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TikTok : Une pétition rencontre un immense succès pour modifier les horaires scolaires

La Révolte Silencieuse des Horaires Scolaires : Un Tiktokeur Milite pour Réformer l’Éducation en France

Un jeune influenceur connu sous le pseudonyme « senseidesmots » lance une pétition pour raccourcir les journées scolaires. Avec près de 200 000 signatures, son initiative dévoile les failles d’un système éducatif à bout de souffle.

 

L’insoutenable légèreté de l’emploi du temps scolaire

Sur TikTok, là où les images défilent et les consciences se forment à la vitesse de l’algorithme, un jeune homme, surnommé « senseidesmots », capture l'attention de millions d'internautes. 

Sa mission est simple : écourter les journées scolaires en France, qui, selon lui, maltraitent l’attention des élèves.
Les heures interminables, s’étirant jusqu’au crépuscule, seraient inefficaces, voire contre-productives. 

Il milite pour une révolution discrète mais urgente, celle des horaires scolaires adaptés au rythme des enfants, et non à l’inertie d’un système bureaucratique.
À travers des vidéos partagées frénétiquement, il en appelle directement à Emmanuel Macron et à la nouvelle ministre de l’Éducation, espérant réveiller un appareil d’État sourd et aveugle aux réalités de ceux qu’il prétend former.

La mobilisation des jeunes : l’illusion de l’espoir

Ce mercredi 25 septembre à 8h40, près de 196 612 personnes ont déjà signé sa pétition, un chiffre qui croît presque naturellement dans ce monde où la viralité remplace la mobilisation physique. 

Cliquez-ici pour voir la pétition sur le site

 Pourtant, derrière les millions de vues que ses vidéos accumulent, une question demeure : cette génération qui se « réveille » enfin, est-elle consciente que les rouages qu’elle tente de bousculer sont profondément enracinés dans un marasme bureaucratique et idéologique ? 

« Finir les cours à 12 heures, ça va enfin être possible », clame-t-il.
Mais les espoirs de changement sont souvent plus cruels que l’indifférence.

L’enquête du Snes-FSU : la fracture de l’immobilisme

Dans une société où la réforme n’est qu’un mirage entretenu par des promesses politiques, les chiffres racontent une autre histoire.
Selon une enquête du Snes-FSU, la plupart des établissements scolaires refusent d’appliquer les groupes de travail tels que voulus par Gabriel Attal. 64,5 % des écoles s’y opposent, tandis que seulement 35,5 % tentent de les mettre en place.
À quel point ce jeune tiktokeur, armé de ses vidéos et de sa pétition, parviendra-t-il à infléchir une réalité qui lui échappe ?

Le rêve d’une école allégée

Avec ses millions de vues, senseidesmots présente une alternative presque utopique : décaler les matières les plus exigeantes – mathématiques, français, sciences – le matin, lorsque l’esprit est encore vif.

Les après-midi, quant à eux, devraient être réservés aux activités ludiques et créatives, là où les élèves pourraient s’exprimer pleinement. Mais dans ce rêve scolaire, les élèves deviendraient les moteurs de leurs propres apprentissages, formant des groupes de BMX ou d’escalade, se détachant progressivement d’un cadre rigide pour devenir acteurs de leur propre éducation.
@senseidesmots Finir les cours à 12h c’est possible. #rentreescolaire #college #lycee #ecole ♬ son original - SenseiDMots

Un engagement au-delà des horaires

Sa pétition, adressée à Anne Genetet, ne se contente pas de réclamer une simple réorganisation des emplois du temps.
Elle ambitionne une transformation plus large du système éducatif, incluant la prévention du harcèlement et la création d’espaces de parole. 

Le jeune homme imagine une école où le bien-être des élèves serait enfin pris en considération, une école qui, au lieu de broyer les individualités, permettrait leur épanouissement.  

Pensez-vous que l'avenir de l'éducation repose sur une réorganisation des horaires ? Donnez-nous votre avis en cliquant sur le lien ci-dessous.


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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)