Bienvenue sur le Journal des Fous !

Rechercher dans ce blog

vendredi 6 septembre 2024

Une adolescente de 14 ans, sans permis, au volant d'une voiture défie la police avec une détermination presque absurde.

14 ans au volant 

Refus d’obtempérer : la cavale insensée d’une adolescente de 14 ans au volant

Les rues du Val-de-Marne et de l’Essonne ont été le théâtre d’une étrange course-poursuite cette nuit-là. Une adolescente de 14 ans, sans permis, au volant d'une voiture volée à sa mère, défiait la police avec une détermination presque absurde. 

Aux alentours de 2h15 du matin ce jeudi 5 septembre 2024, à Thiais, une patrouille de police municipale repère un véhicule circulant tous feux éteints. La conductrice, au visage encore enfantin, semble sortie d'un mauvais rêve. Les agents tentent de procéder à un contrôle, mais le véhicule démarre en trombe, inaugurant une traque de plusieurs dizaines de minutes.

Ce qui s’ensuit est un spectacle de chaos routier : la voiture de la jeune fille s'engage dans une fuite effrénée, atteignant plus de 100 km/h malgré un pneu crevé, zigzaguant entre les rues d'Orly, d’Athis-Mons, et de Savigny-sur-Orge.
La police municipale, bientôt rejointe par des forces nationales, des motards du Val-de-Marne, et même la Brigade anticriminalité, se lance dans une poursuite qui prend des airs de guerre urbaine. Sirènes hurlantes, feux clignotants, gyrophares éclatants, rien ne semble arrêter la gamine déterminée à fuir, comme si sa jeunesse la rendait invincible.

Après 25 minutes de cette chevauchée ridicule et terrifiante, la cavale prend fin à Sainte-Geneviève-des-Bois, où la voiture heurte un plot en béton. L’accident déclenche l'airbag, et l'adolescente, sonnée, se retrouve piégée dans le véhicule. Là, l’illusion de la toute-puissance s’effondre.
Interpellée par la police, elle révèle son âge : 14 ans seulement, un âge où l'on est censé rêver de ses premières amours, et non pas des poursuites épiques avec la BAC.

L’enquête est désormais entre les mains du commissariat de L'Haÿ-les-Roses, mais l’histoire, elle, semble presque relever de l’absurde.
La jeune fille, inconnue de la justice, aurait simplement "emprunté" la voiture de sa mère pour s'offrir une équipée sauvage, comme une tentative désespérée de vivre quelque chose de grand dans un monde où tout semble déjà écrit.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)