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lundi 16 septembre 2024

Un homme de 43 ans condamné à 4 mois de prison avec sursis pour des parodies racistes, antisémites et homophobes diffusées sur YouTube et Telegram

 

La dérive d'un quadragénaire : condamné pour des parodies racistes et antisémites sous couvert d'humour sur YouTube et Telegram

Le visage banal de la haine masquée

Cédric M., 43 ans, incarne cette étrange banalité du mal, ce mélange d'insignifiance et de venin qui prospère dans l'anonymat des réseaux sociaux.
Sous le pseudonyme de Blagodariov, il a diffusé des dizaines de vidéos où des chansons populaires françaises sont dévoyées en parodies racistes, antisémites, et homophobes. Une spirale d’horreurs banalisées, enrobées dans une prétendue dérision, qui lui vaut aujourd’hui une condamnation à quatre mois de prison avec sursis. 

Sur YouTube et Telegram, les plateformes où la haine se cache derrière le rire, ses créations circulaient librement.

Des provocations haineuses sous couvert d'humour

Le tribunal judiciaire de Paris, dans une décision qui ne laisse pas de place à l’ambiguïté, a reconnu ces parodies comme des "provocations publiques à la haine ou à la violence" à l'encontre de groupes identifiés par leur origine ou leur appartenance ethnique, nationale ou religieuse.

Cédric M., à travers ses détournements de chansons telles que "Ils tapent sur les Bantous" ou des versions revisitées de titres populaires des années 80, fait l'apologie de symboles nazis et du IIIe Reich, alimentant un sous-texte de haine dissimulé sous un prétexte d’humour.

Une défense pathétique : "C'était pour m'amuser"

Lors de son audience, l'accusé a tenté de se justifier en arguant qu'il ne poursuivait aucun but militant, qu'il ne faisait cela que "pour s'amuser", dans un but humoristique, démentant toute intention raciste.
Mais cette défense sonne creuse, presque absurde, face aux images des croix gammées et autres symboles du IIIe Reich brandis dans ses vidéos. 

Peut-on vraiment prétendre à l'innocence lorsqu'on se réfugie derrière le paravent de l’humour pour diffuser des idéologies de mort ?

L'illusion de l'humour, vecteur de haine

Le tribunal n’a pas été dupe.
"L'humour ici n'a pas vocation à faire rire, mais contribue au contraire à la diffusion des propos emprunts de haine", a précisé le jugement. 

Ce qui se prétendait simple amusement, loin de l’être, n’était qu’un outil supplémentaire dans la prolifération de discours haineux, où l'ironie devient une excuse, un masque derrière lequel la violence s’insinue doucement dans le quotidien numérique. 

L'ironie, ici, n’aura servi qu’à rendre plus insidieux encore ce qu’elle prétendait moquer.

mercredi 11 septembre 2024

Appel à l'Intifada à Paris lors d'une manifestation Pro-Palestinienne

 Intifada

Appel à l’Intifada : une manifestation Pro-Palestinienne enflamme Paris

Un Dimanche sous tension,place de la nation...
Dimanche 8 septembre, au cœur de Paris, la place de la Nation devient le théâtre d’un nouvel affrontement symbolique. 

Sous le slogan « 11 mois de génocide…stop ! », un rassemblement pro-palestinien prend une tournure inattendue.
Elias d’Imzalène, visage connu des cercles islamistes et fondateur du site « Islam et Info », prend la parole.
Son message est clair : il appelle les Parisiens à mener l’« intifada » sur le sol français, à partir de leurs quartiers, de leurs banlieues. (Une révolte contre un régime oppresseur ou un ennemi étranger ...)

 
L’atmosphère est électrique, une foule qui l’écoute, qui l’acclame, qui semble prête à s’embraser.

Elias d’Imzalène, militant radical sous surveillance

D’Imzalène n’est pas un inconnu. Fiché S depuis 2021, il s’affiche comme un « influenceur communautaire et politique musulman », une figure controversée dans le paysage islamiste.
Son nom apparaît dans une note des renseignements de 2017, lorsqu’une mosquée de Torcy est fermée pour radicalisme. 

Désormais, il veut faire de Paris le point de départ d’un soulèvement. « La voie de la libération… démarre de Paris », scande-t-il, liant le destin de la capitale française à celui de Jérusalem.
Ses mots résonnent comme un défi aux autorités, un appel à l'action directe.

Un discours détonnant, relayé sur les réseaux sociaux

Les propos d’Imzalène ne se contentent pas de provoquer sur place ; ils sont filmés, diffusés massivement sur les réseaux sociaux.
L’humoriste Sophia Aram relaie la vidéo sur sa page, attisant encore les réactions.
Ses déclarations sont claires : « Le génocide a des complices... Ils s’appellent Macron, Biden... » Il les accuse de voler les élections, de voler la liberté. Un langage sans ambiguïté, une rhétorique incendiaire qui ne laisse aucune place à l'interprétation.

Des conséquences juridiques en vue

Ce lundi 9 septembre, les répercussions ne se font pas attendre.
L’association LEA, qui milite pour l’égalité et contre le racisme, annonce avoir saisi le procureur de la République. 

Laurent de Béchade, son président, prend position publiquement : « On ne manifeste jamais pour la paix lorsqu’on appelle à prendre les armes ».
Un acte de dénonciation qui cherche à rappeler les limites du discours militant dans l’espace public. L'affaire pourrait bien connaître des suites judiciaires.

Une alliance politique improbable

Elias d’Imzalène n’était pas seul. Sur une story Instagram, il défile aux côtés de Rima Hassan, eurodéputée de La France Insoumise, militante active de la cause palestinienne.
Ensemble, ils forment une alliance improbable, croisant leurs chemins entre deux rassemblements politiques à Paris. 

L’image de cette union ponctue le week-end de manière troublante, posant la question d’un rapprochement entre différentes formes de radicalité.

dimanche 8 septembre 2024

L'Iran dans l'ombre : Abdelkrim S. et Sabrina B. mis en examen à Paris pour des assassinats ciblés sur des cibles juives

 

Iran, le terrorisme à visage découvert : Les ombres d'Abdelkrim S. et Sabrina B. à Paris

Un couple sous le regard accusateur de la justice.
Le 4 mai dernier, Paris s'est retrouvée plongée dans une nouvelle affaire de terrorisme d'État. Abdelkrim S., 34 ans, et sa compagne Sabrina B., 33 ans, ont été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. 

Ils sont accusés d'avoir participé à des projets d'assassinats orchestrés par les services secrets iraniens, visant des cibles juives en France et en Allemagne.
L'affaire, désormais qualifiée de « Marco Polo », révèle une résurgence inquiétante d'un terrorisme d'État sous l'égide de l'Iran.

Le retour du terrorisme d'État iranien

Depuis 2015, l'Iran semble renouer avec une pratique d'assassinats ciblés.
La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) souligne que cette menace s'est intensifiée dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas. 

Selon les experts, l'objectif est clair : frapper des civils afin de semer l'insécurité parmi les opposants au régime iranien et la communauté juive et israélienne.

Une stratégie de recrutement sinistre

L'Iran serait accusé de recruter des voyous en Europe, y compris des narcotrafiquants, pour mener à bien ses plans. Abdelkrim S., déjà connu des services de justice pour son implication dans la tuerie du tunnel du Prado à Marseille, et condamné à dix ans de prison, a été libéré en juillet 2023 sous contrôle judiciaire. 

Sa récidive dans le cadre de l'affaire « Marco Polo » marque un retour sinistre à une époque où la violence et le terrorisme deviennent des outils de politique étrangère

Sources : jeanmarcmorandini.com

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)