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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio

Un prédateur enfin sous les verrous : les mystères du Bois de Vincennes dévoilés

 

Dans l'ombre du Bois de Vincennes : l'homme qui terrifiait Paris

Un climat de peur au cœur de la capitale...
Il s’avançait dans le bois de Vincennes comme un prédateur dans une jungle urbaine, à l'affût d'une nouvelle proie. 

Depuis des mois, l'inquiétude sourde rampait dans les rues adjacentes, parmi les joggeuses et les passants du crépuscule.
Le 22 août dernier, cet homme, soupçonné de viols, de tentatives de viol, d'agressions et d'exhibitions sexuelles, a été enfin interpellé par le 2ème district de police judiciaire.
Une information confirmée suite à une enquête relayée initialement par TF1.

Un criminel récidiviste sous les projecteurs

Deux jours après son arrestation, le 24 août, cet homme, né en 1978 dans le Val-de-Marne, a été mis en examen par un juge d’instruction parisien, avant d’être placé en détention provisoire. 

Déjà condamné en décembre 2015 par la cour d'assises du Val-de-Marne pour des faits similaires, son passé le rattrape. La justice s'interroge aujourd'hui sur le nombre exact de victimes, cherchant à déterminer l'étendue des ravages laissés par ses actes.

Un mode opératoire bien rodé

Sept faits lui sont reprochés : agressions sexuelles, viols, et exhibitions répétées entre septembre 2023 et août 2024. 

Toujours le même schéma : un visage dissimulé derrière un masque chirurgical, des gestes répétés, une attaque rapide. Les témoignages convergent, les descriptions se ressemblent. Un même homme, toujours. L'enquête a été accélérée par la multiplication des signalements, créant une traînée de poudre dans les bureaux du 2ème DPJ.

L'attaque du 19 août : un tournant décisif

Le 19 août, la police du 12ème arrondissement a été alertée par des militaires de l'opération Sentinelle. Ils avaient recueilli une jeune femme, sourde et muette, blessée et en état de choc. Elle racontait, à sa manière, une agression violente, interrompue de justesse. 

À partir de là, tout s’est enchaîné. Les enquêteurs ont exploité les images de vidéosurveillance et trouvé des correspondances avec un autre viol signalé en mai, perpétré par un homme au profil similaire.

Les témoignages qui s'accumulent

Fin mai, la directrice de l’Atelier de Paris, une institution nichée au cœur du bois, avait également alerté sur plusieurs agressions commises sur des femmes de son établissement. 

Les langues se sont déliées, d'autres témoignages sont venus s'ajouter. Peu à peu, les pièces du puzzle se sont mises en place.

Le verdict de l’expert : une responsabilité sans équivoque

Arrêté au petit matin du 22 août dans le magasin où il travaillait comme préparateur de commandes, le suspect a été soumis à un examen psychiatrique en garde à vue. 

Le diagnostic est tombé : responsable pénalement. Le 24 août, il a été présenté devant un juge d’instruction et placé en détention provisoire, tandis qu'une information judiciaire était ouverte.

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

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La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

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On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

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JDF (Journal des Fous)