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dimanche 8 septembre 2024

Mulhouse : course-poursuite nocturne qui se termine par la mort d’un automobiliste de 28 ans



Mulhouse : la fuite insensée qui finit en collision tragique

Un refus d’obtempérer, encore...
Samedi soir, Mulhouse. Une autre nuit se charge de drame. À 23 heures, un homme de 28 ans roule sans phares et sans ceinture, se sachant déjà hors des règles, mais peut-être pas encore hors de la loi. 

La police municipale tente un contrôle de routine. L’homme, lui, n’en voit pas l’intérêt. Il appuie sur l’accélérateur et disparaît dans la nuit.
La voiture vole, gronde, s’éloigne. Les policiers, conscients de l’absurdité du risque, cessent la poursuite. Mais la fuite continue.

Le choc fatal

Quelques minutes plus tard, la nuit se déchire de nouveau. Une intersection, un feu rouge clignotant. L’automobiliste ne s’arrête pas.
La collision est brutale, presque inévitable.
La voiture s'encastre dans un tramway qui passe à ce moment-là.
Le choc est si violent que les débris volent, les passants s’arrêtent, les regards se figent. 

L’homme, grièvement blessé au crâne, est transporté en urgence à l’hôpital. Mais déjà, son destin est scellé.
Ce dimanche 8 septembre, on apprend sa mort, une vie de 28 ans finie dans le bruit des sirènes.

Une mort inutile, sans explication

Il n’était pas connu de la justice, mais il roulait dans une voiture volée à Strasbourg.
Était-ce une petite incartade, une désobéissance sans grande conséquence qui a tourné au drame ?

 Le conducteur du tramway est légèrement blessé ; les six passagers sont indemnes. Ils sont les spectateurs involontaires de cette tragédie nocturne, du dernier acte d’une fuite qui n’avait pas vraiment de but. 

Une enquête est ouverte, mais déjà, tout le monde sait qu’elle n’apportera aucune réponse satisfaisante. Juste un autre accident, juste une autre mort.

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)