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Le Royaume-Uni impose un visa obligatoire pour tous les voyageurs européens à partir de 2025

 

Un visa numérique imposé pour les voyages au Royaume-Uni à partir de 2025 : la fin de la libre circulation européenne ? 

Entre bureaucratie et désir de contrôle, la Grande-Bretagne s’enferme dans sa forteresse insulaire

Le Brexit n’était qu’un début : les nouvelles exigences d’entrée

Le Royaume-Uni semble avoir trouvé une nouvelle manière de rappeler au continent qu’il est désormais une île.
Après le Brexit, il fallait déjà se munir d’un passeport pour traverser la Manche.
Mais ce n'était pas suffisant. 

À partir de 2025, l’accès sera encore plus restreint : il faudra payer pour entrer.
Un visa numérique, nommé ETA, pour "Electronic Travel Authorisation" (à ne pas confondre avec Euskadi ta Askatasuna, plus connu sous son acronyme ETA, qui est une organisation terroriste basque indépendantiste d'inspiration marxiste-léniniste active du 31 juillet 1959 au 2 mai 2018), viendra s’ajouter au passeport, imposant une nouvelle barrière invisible mais bien réelle entre le Royaume-Uni et l’Europe. 

Cette annonce, qui a pris la forme d'un communiqué laconique du ministère de l'Intérieur britannique le 10 septembre, est le signe d’un resserrement de plus en plus drastique de la politique migratoire britannique.

12 euros pour un sourire douanier

Pour les Européens, cette nouvelle disposition prendra effet le 2 avril 2025.
D'ici là, seuls les voyageurs hors Europe y sont déjà soumis depuis le 8 janvier.
Et pour les infortunés qui souhaitent traverser la frontière, il en coûtera 10 livres, soit environ 12 euros, par personne. 

Le tarif s'appliquera sans discrimination, touchant aussi bien les adultes que les enfants, même les bébés, ainsi que les voyageurs en transit. Le passeport ne suffit plus, il faudra aussi aligner la monnaie.

Une mesure pour mieux contrôler ou pour mieux exclure ?

Le visa numérique sera valable pour des séjours allant jusqu'à six mois et pourra être utilisé pour des multiples voyages durant deux ans. Tout cela pour "fluidifier" les passages à la frontière, selon la ministre de l'Immigration Seema Malhotra. 

Une promesse qui semble presque cynique. Derrière cette volonté affichée de faciliter les voyages, c’est une logique de contrôle qui se dessine, un dispositif bureaucratique de plus dans un monde déjà saturé de barrières administratives. 

Le Royaume-Uni se replie, érigeant des murs invisibles et coûteux, comme pour mieux se protéger de la menace supposée que représente l’extérieur.

Un avenir incertain pour les Européens en quête d’Angleterre

Ce nouveau visa est-il vraiment destiné à "fluidifier" les échanges ou marque-t-il le début d'une fermeture définitive des frontières britanniques ? 

Au-delà de la barrière monétaire, c'est une barrière symbolique qui se dresse. Le rêve d’une Europe ouverte et libre semble de plus en plus lointain. 

Le Royaume-Uni, ancien pilier de cette union, choisit de s'isoler, ajoutant des obstacles à ceux qui souhaiteraient encore visiter son territoire.
Un choix qui pourrait bien marquer la fin d’une époque.

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On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

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JDF (Journal des Fous)