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Marseille : les calanques secouées par la menace des rodéos nocturnes

 

Marseille : les calanques livrées à la folie des rodéos nocturnes

La nuit tombe, l'enfer commence...
À Marseille, quand le soleil disparaît derrière les collines, la route des Calanques devient un terrain de jeu pour les amateurs de sensations fortes. 

Ce n’est plus une simple voie de circulation, c’est un circuit improvisé où l’on court à toute vitesse, où l’on joue avec la mort, sans conscience du danger. Une nouvelle forme de délinquance urbaine qui prospère dans l’obscurité, loin des regards, mais tout près des fenêtres des riverains.

Les accidents se multiplient, les nuits s'allongent. Marseille s’enfonce dans une insécurité routière qui semble incontrôlable.

Une spirale infernale

Les autorités locales, comme Michel Barnier, parlent de renforcer les mesures sécuritaires, mais sur le terrain, la réalité est bien plus chaotique.

Guy Barotto, président du comité de quartier de Callelongue, raconte des scènes presque surréalistes : "Ils descendent jusqu'au rond-point, un jeune homme les chronomètre, puis ils remontent à fond." Des bolides de luxe, pilotés par des mains inexpérimentées, des jeux stupides qui virent à la tragédie en une fraction de seconde.
Une sorte de grand cirque morbide qui transforme les routes en arène.

Le quotidien des riverains, entre peur et résignation

Pour les habitants, la situation est devenue insupportable.
Une jeune femme témoigne d'une nuit où elle a senti son cabanon trembler sous l'impact d'une voiture folle : "Ils s’encastrent dans la maison, un peu sonnés, puis repartent, laissant la carcasse de la voiture sur place." Des histoires comme celle-ci, on en entend de plus en plus. Boris, un autre riverain, décrit ces jeunes comme "complètement allumés", jonglant entre les bouteilles de protoxyde d’azote et les joints, incapables de tenir debout à côté de leurs voitures. 

Une barrière a été posée cet été, mais cela n’a fait que repousser le problème plus loin sur la route.

Un problème sans solution ?

Les habitants assistent, impuissants, à cette descente aux enfers.
Les mesures de sécurité semblent dérisoires face à l'ampleur du phénomène, face à cette jeunesse qui cherche à fuir l'ennui par la violence et le danger. 

Chaque nuit apporte son lot de drames potentiels, et personne ne sait vraiment quand cela s'arrêtera.

Sources : Europe1

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)