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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio

TikTok : Une pétition rencontre un immense succès pour modifier les horaires scolaires

La Révolte Silencieuse des Horaires Scolaires : Un Tiktokeur Milite pour Réformer l’Éducation en France Un jeune influenceur connu sous le pseudonyme « senseidesmots » lance une pétition pour raccourcir les journées scolaires. Avec près de 200 000 signatures, son initiative dévoile les failles d’un système éducatif à bout de souffle.   L’insoutenable légèreté de l’emploi du temps scolaire Sur TikTok, là où les images défilent et les consciences se forment à la vitesse de l’algorithme, un jeune homme, surnommé « senseidesmots », capture l'attention de millions d'internautes.  Sa mission est simple : écourter les journées scolaires en France, qui, selon lui, maltraitent l’attention des élèves. Les heures interminables, s’étirant jusqu’au crépuscule, seraient inefficaces, voire contre-productives.  Il milite pour une révolution discrète mais urgente, celle des horaires scolaires adaptés au rythme des enfants, et non à l’inertie d’un système bureaucratique. À travers des vid

L'école de journalisme de Grenoble face à un possible déménagement en raison du trafic de drogue et des fusillades à proximité de ses locaux.

  L'agonie d'une ville ordinaire : quand une école s'éteint sous la drogue Le délitement progressif L'école de communication et de journalisme d’Échirolles, satellite perdu d'une université sans éclat et commune située juste au sud de Grenoble qui fait partie de son agglomération, se trouve aujourd'hui au bord du gouffre.  Le problème n’est pas nouveau ; il s’infiltre, tel un venin, au pied des bâtiments, dans les rues, jusque dans l’air. Là où jadis se débattaient de jeunes âmes en quête de savoir, règnent désormais les trafiquants, implacables. Le constat est brutal : l'institut n'est plus qu'un décor de théâtre où se joue une pièce absurde. L’idée même de déménager est évoquée, non pas pour des raisons pédagogiques, mais parce que l’environnement est devenu toxique. On ne sait plus si l’on enseigne la communication ou si l’on tente simplement de survivre. Le quotidien comme banalité sinistre Les étudiants, blasés, se sont habitués à cet univ

Narbonne : Amendes et sanctions pour absences scolaires – L’État resserre son étreinte sur les familles

  Narbonne : La rentrée sous haute surveillance – Les parents d’élèves menacés d’amendes pour absences injustifiées Le retour à l’ordre scolaire À Narbonne, la rentrée scolaire ne se contente pas de marquer le début d’une nouvelle année académique ; elle incarne surtout l’instauration d’une rigueur administrative redoutable.   Dans cette ville où le charme provincial semble se muer en une scène de vigilance punitive, les parents d’élèves ne peuvent plus se permettre le luxe de la négligence. Désormais, les absences non justifiées de leurs enfants – quatre demi-journées par mois – entraîneront implacablement une amende de 750 euros. Ce n’est pas simplement une sanction ; c’est un message brutal aux familles : l’absentéisme scolaire est désormais un crime aux yeux de l’État.   Le rappel des faits Le tribunal de police de Narbonne n’a pas attendu la rentrée pour envoyer un message. En juin dernier, vingt-deux parents avaient déjà été jugés coupables de manquement à l’obligation de sc

Rentrée 2024 : comment les élèves survivent au chaos des absences de 3000 enseignants ?

  Une rentrée en pointillés : l’absence comme nouvelle norme C’est une rentrée comme un mauvais rêve qui ne se termine jamais, où le vide des absents résonne plus fort que le tintement de la cloche. Depuis lundi, la moitié des collèges et lycées de France comptent leurs heures perdues, des heures qui s’égrènent sans rien offrir en retour, comme les feuilles mortes d'un calendrier scolaire abandonné.  Plus de 3 000 enseignants manquent à l’appel. Une réalité aride, sèche comme un rapport de syndicat : le SNES-FSU en a dressé l’inventaire. Dans chaque salle vide, des rêves qui s’étiolent lentement, des élèves qui errent sans but, des parents qui s’inquiètent. À L'Union, cette petite enclave tranquille près de Toulouse, les choses ne sont guère meilleures. Quatre professeurs manquent à l'appel. Les 740 élèves composent alors avec des emplois du temps faits de trous béants, des interstices temporels où la vie scolaire vacille entre l’inutile et l’absurde. Le professeur fantôme

Un quinquagénaire condamné pour exhibitionnisme après avoir montré son sexe à plusieurs petites filles

  Exhibitionnisme : un an de prison avec sursis pour l’ex-agent d’entretien récidiviste d’une école privée bretonne C’est une affaire qui frappe par son absurdité. Un quinquagénaire, agent d’entretien dans une école privée à la Forêt-Fouesnant, a été condamné pour exhibitionnisme après avoir montré son sexe à plusieurs petites filles.  Le plus troublant, c’est qu’il avait déjà écopé d’une peine de prison ferme pour des faits similaires il y a vingt ans. Mais, comble de l’ineptie, cette condamnation avait mystérieusement disparu des archives judiciaires. Aujourd'hui, il est enfin inscrit au fichier des délinquants sexuels. Pourtant, l’inertie face à ses actes récents soulève des questions dérangeantes. La scène est d’une banalité révoltante : une mère en larmes raconte comment sa fillette de trois ans et demi, traumatisée, a désormais une phobie des toilettes de l’école. Entre octobre 2021 et mars 2022, l’homme, alors chargé du ménage, s’est permis de se montrer dans des circonstanc

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)