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Une priorité nationale : 84% des Français réclament une sécurité renforcée pour le nouveau gouvernement

 

Sécurité : Le nouveau gouvernement face à une demande unanime et des clivages profonds

Un consensus alarmant autour de la sécurité

Dans un pays où les frontières de la politique semblent se déchirer sous le poids des enjeux sécuritaires, le sondage CSA pour Europe 1, CNews et Le Journal du Dimanche révèle une préoccupation unanime : 84% des Français estiment que la sécurité devrait être au cœur des priorités du nouveau gouvernement. 

L’effroi face à une série d'incidents tragiques, tels que l’assassinat de Lilian Dejean à Grenoble et la mort de la petite Kamilya percutée par un motard, a amplifié ce consensus.
Alors que le Premier ministre Michel Barnier promet la formation d'un nouveau gouvernement pour la semaine prochaine, l’aspiration à une sécurité renforcée s’impose comme une exigence presque désespérée.

Un soutien massif, mais des nuances générationnelles et professionnelles

Cette demande de sécurité transcende les frontières d'âge et de profession.

 Les chiffres ne laissent guère place au doute : parmi les 18-24 ans, les 50-64 ans et les classes socio-professionnelles les moins favorisées (CSP-), 87% soutiennent cette priorité. 

En revanche, les 35-49 ans et les CSP+ sont légèrement moins enthousiastes, avec un soutien qui descend à 78%. Cette divergence, quoique marginale, souligne une fracture subtile dans la perception de la sécurité selon les strates sociales et les âges.

Les clivages politiques : un soutien inégal

Le soutien à la priorité donnée à la sécurité révèle également un clivage politique marqué. 

Tandis que 90% des électeurs de droite considèrent la sécurité comme une priorité cruciale, seuls 59% des électeurs de gauche partagent cet avis. 

Les partisans de La France insoumise se montrent particulièrement réticents, avec seulement 44% favorables, tandis que les électeurs du Parti socialiste et d'Europe Écologie Les Verts se montrent plus favorables, à hauteur de 62% et 61% respectivement. 

Du côté de la majorité présidentielle, 86% des électeurs jugent la sécurité prioritaire, tandis que ce chiffre atteint 96% chez Les Républicains et 98% au Rassemblement national.

Une exigence nationale face à une politique hésitante

Le sondage, réalisé les 10 et 11 septembre sur un échantillon de 1.011 personnes, révèle ainsi une inquiétude croissante pour une sécurité nationale perçue comme insuffisante. 

La méthode rigoureuse de l'enquête, basée sur des quotas et des redressements minutieux, confirme une aspiration collective vers une sécurité renforcée, bien que cette attente varie considérablement selon les appartenances politiques et sociales. 

L'urgence de la situation se fait ainsi de plus en plus pressante, soulignant un appel national à une action gouvernementale immédiate et décisive.

Sources : Europe1

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)