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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio

Sondage : 82 % des Français soutiennent le retour des peines planchers

  Le retour des peines planchers : un fantasme punitif partagé par 82 % des Français Entre désir de répression et sentiment d’impuissance, une majorité écrasante de Français réclame le rétablissement des peines planchers   Le spectre du rétablissement Le Rassemblement National envisage, avec une certaine satisfaction, de remettre sur la table le rétablissement des peines planchers lors de sa niche parlementaire du 31 octobre 2024 .  Pour certains, c’est une simple formalité. Le sondage CSA réalisé pour CNews, Europe 1 et le JDD le prouve : 82 % des Français soutiennent cette mesure , dans une tentative désespérée de restaurer un semblant de sécurité à travers la punition automatique. Une mesure déjà enterrée Les peines planchers, instaurées en 2007 sous Sarkozy, abrogées sept ans plus tard sous Hollande , visaient principalement les agressions contre les représentants de l’autorité publique. À l’époque, Christiane Taubira, dans une tentative d’humanisme désabusé, défendait l’indiv

77% des Français favorables au rétablissement des contrôles aux frontières

  77% des Français souhaitent le rétablissement des contrôles aux frontières : entre illusion sécuritaire et repli identitaire  Le sondage ne surprend personne.  Dans une France fatiguée par des décennies de promesses politiques vaines, où la question de la sécurité est devenue un point névralgique de toutes les campagnes électorales, il n’est guère étonnant que 77% des Français soient favorables au rétablissement des contrôles aux frontières .  Ce chiffre, tiré d’un sondage CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1 , publié le 15 septembre, est plus le symptôme d'une société en déclin que d'une véritable solution.   Une réponse sécuritaire face à l’incertitude L’Allemagne, dont l’annonce du rétablissement des contrôles frontaliers dès le 16 septembre a fait écho dans toute l’Europe, justifie cette décision par la lutte contre l’immigration illégale.  Mais derrière ce geste, que l'on tente de présenter comme un effort pragmatique, se cache une réalité beaucoup plus sombre. Ce n

Réflexion amère : la gauche se heurte à une mobilisation décevante du samedi 7 septembre

La déception de la mobilisation: entre espoirs déçus et réalités chiffrées Une mobilisation en deçà des attentes... La journée de samedi a mis en lumière une vérité que la gauche préférerait sans doute oublier. Malgré les espoirs nourris par les organisateurs, les chiffres de la mobilisation contre Emmanuel Macron et Michel Barnier se révèlent tristement insignifiants.    À Paris, la foule n'a pas dépassé les 26.000 âmes , Marseille a peiné à rassembler 3.500 personnes , Strasbourg a vu défiler 3.000 manifestants , et Nice a à peine pu comptabiliser 500 participants .    Ces chiffres, bien loin des projections gonflées par les organisateurs, font l’effet d'un souffle tiède sur les ambitions d’un mouvement qui se rêvait grandiose.   Les réalités locales: entre exagération et déficit Les chiffres fournis par les autorités locales diffèrent considérablement de ceux revendiqués par les organisateurs. À Rennes, la police a enregistré 5.800 manifestants, tandis que France Bleu Armo

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)