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Échirolles : Le Carrare, un immeuble de Grenoble gangrené par le trafic de drogue, déclaré inhabitable par la mairie !


Grenoble : La déchéance d’un immeuble à Échirolles, gangrené par le trafic de drogue

Le Carrare, point de deal et symbole de l’impuissance urbaine, est déclaré inhabitable, condamnant ses habitants à l'exil.

 

Une lente descente aux enfers

Il y a quelque chose d’inexorable dans la lente dégradation du Carrare, cet immeuble devenu l'épicentre d’un commerce illégal qui s’étend dans les recoins invisibles de l’agglomération grenobloise. 

On parle d’un point de deal, mais on devrait plutôt évoquer un lieu de perdition, un endroit où les résidents, légaux ou illégaux, se retrouvent progressivement expulsés par une force plus puissante qu'eux, la drogue. 

Ce mardi 24 septembre, l’immeuble a été officiellement déclaré inhabitable par la mairie d’Échirolles, une mesure qui sonne comme l’aveu d’un échec collectif.

Une décision tardive face à une urgence devenue insoutenable

Amandine Demore, maire communiste d’Échirolles, ne pouvait plus détourner le regard. Les années d'inaction, la lente agonie de ce bâtiment de 80 logements, ont abouti à cette décision brutale. 

« Tous les occupants » ont eu 72 heures pour plier bagage.
Ce n’est pas tant une expulsion qu’une libération, ou plutôt, une fuite face au danger.
Le Dauphiné Libéré, toujours prompt à couvrir ces drames urbains, décrit une situation devenue inextricable : l’électricité, le risque d’incendie, tout semblait vouloir précipiter la fin de cette tour.

Un danger omniprésent, des vies en suspens

Ce ne sont pas seulement les murs qui s’effondrent, mais aussi les vies qui s'y entassent.
Depuis janvier 2024, pas moins de 24 fusillades ont secoué Grenoble et ses environs. Des gangs s’entretuent pour le contrôle de territoires en déliquescence. 

Le Carrare n’est qu’une étape dans cette guerre invisible, où les habitants ne sont plus que des spectateurs impuissants d’un spectacle macabre qui leur échappe.

Un relogement qui n'efface pas la violence

Ce mardi, policiers et gendarmes ont frappé aux portes du Carrare.
Les visages, marqués par l’angoisse, se sont ouverts à cette réalité brutale. 

Quinze habitants, une minorité finalement, ont écouté les conseils des agents municipaux pour trouver un refuge temporaire.
Une solution qui, dans l'urgence, ne change rien à la peur, à l’impression persistante d’être abandonnés dans un monde où la loi ne protège plus, où la violence règne.

Un accompagnement social ou une fuite en avant ?

La mairie promet un accompagnement social, un relogement d’urgence, mais cela ne fait que souligner l’amertume de la situation.
Ces promesses, elles semblent n’être que des pansements sur des plaies béantes. 

Le Carrare est plus qu’un immeuble délabré, c’est un symbole. Celui d'une ville qui n’a plus les moyens de se défendre face à des forces qui la dépassent. 

Ceux qui ont accepté l'aide seront relogés, certes, mais d’autres, laissés à eux-mêmes, continueront d’errer dans cette ville, perdus dans les méandres d’un système qui les a oubliés.  

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

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On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)