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Nouvelle prise de position : Lucie Castets milite pour la régularisation massive des sans-papiers


Lucie Castets et la Régularisation Massive des Sans-Papiers : Entre Conviction et Hésitation

Dans une France obsédée par le contrôle, Lucie Castets s’affirme en faveur de la régularisation totale des sans-papiers, un geste à la fois humanitaire et pragmatique. Mais derrière cette certitude, des zones d'ombre subsistent, révélatrices des contradictions d'une gauche divisée.

 

Une société qui vit dans l'ombre

Lucie Castets, économiste renommée et candidate au poste de Première ministre du Nouveau Front populaire (NFP), se tient là où peu osent encore s’aventurer : la défense inconditionnelle de ceux que la République préfère ignorer.

Lors de son passage sur BFMTV, le mardi 24 septembre, elle a exprimé son soutien sans ambiguïté à la régularisation de tous les sans-papiers, qu’ils aient ou non un emploi. 

« Les migrants sont stigmatisés en permanence, alors qu’ils contribuent au fonctionnement de la société, payent des impôts », a-t-elle déclaré.
Dans un pays qui se resserre sur lui-même, son discours fait l’effet d’une provocation.

Un fossé béant entre les deux Frances

Son intervention ne pouvait pas mieux tomber pour marquer une opposition claire avec le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
Ce dernier, nouveau bras droit du gouvernement dans la gestion de l’immigration, prône un durcissement inévitable des politiques migratoires.
Dans un climat où les étrangers sont souvent pointés du doigt comme des boucs émissaires, la position de Castets tranche radicalement. 

Ce n’est pas tant une question de chiffres ou de statistiques, mais plutôt une bataille idéologique, une lutte entre deux visions de la société française, où l’une cherche à exclure, tandis que l’autre se persuade de l’inclusion.

La fragilité des certitudes

Pourtant, derrière cette façade d’assurance, Lucie Castets laisse entrevoir une fissure, une hésitation. 

Bien qu’elle défende la régularisation massive, elle admet, dans un souffle à peine perceptible, la nécessité d’une « régulation importante des sans-papiers ».
Si elle milite pour cette régularisation, elle ne peut éviter la complexité de la situation. 

« Il faut encore regarder les modalités », ajoute-t-elle, comme pour rappeler que toute décision radicale nécessite de se confronter aux détails prosaïques de la gestion administrative et politique.
Ce revirement, subtil mais perceptible, laisse deviner une gêne face à l’ampleur de la tâche, voire une prise de conscience que la réalité est moins malléable que l’idéologie.

Le spectre de la division

La position de Lucie Castets intervient dans un contexte où la gauche française tente désespérément de s’unir autour de la question migratoire.

Le Nouveau Front populaire cherche à imposer sa vision, prônant l’abrogation des lois asile et immigration de Macron et la création de voies légales pour les migrants.
 

Pourtant, cette volonté de cohésion masque mal les divergences internes.
Tandis que certains, comme Castets, s’accrochent à l’idée d’une régularisation générale, d’autres au sein du NFP proposent une approche plus ciblée, concentrée sur les travailleurs, étudiants et parents d’enfants scolarisés. 

Ce débat interne ne fait que creuser le fossé entre socialistes et Insoumis, divisant encore plus un camp qui peine à se redéfinir face à l’urgence migratoire.

 Faut-il régulariser tous les sans-papiers, ou devons-nous envisager une approche plus nuancée ? Partagez vos réflexions en cliquant sur le lien ci-dessous.

 

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Edito

 


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Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)