Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles associés au libellé mairie

Dernier article publié

La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio

Échirolles : Le Carrare, un immeuble de Grenoble gangrené par le trafic de drogue, déclaré inhabitable par la mairie !

Grenoble : La déchéance d’un immeuble à Échirolles, gangrené par le trafic de drogue Le Carrare, point de deal et symbole de l’impuissance urbaine, est déclaré inhabitable, condamnant ses habitants à l'exil.   Une lente descente aux enfers Il y a quelque chose d’inexorable dans la lente dégradation du Carrare, cet immeuble devenu l'épicentre d’un commerce illégal qui s’étend dans les recoins invisibles de l’agglomération grenobloise.  On parle d’un point de deal, mais on devrait plutôt évoquer un lieu de perdition, un endroit où les résidents, légaux ou illégaux, se retrouvent progressivement expulsés par une force plus puissante qu'eux, la drogue.  Ce mardi 24 septembre, l’immeuble a été officiellement déclaré inhabitable par la mairie d’Échirolles , une mesure qui sonne comme l’aveu d’un échec collectif. Une décision tardive face à une urgence devenue insoutenable Amandine Demore, maire communiste d’Échirolles, ne pouvait plus détourner le regard. Les années d'in

Orvault : La désillusion d'une politique écologiste face à l’effondrement de la sécurité municipale

Orvault : Quand la sécurité municipale s’effondre sous le poids d’une politique écologiste La ville d'Orvault, près de Nantes, est frappée par une crise de sécurité, avec un effectif policier réduit à seulement trois agents. Une situation alarmante Dans la commune d’Orvault, située au nord de Nantes, le tableau s’assombrit. Avec une population de 27 300 habitants , la ville écologiste, jadis prometteuse, ne peut se vanter que de trois policiers municipaux sur les neuf initialement prévus.   Comme le relate nos confrères du Figaro , Sébastien Arrouët, conseiller municipal d’opposition, n’hésite pas à fustiger cette situation dans un communiqué en forme de cri d’alarme : « Où sont passés les policiers municipaux ? ».  Le printemps dernier a marqué le début d’une hémorragie, laissant le corps municipal dépouillé de ses agents, tandis que les élus de centre-droit se délectent de cette débâcle. Les promesses oubliées Il est ironique de constater qu’au début de son mandat, le mai

Bastia : Tensions autour de l'accueil de SOS Méditerranée, la Corse refuse de devenir Lampedusa

  Bastia : SOS Méditerranée face à la tempête, la Corse refuse de devenir Lampedusa La polémique enfle autour de l'accueil de l'ONG en Corse, illustrant les tensions sur l'immigration. Un réseau de bénévoles sous tension Au cœur de la tempête méditerranéenne, l'ONG SOS Méditerranée a jeté l’ancre à Bastia pour y développer un premier réseau de bénévoles. Les dates, les 22 et 23 septembre, marquent une escale qui aurait dû être une fête de l'humanité, mais qui s’est rapidement transformée en champ de bataille verbal, nourri par des réactions politiques virulentes et des échanges enflammés sur les réseaux sociaux.   Réactions d'un mouvement identitaire Nicolas Battini, président du mouvement identitaire Mossa Palatina, n’a pas mâché ses mots. Sur X, il a clamé son opposition, fustigeant l'ONG pour son prétendu rôle dans un trafic d’êtres humains. La Corse, a-t-il insisté, ne sera jamais une petite Lampedusa : « Nous ferons tout pour marginaliser son ac

« Toujours plus de migrants » : la subvention de 130 000 euros à SOS Méditerranée crée la controverse au conseil municipal de marseille

  La subvention à SOS Méditerranée : un affrontement idéologique à marseille 130 000 euros pour les migrants : la polémique au conseil municipal L'électrochoc du conseil municipal Le conseil municipal de Marseille, ce vendredi 20 septembre, s’est transformé en une arène politique, où les tensions se cristallisent autour d’une somme, 130 000 euros, attribuée à une ONG . Loin d’être une simple question budgétaire, cette décision réveille des passions, des rancœurs, des discours déjà bien rodés.  Benoît Payan, le maire divers gauche, ne craint pas d'affronter le sujet épineux des migrants, sujet qui, comme une plaie ouverte, refuse de se cicatriser.   La droite en furie La proposition, en apparence innocente, a provoqué un scandale immédiat. « Vous voulez toujours plus de migrants », tonne Bernard Marandat, élu du Rassemblement national, comme si chaque mot était une arme. La majorité de gauche, agacée, répond par des répliques cinglantes, révélant l'angoisse d'une ba

Hyères : La Chambre régionale des comptes dénonce les dysfonctionnements critiques

  Hyères : la Chambre régionale des comptes dévoile les failles d'une gestion municipale calamiteuse La tension à son comble au conseil municipal Le conseil municipal de Hyères, le vendredi 6 septembre , s’est tenu dans une atmosphère aussi électrique que ce qui était en jeu était révélateur. Au cœur du débat, le rapport définitif de la Chambre régionale des comptes (CRC) sur la commune depuis 2018, avec une attention particulière portée sur le scandaleux chantier de réhabilitation du port de plaisance .  Ce projet, coûteux et chaotique, est devenu le théâtre d'accusations contre Jean-Pierre Giran , le nouveau maire de Hyères, récemment installé après le départ tumultueux d’Hubert Falco à la tête de TPM. Falco, on le sait, avait été lourdement condamné pour avoir abusé des fonds publics à des fins personnelles, une affaire qui a laissé des cicatrices indélébiles sur la réputation politique de la région.  L’ancien président avait écopé de 18 mois de prison avec sursis et de

Anne Hidalgo souhaite conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel jusqu’en 2028

  Les Jeux éternels : Anne Hidalgo rêve de prolonger l'éclat olympique jusqu'en 2028 Il y a quelque chose de désespérément persistant chez les édiles parisiens, une tendance à vouloir graver l'éphémère dans le marbre, à prolonger le scintillement d'un instant de gloire. Ce vendredi, Anne Hidalgo a révélé son dernier caprice : conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel, ce symbole monumental de l'identité française, jusqu’en 2028.  Comme si cette ville, où le passé se dispute sans cesse avec le présent, avait besoin d’une nouvelle empreinte. L’idée n’est pas nouvelle, mais elle persiste. Anne Hidalgo, lors d’une conférence de presse, a tenté de justifier cette étrange obsession : "La proposition que j’ai faite pour les anneaux et les Agitos consiste à dire que, jusqu’en 2028, nous laisserons les anneaux sur la tour Eiffel et les Agitos sur les Champs-Elysées. Et en 2028, on verra. Peut-être qu’après 2028, ils resteront. Peut-être pas."  Comme touj

Le maire de Hyères sur la sellette pour des millions dilapidés...

  Var : Un maire sur la sellette pour des millions dilapidés Encore un maire pris la main dans le sac, encore un de ces tristes feuilletons locaux où l’argent public s’éparpille comme feuilles au vent. À Hyères, Jean-Pierre Giran, l’ex-LR, se retrouve au centre d'un scandale que la Cour régionale des comptes de Paca vient de révéler dans un rapport cinglant, déniché par Mediapart .  Une histoire de faux documents, de surfacturations, de travaux bidons ou tout simplement inexistants, mais payés, bien entendu, par le contribuable. Imaginez un chantier à plus de 6 millions d’euros, des bâtiments officiellement rénovés qui, pourtant, menacent de tomber en ruines, et plus de 1,3 million d’euros dépensés en pure perte, pour des travaux qui n’ont jamais eu lieu. Vendredi 6 septembre 2024, à 14 heures, dans cette salle municipale où chaque chaise grince de malaise, Jean-Pierre Giran va devoir affronter les regards durs de ses collègues et, plus encore, l’indignation sourde de ses administr

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)