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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio

La tragédie de Steve à Nantes : relaxe du commissaire

  L'absence et la tragédie : la relaxe du commissaire Le procès d'un homme, la mort d'un autre : réflexions sur l'indifférence. Deuxième relaxe d'un policier pour cette semaine. la nuit de la fête, la chute dans l'oubli La nuit du 21 au 22 juin 2019, dans cette ville que l’on croyait festive, un jeune homme, Steve Maia Caniço , sombra dans la Loire. Vingt-quatre ans. Une existence qu’il aurait pu vivre, un avenir qui s’éteint dans l’indifférence d’un monde occupé à célébrer des mélodies éphémères. Les forces de l’ordre, en quête d’une autorité vacillante, s’étaient déployées, des silhouettes autoritaires se détachant dans l’obscurité, projetant des ombres sur la vie d’un individu. l’humanité mise en jugement Grégoire Chassaing , le commissaire, jugé pour homicide involontaire, s'est retrouvé devant un tribunal, une scène de théâtre où le drame personnel s’entrelace avec les attentes sociétales. Ce procès, qui s'est étendu du 10 au 14 juin, avait la

Hyères : La Chambre régionale des comptes dénonce les dysfonctionnements critiques

  Hyères : la Chambre régionale des comptes dévoile les failles d'une gestion municipale calamiteuse La tension à son comble au conseil municipal Le conseil municipal de Hyères, le vendredi 6 septembre , s’est tenu dans une atmosphère aussi électrique que ce qui était en jeu était révélateur. Au cœur du débat, le rapport définitif de la Chambre régionale des comptes (CRC) sur la commune depuis 2018, avec une attention particulière portée sur le scandaleux chantier de réhabilitation du port de plaisance .  Ce projet, coûteux et chaotique, est devenu le théâtre d'accusations contre Jean-Pierre Giran , le nouveau maire de Hyères, récemment installé après le départ tumultueux d’Hubert Falco à la tête de TPM. Falco, on le sait, avait été lourdement condamné pour avoir abusé des fonds publics à des fins personnelles, une affaire qui a laissé des cicatrices indélébiles sur la réputation politique de la région.  L’ancien président avait écopé de 18 mois de prison avec sursis et de

Le maire de Hyères sur la sellette pour des millions dilapidés...

  Var : Un maire sur la sellette pour des millions dilapidés Encore un maire pris la main dans le sac, encore un de ces tristes feuilletons locaux où l’argent public s’éparpille comme feuilles au vent. À Hyères, Jean-Pierre Giran, l’ex-LR, se retrouve au centre d'un scandale que la Cour régionale des comptes de Paca vient de révéler dans un rapport cinglant, déniché par Mediapart .  Une histoire de faux documents, de surfacturations, de travaux bidons ou tout simplement inexistants, mais payés, bien entendu, par le contribuable. Imaginez un chantier à plus de 6 millions d’euros, des bâtiments officiellement rénovés qui, pourtant, menacent de tomber en ruines, et plus de 1,3 million d’euros dépensés en pure perte, pour des travaux qui n’ont jamais eu lieu. Vendredi 6 septembre 2024, à 14 heures, dans cette salle municipale où chaque chaise grince de malaise, Jean-Pierre Giran va devoir affronter les regards durs de ses collègues et, plus encore, l’indignation sourde de ses administr

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)