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samedi 21 septembre 2024

Arrestation de Gabriel D. à Bondy : la cour d’appel ratifie le non-lieu pour le policier en question

 

Arrestation à Bondy : la justice et ses ambiguïtés

La cour d’appel confirme le non-lieu pour le policier dans l’affaire de Gabriel D. La seconde relaxe de la semaine pour un policier mis en cause dans une affaire.

 

une décision de la cour, un non-lieu pesant

Le 10 septembre, la cour d’appel de Paris a tranché, avec une froideur bureaucratique, sur le sort d’un policier impliqué dans l’arrestation de Gabriel D., un adolescent de 14 ans.
Le non-lieu, prononcé précédemment, a été confirmé, écartant toute possibilité de jugement pour le fonctionnaire. 

Une décision qui laisse dans l’ombre les enjeux d’une affaire aux ramifications complexes.

 

la nuit fatidique de mai 2020

Tout commence dans la nuit du 25 au 26 mai 2020, à Bondy, lorsque Gabriel est interpellé pour avoir tenté de voler un scooter. Il aurait, selon ses dires, subi des violences policières : des coups de pieds au visage, alors qu’il était à terre, maîtrisé, menotté.
Un récit qui évoque la brutalité d’un système.

 

la version policière, un écho à la défense

La source policière, quant à elle, se veut rassurante. Selon elle, Gabriel aurait chuté avant de devenir récalcitrant. Un élan de contestation qui transforme une simple interpellation en une scène de conflit où la vérité se dilue dans les versions.
Les blessures de l’adolescent, une fracture de la mâchoire, ajoutent du poids à ce drame personnel, suscitant débats et indignation.

 

la bataille judiciaire, un combat inachevé

La gravité des blessures, décrites par un médecin comme nécessitant 30 jours d’ITT, laisse peu de place à l’indifférence.
Le policier, mis en examen pour violences volontaires, se voit, lui, protégé par le statut ambigu d’un non-lieu.
L’affaire, marquée par une ordonnance de décembre 2023, soulève des questions sur la légitimité des forces de l’ordre et la perception de la justice.

 

un dernier recours, une lutte sans fin

L’avocat de Gabriel, par un acte de défi, a décidé de se pourvoir en cassation.
Une démarche qui témoigne de l’insatisfaction face à un système judiciaire jugé insuffisant. 

Deux mondes se confrontent : celui de la famille de Gabriel, qui dénonce des violences injustifiées, et celui du policier, qui se drape dans la légalité de ses actions. 

Un pourvoi qui pourrait bien devenir le dernier rempart pour espérer un procès. 

Votre opinion compte. Partagez vos réflexions en laissant un commentaire via le lien ci-dessous.

jeudi 19 septembre 2024

VIDEO CHOC : Un policier municipal percuté par un chauffard au volant d’une voiture volée !

 Peugeot 208

Yvelines : Un policier percuté par un chauffard en fuite au volant d’une voiture volée

Un contrôle routier qui vire à la catastrophe

Ce mercredi après-midi, au Chesnay, la banalité d’un contrôle routier se transforme en un drame frappant. Un policier municipal de 50 ans, engagé dans une opération de routine, se retrouve face à un automobiliste insouciant au volant d’une Peugeot 208 volée. 

Le moment, capté par un témoin, rappelle que la violence peut surgir à tout instant, même au cœur des activités les plus ordinaires.
La scène, brutale et sans pitié, est rapidement relayée sur les réseaux sociaux, témoignant d’une société en proie à l’inquiétude, où chaque interaction avec l’autorité peut se transformer en un affrontement sanglant.

Le choc de la réalité

Lorsque le policier tente d’intercepter le véhicule, le chauffard choisit la fuite, percutant de plein fouet l’agent. La violence du choc projette le fonctionnaire sur une voiture garée, le tout dans une indifférence tragique à la vie humaine. Les blessures, bien que décrites comme « importantes » mais non mortelles, laissent des séquelles invisibles, des traumatismes qui hantent non seulement le policier, mais aussi ses collègues, témoins d’un moment devenu inoubliable.

Une traque effrénée

Après avoir pris la fuite, le suspect se pense peut-être en sécurité, mais il ne mesure pas l’efficacité des forces de l’ordre.
Grâce à la géolocalisation de la voiture volée, les policiers parviennent à le retrouver rapidement sur le périphérique parisien.
À 17h45, près de la porte de Sèvres, il est intercepté par les policiers à moto de la Compagnie de sécurisation et d’intervention parisienne (CSI 75). 

Une arrestation qui, malgré son caractère inéluctable, rappelle les tensions croissantes entre la loi et ceux qui la bravent. La rapidité de l’intervention souligne une volonté de rétablir l’ordre, mais laisse entrevoir la fragilité de cette situation. 

Des découvertes inquiétantes

L’arrestation du chauffard révèle également une facette plus sombre de cette affaire.
Dans le véhicule, des sacs poubelles remplis de résine et d’herbe de cannabis sont découverts. Un élément supplémentaire qui alourdit le tableau déjà chaotique et pose des questions sur le profil de ce conducteur. 

Le suspect est désormais en garde à vue au commissariat du 15e arrondissement de Paris, tandis qu’une enquête s’engage pour déterminer les circonstances exactes de cet incident. 

La société, déjà troublée par ces violences, se retrouve face à un autre visage de la délinquance, un visage qui, comme tant d’autres, émerge des ombres.

Sources : Actu17


Bavure policière : deux policiers condamnés et suspendus après une garde à vue marquée par des violences

 

Paris : La déchéance tranquille des forces de l’ordre – deux policiers condamnés et interdits d’exercer

Un épisode banal de violence policière

Le 17 septembre, deux policiers ont été condamnés pour un incident survenu lors d'une garde à vue qui a dégénéré dans un commissariat du VIIIe arrondissement de Paris. 

L’affaire, captée par des caméras de vidéosurveillance, s'inscrit tristement dans la continuité des dérives quotidiennes d'une institution à bout de souffle.
Ce genre de fait divers, répété ad nauseam, laisse un goût amer, celui d’une impunité qui se fissure lentement, mais sûrement. 

Les policiers, censés incarner la loi, se retrouvent, une fois encore, de l'autre côté de celle-ci, leurs actes épiés, jugés, condamnés dans une salle de tribunal presque vide, aussi vide que leur promesse de servir et protéger.

Une violence presque mécanique

Le 8 octobre 2023, un homme, arrêté pour une conduite en état d’ébriété et outrage, se retrouve menotté à un banc dans une salle d’attente. Là encore, la scène est d’une banalité désespérante : l’individu, enragé par l’absurdité de la situation, frappe contre une paroi, insulte les policiers et crache. 

C’est ici que tout dérape, ou plutôt, tout suit une pente inéluctable. Yassine I. et Jorick P., les deux policiers mis en cause, interviennent. Ils ne tentent pas de calmer la situation. Ils ne réfléchissent pas. Ils frappent. 

Le rapport des faits est clinique, dénué de passion : l’un saisit la victime par le cou et la projette contre le mur ; l’autre lui assène une série de coups de poing au ventre, suivis d'un coup de genou.
Rien de surprenant, rien d’inédit, juste une violence qui coule, froide et méthodique, sans remords, sans éclat. 

La victime, hospitalisée, s’en tire avec trois côtes cassées et dix jours d’incapacité de travail. Les coups portés, eux, resteront impunis dans les mémoires. À l’ère des écrans, même la brutalité devient un spectacle anonyme.

Une justice sans illusion

Face à ces images de violence disproportionnée, la justice s’est, pour une fois, saisie du dossier avec une rigueur apparente. Le verdict tombe, presque indifférent au climat actuel : 30 mois de prison avec sursis pour Yassine I., 24 mois pour Jorick P. 

L’interdiction d’exercer suit, mais elle aussi est provisoire.
Deux ans pour l’un, quatre ans pour l’autre. Rien de définitif, rien qui marque une rupture réelle. Les juges, prudents, ne suivent même pas les réquisitions plus sévères du parquet, comme si l'institution judiciaire elle-même redoutait de trop sévir contre ses propres chiens de garde. 

L’ironie dans tout cela, c’est que ces policiers condamnés retourneront probablement un jour au service, peut-être dans l’indifférence, peut-être dans un autre commissariat où la violence continuera de s'exercer, souterraine, invisible, jusqu’à la prochaine vidéo de surveillance, jusqu’au prochain article de presse. 

La roue tourne, inlassablement.

vendredi 13 septembre 2024

Révélations sur le défilé olympique à 5 millions d’euros : une fête de trop dans un contexte de caisses vides !

 

Défilé olympique sur les Champs-Élysées : le coût exorbitant d'une fête en temps de crise Un événement coûteux sur fond de crise économique et sociale : le défilé olympique de Paris

Une parade à 5 millions d’euros, l'État plonge dans les caisses vides

La parade olympique prévue samedi 14 septembre sur les Champs-Élysées sera un événement grandiose mais controversé. Selon le Canard Enchaîné, l’Élysée aurait dû puiser dans les maigres réserves de l'audiovisuel public pour financer les 5 millions d'euros nécessaires à cette célébration

Une décision qui arrive dans un contexte de rigueur budgétaire et d'incertitudes économiques. L’événement réunira environ 70 000 spectateurs sur l'avenue mythique, où déambuleront les athlètes des Jeux olympiques et paralympiques. La fête culminera avec un concert gratuit à la place de l’Étoile, une fête coûteuse qui suscite déjà l’indignation.

Macron, une promesse d'éclat après un été sportif

Emmanuel Macron, fidèle à son goût pour les grandes célébrations publiques, avait annoncé le principe de cette parade pendant les JO. La parade aura lieu moins d'une semaine après la clôture des Jeux paralympiques, concluant ainsi un été de festivités sportives qui, malgré son succès, a vidé les caisses de l’État. 

À quoi bon ce moment collectif alors que les difficultés s'accumulent et que les revendications sociales se font de plus en plus pressantes ?

Une parade entre glorification des athlètes et décors de crise

Derrière la célébration des athlètes, un autre défilé s'annonce. 

Celui des acteurs des Jeux : bénévoles, agents de la préfecture, employés de la mairie de Paris, ils seront entre 8 000 et 10 000 à fouler l'avenue parisienne. Une avenue souvent symbole de gloire, aujourd'hui métamorphosée en scène de réjouissances étatiques à grand frais. Les athlètes remonteront l'avenue entre 16h et 18h, avant d’être décorés en plein air. 

Un hommage qui, s’il satisfait l’ego des participants, ne parvient pas à masquer le sentiment d'incohérence : pourquoi une telle démonstration de faste quand les temps appellent à la sobriété ?

Podium géant et scène d'anneaux : l'excès comme réponse au malaise social

Un podium de 300 mètres entre l'avenue George V et la place de l’Étoile, une scène en forme d’anneau autour de l’Arc de Triomphe pour accueillir le concert qui s’étendra jusqu’à minuit. 

Ce spectacle démesuré révèle l’ironie d’une France qui célèbre ses héros sportifs tout en faisant des coupes drastiques dans d'autres secteurs publics. 

Les places, limitées à 70 000 spectateurs, devront être réservées en ligne, mais le premier arrivé sera le premier servi – une allocation qui résonne curieusement avec la réalité actuelle : de plus en plus de citoyens se battent pour une part toujours plus petite du gâteau.

mercredi 11 septembre 2024

Appel à l'Intifada à Paris lors d'une manifestation Pro-Palestinienne

 Intifada

Appel à l’Intifada : une manifestation Pro-Palestinienne enflamme Paris

Un Dimanche sous tension,place de la nation...
Dimanche 8 septembre, au cœur de Paris, la place de la Nation devient le théâtre d’un nouvel affrontement symbolique. 

Sous le slogan « 11 mois de génocide…stop ! », un rassemblement pro-palestinien prend une tournure inattendue.
Elias d’Imzalène, visage connu des cercles islamistes et fondateur du site « Islam et Info », prend la parole.
Son message est clair : il appelle les Parisiens à mener l’« intifada » sur le sol français, à partir de leurs quartiers, de leurs banlieues. (Une révolte contre un régime oppresseur ou un ennemi étranger ...)

 
L’atmosphère est électrique, une foule qui l’écoute, qui l’acclame, qui semble prête à s’embraser.

Elias d’Imzalène, militant radical sous surveillance

D’Imzalène n’est pas un inconnu. Fiché S depuis 2021, il s’affiche comme un « influenceur communautaire et politique musulman », une figure controversée dans le paysage islamiste.
Son nom apparaît dans une note des renseignements de 2017, lorsqu’une mosquée de Torcy est fermée pour radicalisme. 

Désormais, il veut faire de Paris le point de départ d’un soulèvement. « La voie de la libération… démarre de Paris », scande-t-il, liant le destin de la capitale française à celui de Jérusalem.
Ses mots résonnent comme un défi aux autorités, un appel à l'action directe.

Un discours détonnant, relayé sur les réseaux sociaux

Les propos d’Imzalène ne se contentent pas de provoquer sur place ; ils sont filmés, diffusés massivement sur les réseaux sociaux.
L’humoriste Sophia Aram relaie la vidéo sur sa page, attisant encore les réactions.
Ses déclarations sont claires : « Le génocide a des complices... Ils s’appellent Macron, Biden... » Il les accuse de voler les élections, de voler la liberté. Un langage sans ambiguïté, une rhétorique incendiaire qui ne laisse aucune place à l'interprétation.

Des conséquences juridiques en vue

Ce lundi 9 septembre, les répercussions ne se font pas attendre.
L’association LEA, qui milite pour l’égalité et contre le racisme, annonce avoir saisi le procureur de la République. 

Laurent de Béchade, son président, prend position publiquement : « On ne manifeste jamais pour la paix lorsqu’on appelle à prendre les armes ».
Un acte de dénonciation qui cherche à rappeler les limites du discours militant dans l’espace public. L'affaire pourrait bien connaître des suites judiciaires.

Une alliance politique improbable

Elias d’Imzalène n’était pas seul. Sur une story Instagram, il défile aux côtés de Rima Hassan, eurodéputée de La France Insoumise, militante active de la cause palestinienne.
Ensemble, ils forment une alliance improbable, croisant leurs chemins entre deux rassemblements politiques à Paris. 

L’image de cette union ponctue le week-end de manière troublante, posant la question d’un rapprochement entre différentes formes de radicalité.

dimanche 8 septembre 2024

Comment la domination afghane sur les commerces parisiens empoisonne la vie des habitants

 

Paris, 18ᵉ arrondissement : une rue sous emprise d'une sorte de mafia afghane et la violence au quotidien...

Une rue sous tension permanente...
Dans le nord de Paris, rue Marx Dormoy, un étrange théâtre de violence se déploie chaque jour sous les yeux fatigués des riverains.

La communauté afghane, très présente dans ce quartier du 18ᵉ arrondissement, semble avoir pris le contrôle des commerces et des trottoirs. La semaine dernière encore, deux gangs s'affrontaient en plein jour à coups de machettes et de bâtons, transformant la rue en un champ de bataille urbain. 

Les habitants, pris en otage par cette violence inouïe, tentent de survivre dans un quotidien qui ne leur laisse aucun répit.

Des rixes en plein jour, une routine insoutenable

Samedi, entre les stations de métro La Chapelle et Marx Dormoy, une quarantaine de ressortissants afghans se sont affrontés.
Des bâtons, des palettes, des machettes... rien n’a été épargné. Sept blessés, dont un grave, et ce n’est qu’un nouvel épisode dans une série sans fin de violences.
Le trafic, omniprésent, pourrit la vie des habitants et des commerçants qui n’osent plus espérer de répit.
La rue est un territoire de guerre, où chacun redoute la prochaine explosion.


Un quotidien marqué par la peur et l'épuisement

Les riverains parlent d’une lassitude sans fond. "Le trottoir est pris par ceux qui vendent des baskets et des cigarettes. Il y a des luttes de clans et on se demande quand ça va s'arrêter." Les mots résonnent comme une plainte lancinante, un désespoir sourd.
La crainte est devenue une compagne quotidienne, un bruit de fond dans cette rue où rien ne semble devoir changer.

 

Les commerçants pris au piège

Le sentiment est partagé par les commerçants, eux aussi pris au piège de cette spirale de violence.
"C'est usant. Ça fait des années que ça dure, cette histoire de violence. On n'arrive plus à travailler sereinement. J'ai des caissières qui ont subi des agressions sexuelles. Je vous assure qu'on vient avec la boule au ventre", confie un patron de supermarché, la voix éteinte par l'épuisement. 

La tension est palpable, comme une ombre qui s'étend sur le quartier.

Soupçons de blanchiment d'argent et volonté de fuite

Il y a aussi des murmures, des rumeurs qui circulent entre les murs des boutiques. 

Une mafia afghane qui blanchirait de l'argent, qui rachèterait en liquide des commerces de la rue Marx Dormoy.
"C'est un discours qu'on entend dans le quartier. Tout le monde est au courant de cette histoire de cash. Il y a des commerçants qui ont été approchés. Il y a une histoire d'argent, ça vient de trafic", explique un commerçant, désabusé. 

Pour beaucoup, il ne reste qu'une seule issue : vendre et fuir au plus vite cette rue gangrenée.

Sources : Europe1

samedi 7 septembre 2024

Un prédateur enfin sous les verrous : les mystères du Bois de Vincennes dévoilés

 

Dans l'ombre du Bois de Vincennes : l'homme qui terrifiait Paris

Un climat de peur au cœur de la capitale...
Il s’avançait dans le bois de Vincennes comme un prédateur dans une jungle urbaine, à l'affût d'une nouvelle proie. 

Depuis des mois, l'inquiétude sourde rampait dans les rues adjacentes, parmi les joggeuses et les passants du crépuscule.
Le 22 août dernier, cet homme, soupçonné de viols, de tentatives de viol, d'agressions et d'exhibitions sexuelles, a été enfin interpellé par le 2ème district de police judiciaire.
Une information confirmée suite à une enquête relayée initialement par TF1.

Un criminel récidiviste sous les projecteurs

Deux jours après son arrestation, le 24 août, cet homme, né en 1978 dans le Val-de-Marne, a été mis en examen par un juge d’instruction parisien, avant d’être placé en détention provisoire. 

Déjà condamné en décembre 2015 par la cour d'assises du Val-de-Marne pour des faits similaires, son passé le rattrape. La justice s'interroge aujourd'hui sur le nombre exact de victimes, cherchant à déterminer l'étendue des ravages laissés par ses actes.

Un mode opératoire bien rodé

Sept faits lui sont reprochés : agressions sexuelles, viols, et exhibitions répétées entre septembre 2023 et août 2024. 

Toujours le même schéma : un visage dissimulé derrière un masque chirurgical, des gestes répétés, une attaque rapide. Les témoignages convergent, les descriptions se ressemblent. Un même homme, toujours. L'enquête a été accélérée par la multiplication des signalements, créant une traînée de poudre dans les bureaux du 2ème DPJ.

L'attaque du 19 août : un tournant décisif

Le 19 août, la police du 12ème arrondissement a été alertée par des militaires de l'opération Sentinelle. Ils avaient recueilli une jeune femme, sourde et muette, blessée et en état de choc. Elle racontait, à sa manière, une agression violente, interrompue de justesse. 

À partir de là, tout s’est enchaîné. Les enquêteurs ont exploité les images de vidéosurveillance et trouvé des correspondances avec un autre viol signalé en mai, perpétré par un homme au profil similaire.

Les témoignages qui s'accumulent

Fin mai, la directrice de l’Atelier de Paris, une institution nichée au cœur du bois, avait également alerté sur plusieurs agressions commises sur des femmes de son établissement. 

Les langues se sont déliées, d'autres témoignages sont venus s'ajouter. Peu à peu, les pièces du puzzle se sont mises en place.

Le verdict de l’expert : une responsabilité sans équivoque

Arrêté au petit matin du 22 août dans le magasin où il travaillait comme préparateur de commandes, le suspect a été soumis à un examen psychiatrique en garde à vue. 

Le diagnostic est tombé : responsable pénalement. Le 24 août, il a été présenté devant un juge d’instruction et placé en détention provisoire, tandis qu'une information judiciaire était ouverte.

Agression au cutter dans un parking parisien : tous les détails sur la cavale sanglante d’un voleur en fuite

 

Violence ordinaire : une agression au cutter en plein Paris

Une découverte macabre dans le 17e arrondissement le vendredi 6 septembre 2024...
Le matin parisien avait à peine commencé lorsque l’horreur s’est invitée dans un parking du 17e arrondissement. 

C’était une matinée ordinaire, comme les autres, jusqu’à ce qu’un passant, anonyme, alerte la police : une femme, blessée à la gorge, gisait sur la voie publique, rue Jouffroy d’Abbans. 

Quand les autorités sont arrivées sur place, elles ont découvert une scène qui laisse peu de place à l'espoir. Une femme, née en 1971, assaillie par un individu armé d’un cutter, souffrant de plusieurs plaies profondes. La police, dans sa froideur professionnelle, parlerait sans doute de "lésions non létales".

Le pronostic vital n'est pas engagé, mais les cicatrices, elles, seront longues à disparaître.

Un acte brutal, une fuite désespérée

Tout s’est passé rapidement, dans cette rue qui pourtant, d’habitude, somnole. Aux alentours de 8h15, la femme se trouvait dans un parking lorsqu’elle a été attaquée au cutter, à trois reprises au moins, selon les marques présentes sur son cou.
Des gestes précis, presque calculés. Après l’avoir blessée, le suspect l’aurait jetée sur la banquette arrière de son propre véhicule, avant de prendre la fuite avec elle à bord. L’idée, probablement, d’un vol rapide qui tourne mal.

Mais Paris ne se laisse pas facilement dompter.
À peine sorti du parking, le voleur a percuté un taxi. Le chauffeur, témoin inattendu, a pris la décision instinctive de se lancer à sa poursuite. Le suspense n’a pas duré longtemps : les deux véhicules se sont rapidement retrouvés bloqués dans une rue étroite.

La fuite à pieds d'un agresseur sans visage

Le suspect, acculé, a abandonné la voiture.
La victime, encore sous le choc, a hurlé à l’aide, sa voix résonnant dans la matinée grise, un appel désespéré dans une ville qui souvent n’écoute pas. 

Heureusement, un gardien d'immeuble a entendu ses cris, a accouru et l’a aidée à sortir de l’enfer métallique où elle avait été jetée. Pendant ce temps, l’agresseur, sans nom, sans visage, s’est volatilisé dans la foule, prenant la fuite à pieds.

Les rues de Paris ont repris leur rythme. Mais pour combien de temps ?

vendredi 6 septembre 2024

Anne Hidalgo souhaite conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel jusqu’en 2028

anne hidalgo tour eiffel jo 

Les Jeux éternels : Anne Hidalgo rêve de prolonger l'éclat olympique jusqu'en 2028

Il y a quelque chose de désespérément persistant chez les édiles parisiens, une tendance à vouloir graver l'éphémère dans le marbre, à prolonger le scintillement d'un instant de gloire.

Ce vendredi, Anne Hidalgo a révélé son dernier caprice : conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel, ce symbole monumental de l'identité française, jusqu’en 2028. 

Comme si cette ville, où le passé se dispute sans cesse avec le présent, avait besoin d’une nouvelle empreinte.

L’idée n’est pas nouvelle, mais elle persiste. Anne Hidalgo, lors d’une conférence de presse, a tenté de justifier cette étrange obsession : "La proposition que j’ai faite pour les anneaux et les Agitos consiste à dire que, jusqu’en 2028, nous laisserons les anneaux sur la tour Eiffel et les Agitos sur les Champs-Elysées. Et en 2028, on verra. Peut-être qu’après 2028, ils resteront. Peut-être pas."

 Comme toujours, les projets sont flous, les intentions opaques. Il s’agit avant tout d’entretenir la lueur d’un événement déjà passé, d’un moment déjà disparu.

Les réactions, comme souvent dans cette république fatiguée, ne se sont pas fait attendre. Rachida Dati, opposante historique et ministre de la Culture, a immédiatement exigé des "consultations".
Ce n’est pas seulement une question de goût, mais un enjeu politique. Car ici, tout est politique, même la couleur des anneaux accrochés à la vieille dame de fer.

Quant à la vasque olympique, vestige de ces Jeux passés, Hidalgo ne veut pas non plus la laisser s’éteindre.
"Nous sommes très favorables à ce que la vasque reste," dit-elle, presque comme une prière, espérant convaincre l'État de rejoindre son rêve de pérennité.
 

C’est ainsi, dans cette ville où tout change et rien ne change vraiment, que les traces des Jeux olympiques pourraient continuer à hanter le paysage, longtemps après que les derniers athlètes auront plié bagage.

Mis en examen pour trafic d’influence de l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale : Hugues Renson

 

Hugues Renson : Le crépuscule d’un pouvoir sous influence

L’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, Hugues Renson, figure montante du macronisme, est désormais happé par la tempête. 

Mis en examen pour trafic d’influence, le voilà au centre d’un dossier où le pouvoir, le sport et les privilèges se mêlent dans une danse trouble. 

À 46 ans, après avoir été député de Paris et secrétaire général d’EDF Hydro, Renson se retrouve face à la justice, dans une affaire qui pourrait bien marquer la fin d’une carrière politique bâtie à l’ombre de l’Élysée.

Les faits sont là, implacables, égrenés par l’instruction : des places pour assister aux matchs du PSG, des faveurs pour ses proches, et même des demandes d’emplois au sein du club de la capitale. Tout un réseau de privilèges et d’influence, tissé dans l’obscurité des corridors du pouvoir. En contrepartie, il aurait, selon l’enquête, utilisé son « influence réelle ou supposée » pour obtenir des décisions favorables à l’égard du club détenu par le Qatar : visas pour le personnel, autorisations pour un centre d'entraînement, ou encore l’ouverture d’une salle de sport pour la filiale judo du PSG.

L'affaire, tentaculaire, remonte à l'été 2021. 

Une enquête complexe, où s’entremêlent les noms d’anciens policiers, de lobbyistes et de personnalités du club. Tous semblent avoir participé à cet échange de bons procédés, ce marchandage discret où chaque faveur accordée appelait une autre, où les gains se partageaient sous le manteau, toujours avec le PSG en toile de fond.

Pourtant, Hugues Renson nie en bloc. 

« Il n’a commis aucun acte illégal dans le cadre de ses missions », assure son avocat, Me Mario Stasi. Mais qui peut encore croire à l’innocence dans ce monde où l’influence et les privilèges se troquent aussi facilement que des cartes de collection ?

L’homme, qui avait fondé un groupe informel de députés « amis du PSG », pensait peut-être que les choses resteraient discrètes, comme dans ces salons feutrés où l’on chuchote plus qu’on ne parle, où chaque mot est pesé, chaque geste mesuré. Mais aujourd’hui, le silence est rompu, et c’est toute une mécanique du pouvoir qui est exposée, mise à nu.

L’image de Renson, celle d’un élu au-dessus de tout soupçon, s’effrite. Le voilà réduit à cette figure trop familière de l’homme public pris dans la toile des arrangements secrets, des amitiés douteuses, des faveurs indécentes. À la croisée des chemins, entre le crépuscule et la nuit noire, reste à savoir s’il trouvera encore des soutiens dans ce monde qui l’a vu grandir.

Et la justice, elle, avancera, implacable. 

Parce que derrière chaque place offerte, chaque avantage concédé, chaque décision influencée, il y a l’écho d’un pays qui regarde, écœuré, les coulisses d’un pouvoir qu’on croyait peut-être plus vertueux. Mais ici, tout semble désormais permis.

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)