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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio...

Hyères : La Chambre régionale des comptes dénonce les dysfonctionnements critiques

 

Hyères : la Chambre régionale des comptes dévoile les failles d'une gestion municipale calamiteuse

La tension à son comble au conseil municipal

Le conseil municipal de Hyères, le vendredi 6 septembre, s’est tenu dans une atmosphère aussi électrique que ce qui était en jeu était révélateur.
Au cœur du débat, le rapport définitif de la Chambre régionale des comptes (CRC) sur la commune depuis 2018, avec une attention particulière portée sur le scandaleux chantier de réhabilitation du port de plaisance

Ce projet, coûteux et chaotique, est devenu le théâtre d'accusations contre Jean-Pierre Giran, le nouveau maire de Hyères, récemment installé après le départ tumultueux d’Hubert Falco à la tête de TPM.
Falco, on le sait, avait été lourdement condamné pour avoir abusé des fonds publics à des fins personnelles, une affaire qui a laissé des cicatrices indélébiles sur la réputation politique de la région. 

L’ancien président avait écopé de 18 mois de prison avec sursis et de cinq ans d’inéligibilité. Son successeur, Giran, semble suivre une voie similaire, bien que son visage soit encore intact des critiques publiques, pour l’instant.

Des irrégularités flagrantes sur le chantier

Le chantier du port de plaisance, avec ses 6 millions d’euros engloutis, s’est transformé en un labyrinthe d’irrégularités : faux documents, surfacturations, travaux et commandes non conformes…  

Les contribuables ont payé le prix fort pour une œuvre inachevée.
Les révélations du Gabian déchaîné ont exposé cette mascarade avec une précision qui ferait rougir un comptable du Ministère des Finances. 

Médiapart, dans un article percutant, a exposé la situation avec un titre évocateur : « Un maire éreinté pour de l’argent dilapidé ».
Dans la même veine, le quotidien Var Matin, le lendemain, a préféré une couverture plus neutre, intitulée « Le centre nautique encore au centre des débats »

Ce titre, désincarné, contraste avec l’ampleur des accusations : le maire, Jean-Pierre Giran, se défend de toute négligence, tandis que les élus de l’opposition expriment leur indignation, qualifiant la situation d’« infos alarmantes », de « gravité exceptionnelle » et d’« euphémisme » pour décrire leur stupéfaction.

Les répercussions d’une gestion défaillante

La Chambre régionale des comptes a mis en lumière des irrégularités massives : 500 000 euros ont disparu du marché sans justification, et le premier lot, représentant 75% du marché, a été attribué à un groupement d’entreprises douteuses. 

Les avenants attribués peu après l’attribution du marché en 2018 soulèvent des interrogations pressantes chez les magistrats. Le chantier, censé être terminé fin 2019, est toujours en cours.
Les retards, les malfaçons et les dysfonctionnements ont engendré des constats d’huissiers, des expertises, et des procès qui absorbent l'argent public comme une éponge. 

La réaction tardive du maire, en juin 2023, avec un signalement pénal au procureur de la République de Toulon, et un autre au procureur général de la Cour des comptes, révèle une gestion désastreuse. 

L’audition prévue des anciens cadres de la ville, dont le gendre du maire, en octobre, laisse présager que le meilleur reste à venir en matière de scandale municipal.

Commentaires

  1. Il est temps que les Hyèrois ouvrent les yeux ! Je ne comprend toujours pas comment un homme qui a été aussi incroyable en gestion de sa ville de Saint-cyr soit toujours toujours sollicité dans le var... vivement les prochaines éléctions municipales !

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)