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mercredi 11 septembre 2024

Appel à l'Intifada à Paris lors d'une manifestation Pro-Palestinienne

 Intifada

Appel à l’Intifada : une manifestation Pro-Palestinienne enflamme Paris

Un Dimanche sous tension,place de la nation...
Dimanche 8 septembre, au cœur de Paris, la place de la Nation devient le théâtre d’un nouvel affrontement symbolique. 

Sous le slogan « 11 mois de génocide…stop ! », un rassemblement pro-palestinien prend une tournure inattendue.
Elias d’Imzalène, visage connu des cercles islamistes et fondateur du site « Islam et Info », prend la parole.
Son message est clair : il appelle les Parisiens à mener l’« intifada » sur le sol français, à partir de leurs quartiers, de leurs banlieues. (Une révolte contre un régime oppresseur ou un ennemi étranger ...)

 
L’atmosphère est électrique, une foule qui l’écoute, qui l’acclame, qui semble prête à s’embraser.

Elias d’Imzalène, militant radical sous surveillance

D’Imzalène n’est pas un inconnu. Fiché S depuis 2021, il s’affiche comme un « influenceur communautaire et politique musulman », une figure controversée dans le paysage islamiste.
Son nom apparaît dans une note des renseignements de 2017, lorsqu’une mosquée de Torcy est fermée pour radicalisme. 

Désormais, il veut faire de Paris le point de départ d’un soulèvement. « La voie de la libération… démarre de Paris », scande-t-il, liant le destin de la capitale française à celui de Jérusalem.
Ses mots résonnent comme un défi aux autorités, un appel à l'action directe.

Un discours détonnant, relayé sur les réseaux sociaux

Les propos d’Imzalène ne se contentent pas de provoquer sur place ; ils sont filmés, diffusés massivement sur les réseaux sociaux.
L’humoriste Sophia Aram relaie la vidéo sur sa page, attisant encore les réactions.
Ses déclarations sont claires : « Le génocide a des complices... Ils s’appellent Macron, Biden... » Il les accuse de voler les élections, de voler la liberté. Un langage sans ambiguïté, une rhétorique incendiaire qui ne laisse aucune place à l'interprétation.

Des conséquences juridiques en vue

Ce lundi 9 septembre, les répercussions ne se font pas attendre.
L’association LEA, qui milite pour l’égalité et contre le racisme, annonce avoir saisi le procureur de la République. 

Laurent de Béchade, son président, prend position publiquement : « On ne manifeste jamais pour la paix lorsqu’on appelle à prendre les armes ».
Un acte de dénonciation qui cherche à rappeler les limites du discours militant dans l’espace public. L'affaire pourrait bien connaître des suites judiciaires.

Une alliance politique improbable

Elias d’Imzalène n’était pas seul. Sur une story Instagram, il défile aux côtés de Rima Hassan, eurodéputée de La France Insoumise, militante active de la cause palestinienne.
Ensemble, ils forment une alliance improbable, croisant leurs chemins entre deux rassemblements politiques à Paris. 

L’image de cette union ponctue le week-end de manière troublante, posant la question d’un rapprochement entre différentes formes de radicalité.

samedi 7 septembre 2024

Antisémitisme : l'annulation du festival Shalom Europa de Strasbourg, symptôme d'une Europe fracturée

 Shalom Europa

Strasbourg : entre boycott et annulation, un festival disparaît sous les pressions antisémites...

Un festival sous haute tension...
Le festival du film israélien Shalom Europa, prévu du 8 au 10 septembre à Strasbourg, n’aura pas lieu. 

Vendredi 6 septembre, les organisateurs ont cédé aux pressions exercées par plusieurs collectifs propalestiniens, annulant l’événement à la dernière minute.
Dans un communiqué publié sur Facebook et Instagram, les cinémas Star, responsables de l'organisation, dénoncent ces « pressions » comme un ultimatum.

Des forces opposées s’affrontent

Strasbourg, cette ville autrefois symbole de la réconciliation européenne, est désormais le théâtre d'une confrontation idéologique sans merci.
Derrière les murs des universités, dans les arènes des réseaux sociaux, les mots deviennent armes.

Le comité Palestine-Unistras, AES-Alternative Étudiante Strasbourg, Marches Palestine 67, Jeune garde Strasbourg, le collectif Palestine 67 et le Collectif Judéo-Arabe et citoyen pour la Palestine ont tous appelé au boycott de l’événement. 

Une campagne de mails, ininterrompue, a exigé son annulation.
Cette pression est devenue insupportable.

Le silence d’une Europe qui vacille

En juin déjà, le festival avait été repoussé à septembre pour des « raisons sécuritaires ».
L'ombre des menaces pesait lourdement sur les trois jours de projection prévus. Finalement, l'incapacité de maintenir l'événement révèle un malaise plus profond : une Europe incapable de se positionner face aux conflits qui la traversent, et qui préfère le repli sur soi à l’affrontement des idées.

 

Une vague d’indignation sur les réseaux

L'annonce de l'annulation a déclenché un torrent de réactions sur les réseaux sociaux. 

Le président de la région Grand Est, Franck Leroy, a dénoncé l’action de « quelques associations qui se disent ‘propalestiniennes’ ». Il y a dans cette phrase toute l’ambiguïté de notre époque : des mots creux pour une situation dont personne ne veut vraiment prendre la mesure. 

La polarisation s’accentue, les fractures se creusent, et Strasbourg, ville symbole, devient le microcosme d’une Europe en déclin

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)