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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio

Montreuil : Des hommes cagoulés tirent sur une terrasse de brasserie, la violence frappe sans faire de victimes

 

Tirs à Montreuil : l'insupportable banalité de la violence

Un samedi soir comme un autre...

Il est 22 heures à Montreuil ce samedi 7 septembre, en Seine-Saint-Denis.
Une terrasse, une dizaine de clients. L'atmosphère est calme, presque somnolente.

Puis, deux hommes encagoulés surgissent sur un deux-roues, et tout bascule. Le silence est déchiré par une rafale de coups de feu, sans sommation, sans logique apparente, sinon celle d'une violence gratuite, aveugle. Les visages se figent, les corps se crispent. 

Mais cette fois, miraculeusement, aucune victime n’est à déplorer.
Une soirée ordinaire de septembre, plongée dans l’absurdité d’une existence où tout peut basculer sans avertissement.

Le ballet macabre des tireurs

Les deux hommes au visage dissimulé ont fait plusieurs passages devant la brasserie du boulevard de la Boissière, avant de finalement ouvrir le feu. Leurs mouvements sont précis, calculés, presque méthodiques. Comme une danse macabre répétée encore et encore, le puissant rugissement du deux-roues se mêle aux éclats de verre et aux cris des témoins.
Et pourtant, cette fois, la mort s'est tenue à distance. Pas de blessés, pas de corps ensanglantés sur le pavé, seulement l'écho des balles qui résonne dans la nuit.

Des douilles comme des souvenirs de plomb

Sept douilles de calibre 9 mm jonchent le sol, témoignages muets d'une violence qui ne semble jamais devoir s'épuiser. Une balle a traversé la façade du restaurant, une autre s’est fichée dans un arbre. 

On retrouve des fragments, des impacts, des traces. Rien de plus. Des preuves sans chair, sans douleur immédiate, mais lourdes de menaces. 

Le commissariat de Montreuil a pris en charge l'enquête. Une de plus, dans cette longue série qui ne semble jamais vouloir se conclure...

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

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JDF (Journal des Fous)