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dimanche 8 septembre 2024

L'Iran dans l'ombre : Abdelkrim S. et Sabrina B. mis en examen à Paris pour des assassinats ciblés sur des cibles juives

 

Iran, le terrorisme à visage découvert : Les ombres d'Abdelkrim S. et Sabrina B. à Paris

Un couple sous le regard accusateur de la justice.
Le 4 mai dernier, Paris s'est retrouvée plongée dans une nouvelle affaire de terrorisme d'État. Abdelkrim S., 34 ans, et sa compagne Sabrina B., 33 ans, ont été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. 

Ils sont accusés d'avoir participé à des projets d'assassinats orchestrés par les services secrets iraniens, visant des cibles juives en France et en Allemagne.
L'affaire, désormais qualifiée de « Marco Polo », révèle une résurgence inquiétante d'un terrorisme d'État sous l'égide de l'Iran.

Le retour du terrorisme d'État iranien

Depuis 2015, l'Iran semble renouer avec une pratique d'assassinats ciblés.
La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) souligne que cette menace s'est intensifiée dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas. 

Selon les experts, l'objectif est clair : frapper des civils afin de semer l'insécurité parmi les opposants au régime iranien et la communauté juive et israélienne.

Une stratégie de recrutement sinistre

L'Iran serait accusé de recruter des voyous en Europe, y compris des narcotrafiquants, pour mener à bien ses plans. Abdelkrim S., déjà connu des services de justice pour son implication dans la tuerie du tunnel du Prado à Marseille, et condamné à dix ans de prison, a été libéré en juillet 2023 sous contrôle judiciaire. 

Sa récidive dans le cadre de l'affaire « Marco Polo » marque un retour sinistre à une époque où la violence et le terrorisme deviennent des outils de politique étrangère

Sources : jeanmarcmorandini.com

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)