Dans l'ombre du Bois de Vincennes : l'homme qui terrifiait Paris
Un climat de peur au cœur de la capitale...
Il s’avançait dans le bois de Vincennes comme un prédateur dans une jungle urbaine, à l'affût d'une nouvelle proie.
Le 22 août dernier, cet homme, soupçonné de viols, de tentatives de viol, d'agressions et d'exhibitions sexuelles, a été enfin interpellé par le 2ème district de police judiciaire.
Une information confirmée suite à une enquête relayée initialement par TF1.
Un criminel récidiviste sous les projecteurs
Deux jours après son arrestation, le 24 août, cet homme, né en 1978 dans le Val-de-Marne, a été mis en examen par un juge d’instruction parisien, avant d’être placé en détention provisoire.
Déjà condamné en décembre 2015 par la cour d'assises du Val-de-Marne pour des faits similaires, son passé le rattrape. La justice s'interroge aujourd'hui sur le nombre exact de victimes, cherchant à déterminer l'étendue des ravages laissés par ses actes.
Un mode opératoire bien rodé
Sept faits lui sont reprochés : agressions sexuelles, viols, et exhibitions répétées entre septembre 2023 et août 2024.
Toujours le même schéma : un visage dissimulé derrière un masque chirurgical, des gestes répétés, une attaque rapide. Les témoignages convergent, les descriptions se ressemblent. Un même homme, toujours. L'enquête a été accélérée par la multiplication des signalements, créant une traînée de poudre dans les bureaux du 2ème DPJ.
L'attaque du 19 août : un tournant décisif
Le 19 août, la police du 12ème arrondissement a été alertée par des militaires de l'opération Sentinelle. Ils avaient recueilli une jeune femme, sourde et muette, blessée et en état de choc. Elle racontait, à sa manière, une agression violente, interrompue de justesse.
À partir de là, tout s’est enchaîné. Les enquêteurs ont exploité les images de vidéosurveillance et trouvé des correspondances avec un autre viol signalé en mai, perpétré par un homme au profil similaire.
Les témoignages qui s'accumulent
Fin mai, la directrice de l’Atelier de Paris, une institution nichée au cœur du bois, avait également alerté sur plusieurs agressions commises sur des femmes de son établissement.
Les langues se sont déliées, d'autres témoignages sont venus s'ajouter. Peu à peu, les pièces du puzzle se sont mises en place.
Le verdict de l’expert : une responsabilité sans équivoque
Arrêté au petit matin du 22 août dans le magasin où il travaillait comme préparateur de commandes, le suspect a été soumis à un examen psychiatrique en garde à vue.
Le diagnostic est tombé : responsable pénalement. Le 24 août, il a été présenté devant un juge d’instruction et placé en détention provisoire, tandis qu'une information judiciaire était ouverte.
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