Orvault : Quand la sécurité municipale s’effondre sous le poids d’une politique écologiste
La ville d'Orvault, près de Nantes, est frappée par une crise de sécurité, avec un effectif policier réduit à seulement trois agents.
Une situation alarmante
Dans la commune d’Orvault, située au nord de Nantes, le tableau s’assombrit.
Avec une population de 27 300 habitants, la ville écologiste, jadis prometteuse, ne peut se vanter que de trois policiers municipaux sur les neuf initialement prévus.
Comme le relate nos confrères du Figaro, Sébastien Arrouët, conseiller municipal d’opposition, n’hésite pas à fustiger cette situation dans un communiqué en forme de cri d’alarme : « Où sont passés les policiers municipaux ? ».
Le printemps dernier a marqué le début d’une hémorragie, laissant le corps municipal dépouillé de ses agents, tandis que les élus de centre-droit se délectent de cette débâcle.
Les promesses oubliées
Il est ironique de constater qu’au début de son mandat, le maire, Jean-Sébastien Guitton, avait promis la création de trois postes supplémentaires.
Quatre ans plus tard, le constat est amer : Sébastien Arrouët, porte-parole du groupe Aimer Orvault, déclare sans ambages que cette stratégie a échoué.
« Le maire a misé sur la présence humaine, mais aujourd’hui, six agents manquent à l’appel », observe-t-il, révélant ainsi l’absurdité d’un modèle qui se voulait progressiste mais qui a échoué à garantir la sécurité de ses concitoyens.
Les raisons d’un départ massif
Jean-Sébastien Guitton, le maire, ne peut cacher la réalité. Les policiers ont quitté la ville pour rejoindre Nantes ou l’unité métropolitaine des transports en commun, attirés par des horaires plus flexibles et une plus grande attractivité.
Un choix d’évidente opportunité, mais qui soulève des questions sur la stratégie municipale. Le maire évoque des tensions dans le recrutement, révélant une fragilité qui ne fait qu’aggraver la situation.
Une solution controversée : les caméras de surveillance
Entre 2018 et 2023, les statistiques de la délinquance à Orvault ont affiché une baisse de 29 %, mais le retour des cambriolages en 2023 pose une nouvelle problématique.Le maire, pourtant, refuse d’installer des caméras de vidéosurveillance, arguant que « le rapport coût-bénéfice est défavorable ».
Cette décision divise le conseil municipal, tandis que des voix s’élèvent pour rappeler l’efficacité des caméras, comme le souligne Dominique Follut, leader du groupe Orvault au Centre.
Un débat politique enflé
Le climat politique à Orvault reste tendu, particulièrement depuis que la ville a basculé à gauche en 2020, une première depuis 1983.
Sébastien Arrouët et Dominique Follut se sont réunis ce week-end pour faire le bilan de la majorité actuelle, dans une ville où le débat sur la sécurité ne fait que s’envenimer.
Ce désaccord n’est pas seulement une question de chiffres ; il touche à la perception même de la sécurité dans une ville qui s'efforce d'être un modèle de durabilité.
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Source : LeFigaro.fr
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