond-point pris à contresens, une manœuvre risquée mais révélatrice d’une société où fuir est devenu plus naturel que faire face à ses responsabilités. 

La policière bousculée s’en sort avec une blessure légère, un détail presque insignifiant dans ce théâtre quotidien de la violence ordinaire.

Une arrestation qui ne résout rien

Le soir même, les policiers de la Bac l'ont interpellée.
La trentenaire, identifiée, placée en garde à vue.
Mais au fond, que change cette arrestation ? 

Elle est une parmi tant d'autres, dans un contexte où les refus d’obtempérer sont devenus presque routiniers, symboles d’une rupture profonde entre l’autorité et ceux qui s'y opposent. 

Cette arrestation n’est que la conclusion temporaire d’une histoire qui se répète sans fin, sans qu’aucune réponse véritable ne soit apportée.  

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Edito

 


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La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


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JDF (Journal des Fous)