Accéder au contenu principal

Dernier article publié

La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio

Appel à l'Intifada à Paris lors d'une manifestation Pro-Palestinienne

 Intifada

Appel à l’Intifada : une manifestation Pro-Palestinienne enflamme Paris

Un Dimanche sous tension,place de la nation...
Dimanche 8 septembre, au cœur de Paris, la place de la Nation devient le théâtre d’un nouvel affrontement symbolique. 

Sous le slogan « 11 mois de génocide…stop ! », un rassemblement pro-palestinien prend une tournure inattendue.
Elias d’Imzalène, visage connu des cercles islamistes et fondateur du site « Islam et Info », prend la parole.
Son message est clair : il appelle les Parisiens à mener l’« intifada » sur le sol français, à partir de leurs quartiers, de leurs banlieues. (Une révolte contre un régime oppresseur ou un ennemi étranger ...)

 
L’atmosphère est électrique, une foule qui l’écoute, qui l’acclame, qui semble prête à s’embraser.

Elias d’Imzalène, militant radical sous surveillance

D’Imzalène n’est pas un inconnu. Fiché S depuis 2021, il s’affiche comme un « influenceur communautaire et politique musulman », une figure controversée dans le paysage islamiste.
Son nom apparaît dans une note des renseignements de 2017, lorsqu’une mosquée de Torcy est fermée pour radicalisme. 

Désormais, il veut faire de Paris le point de départ d’un soulèvement. « La voie de la libération… démarre de Paris », scande-t-il, liant le destin de la capitale française à celui de Jérusalem.
Ses mots résonnent comme un défi aux autorités, un appel à l'action directe.

Un discours détonnant, relayé sur les réseaux sociaux

Les propos d’Imzalène ne se contentent pas de provoquer sur place ; ils sont filmés, diffusés massivement sur les réseaux sociaux.
L’humoriste Sophia Aram relaie la vidéo sur sa page, attisant encore les réactions.
Ses déclarations sont claires : « Le génocide a des complices... Ils s’appellent Macron, Biden... » Il les accuse de voler les élections, de voler la liberté. Un langage sans ambiguïté, une rhétorique incendiaire qui ne laisse aucune place à l'interprétation.

Des conséquences juridiques en vue

Ce lundi 9 septembre, les répercussions ne se font pas attendre.
L’association LEA, qui milite pour l’égalité et contre le racisme, annonce avoir saisi le procureur de la République. 

Laurent de Béchade, son président, prend position publiquement : « On ne manifeste jamais pour la paix lorsqu’on appelle à prendre les armes ».
Un acte de dénonciation qui cherche à rappeler les limites du discours militant dans l’espace public. L'affaire pourrait bien connaître des suites judiciaires.

Une alliance politique improbable

Elias d’Imzalène n’était pas seul. Sur une story Instagram, il défile aux côtés de Rima Hassan, eurodéputée de La France Insoumise, militante active de la cause palestinienne.
Ensemble, ils forment une alliance improbable, croisant leurs chemins entre deux rassemblements politiques à Paris. 

L’image de cette union ponctue le week-end de manière troublante, posant la question d’un rapprochement entre différentes formes de radicalité.

Commentaires

Articles les plus consultés

Tabac : 43 % des cigarettes en France sont issues du marché noir

Tabac : 43 % des Cigarettes en France Émanent du Marché Noir Une Prééminence Inquiétante. En 2023, le panorama du tabac en France se révèle d'une gravité désespérante : 43 % des cigarettes consommées émanent du marché parallèle, plaçant ainsi la France au sommet de l’Europe en matière de contrefaçon.  Ce chiffre, passé de 21 % en 2012 à une position désormais inégalée, marque la prééminence inquiétante de la France dans l’univers sordide de la contrefaçon tabagique. L’État, malgré une vigoureuse répression, se trouve en proie à une perte colossale de 7,26 milliards d’euros, une somme qui illustre le gouffre économique engendré par ce commerce illicite. Une Réalité Troublante Les données dévoilées par KPMG, commandées par Philip Morris, révèlent que les Français ont consommé 16,8 milliards de cigarettes illégales en 2023. Le rapport souligne que près de la moitié des cigarettes consommées dans l’UE proviennent des filières de contrefaçon françaises. Ce phénomène, loin de se stabi

Quand les titres-restaurants alimentent la grande distribution et affament les restaurateurs

La dérive des titres-restaurants : quand la grande distribution écrase les restaurateurs Alors que l’utilisation des titres-restaurants s’étend aux grandes surfaces, les restaurateurs voient leurs parts de marché s’effondrer, victimes d’une mesure qui aurait dû protéger le pouvoir d’achat.   Un assouplissement qui devient permanent Ce qui devait être une simple dérogation temporaire, destinée à soulager les ménages en pleine crise, s’est peu à peu transformé en une habitude délétère.  Prolongée une première fois en 2023, l’autorisation d’utiliser des titres-restaurants dans les grandes surfaces semble ne plus vouloir s’arrêter. Le ministre Bruno Le Maire, dans une posture paternaliste, plaidait pour sa continuation au nom de la lutte contre la vie chère. Pourtant, derrière cette façade bienveillante, une réalité sordide se dévoile : les restaurateurs, eux, sont les grands perdants de cette mesure. Les restaurateurs sacrifiés au profit des grandes surfaces Derrière les mots techniq

Toulouse : un autre dossier sinistre dans le Tarn qui évoque l'affaire Pelicot de Mazan

  Les somnifères de l'intimité brisée : Une chronique judiciaire sous Zolpidem L'illusion du contrôle Un homme de 46 ans, usé par le poids des jours, se retrouvait ce mercredi 18 septembre devant la cour d’appel de Toulouse. Les accusations pesaient lourd : il avait drogué sa femme, l’avait ensuite agressée sexuellement, tout ça dans le silence feutré de leur foyer. L’affaire, pourtant presque banale dans l’ordinaire du sordide, avait attiré les regards, principalement parce qu'elle faisait écho au procès des viols de Mazan, une autre plongée dans la dégradation intime. Le verdict, comme un couperet, est attendu pour le 9 octobre, mais en vérité, tout semble déjà joué d'avance. La lumière blafarde de la salle d’audience éclaire faiblement les visages fatigués, les regards vides. L'homme quarantenaire, sans histoire apparente, se tient là, face à la justice. Une justice devenue mécanique, presque froide.  Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’il comparait. Il av

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)