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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

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Deux policiers blessés, un chauffard de 16 ans, à peine sorti de l’enfance, qui refuse d’obtempérer à Cannes.

 

Cannes : Quand la violence devient routine

C’est une histoire qui, dans sa répétition même, semble n’avoir plus rien de surprenant. Cannes, encore. Quelques kilomètres à peine de l’endroit où l’adjudant Eric Comyn a trouvé la mort sous les roues d’un chauffard, voilà que l’on frôle de nouveau le drame. 

Hier, deux policiers blessés, un chauffard de 16 ans, à peine sorti de l’enfance, qui refuse d’obtempérer. Une violence quotidienne qui ne surprend plus, mais continue de lasser, d’épuiser.

Tout commence à 14h20. Une patrouille du commissariat de Cannes repère une Peugeot circulant sans ceinture de sécurité. Une infraction presque banale, une de celles que l’on croise tous les jours. 

Les agents décident de procéder à un contrôle, mais l’automobiliste, un gamin au visage encore à peine marqué par l’âge, prend la fuite. La poursuite s’engage, inévitable, absurde, dangereuse.

La tension monte, le véhicule est finalement encerclé, les policiers brisent la vitre côté conducteur. Mais l’adolescent, inconnu jusqu’ici des services de police, ne se rend pas. Il a 16 ans, il est positif aux stupéfiants, il a les nerfs à vif, comme si toute sa jeunesse se résumait à ce moment précis, ce refus instinctif, irrationnel, d’obtempérer.

Il a été placé en garde à vue, bien sûr, comme le veut la procédure, mais pour quoi ? Pour combien de temps ? À quoi bon, quand tout semble condamné à se répéter, encore et encore, sans fin ?

Les médias s'en emparent, multiplient les images, les commentaires.
Mais que dire de plus ? Que comprendre de ces vies qui se croisent dans la violence d’une course-poursuite surchauffée par l’été, sur fond de paysages touristiques ? Ce qui se passe, là, entre Cannes et Mougins, c’est comme une radiographie d’un malaise plus profond, d’un mal de vivre que personne ne semble vouloir – ou pouvoir – comprendre.

On pourrait encore compter les blessures, les dégâts, les arrestations. On pourrait s’indigner de l’âge de l’automobiliste, de sa consommation de stupéfiants, des dangers encourus par les forces de l’ordre. Mais cela ne suffirait pas. Parce que derrière ce nouvel épisode de violence, il y a l’écho sourd d’une société qui ne sait plus où elle va, d’une jeunesse sans repères, d’une autorité qui vacille, et d’un avenir qui semble toujours plus incertain.

Il n’y a pas de conclusion à tirer, sinon celle-ci : à Cannes, comme ailleurs, la violence continue son chemin, implacable, ordinaire, brutale.

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)