Accéder au contenu principal

Dernier article publié

La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio...

Marseille : les calanques secouées par la menace des rodéos nocturnes

 

Marseille : les calanques livrées à la folie des rodéos nocturnes

La nuit tombe, l'enfer commence...
À Marseille, quand le soleil disparaît derrière les collines, la route des Calanques devient un terrain de jeu pour les amateurs de sensations fortes. 

Ce n’est plus une simple voie de circulation, c’est un circuit improvisé où l’on court à toute vitesse, où l’on joue avec la mort, sans conscience du danger. Une nouvelle forme de délinquance urbaine qui prospère dans l’obscurité, loin des regards, mais tout près des fenêtres des riverains.

Les accidents se multiplient, les nuits s'allongent. Marseille s’enfonce dans une insécurité routière qui semble incontrôlable.

Une spirale infernale

Les autorités locales, comme Michel Barnier, parlent de renforcer les mesures sécuritaires, mais sur le terrain, la réalité est bien plus chaotique.

Guy Barotto, président du comité de quartier de Callelongue, raconte des scènes presque surréalistes : "Ils descendent jusqu'au rond-point, un jeune homme les chronomètre, puis ils remontent à fond." Des bolides de luxe, pilotés par des mains inexpérimentées, des jeux stupides qui virent à la tragédie en une fraction de seconde.
Une sorte de grand cirque morbide qui transforme les routes en arène.

Le quotidien des riverains, entre peur et résignation

Pour les habitants, la situation est devenue insupportable.
Une jeune femme témoigne d'une nuit où elle a senti son cabanon trembler sous l'impact d'une voiture folle : "Ils s’encastrent dans la maison, un peu sonnés, puis repartent, laissant la carcasse de la voiture sur place." Des histoires comme celle-ci, on en entend de plus en plus. Boris, un autre riverain, décrit ces jeunes comme "complètement allumés", jonglant entre les bouteilles de protoxyde d’azote et les joints, incapables de tenir debout à côté de leurs voitures. 

Une barrière a été posée cet été, mais cela n’a fait que repousser le problème plus loin sur la route.

Un problème sans solution ?

Les habitants assistent, impuissants, à cette descente aux enfers.
Les mesures de sécurité semblent dérisoires face à l'ampleur du phénomène, face à cette jeunesse qui cherche à fuir l'ennui par la violence et le danger. 

Chaque nuit apporte son lot de drames potentiels, et personne ne sait vraiment quand cela s'arrêtera.

Sources : Europe1

Commentaires

Articles les plus consultés

Lyon : Un passant poignardé par un clandestin tunisien sous OQTF, révélateur d'une crise sécuritaire grandissante

Lyon : L'ombre d'une violence latente sur fond d'immigration illégale Un passant blessé par un clandestin tunisien, révélant une réalité troublante dans la ville des Lumières. Un tableau inquiétant Dans la nuit de vendredi à samedi, un fait divers tragique s'est produit près de l’Hôtel de Ville de Lyon, une ville qui, malgré sa réputation de lumière, semble aujourd'hui enveloppée d'une ombre grandissante.  Vers 2h30 du matin, un homme, ivre , a attaqué un groupe de passants armé d’un couteau. Dans un réflexe désespéré de protection, l'un d'eux s'est approché, se heurtant à la brutalité de la lame qui lui a tranché le mollet. Cette scène, bien que tragique, n'est pas sans rappeler l'incapacité d'une société à protéger ses citoyens. Une situation précaire révélée L’agresseur, un Tunisien de 27 ans, était en situation irrégulière, sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une réalité glaçante, qui ...

Grenoble : un agent municipal abattu en tentant d'arrêter un chauffard en fuite

  Grenoble : une tragédie sous le signe de l’indifférence Un geste héroïque qui coûte la vie. À Grenoble, ce dimanche matin, la réalité frappe encore plus fort que l’ordinaire. Un agent municipal, un simple employé à la propreté, est abattu de deux balles alors qu’il tente de retenir un homme ivre, auteur d’un accident de la route. Cet homme, inconnu, alcoolisé, cherche à fuir la scène après avoir percuté une voiture arrêtée à un feu rouge avec son Audi RS3 immatriculée en Pologne. Il roule trop vite, beaucoup trop vite, et le chaos s’ensuit. L’agent municipal se porte à la rescousse d’un passant, tentant de retenir le conducteur.  Un geste anodin, un sursaut de citoyenneté. Il se termine en tragédie.   Le silence après le coup de feu Deux coups de feu éclatent. Les détonations résonnent sur le bitume mouillé, en cette heure matinale où le monde sommeille encore. L’agent s'effondre, deux balles dans le thorax, et la vie le quitte lentement sous les yeux d’une ville qui...

Meurtre du manager de Jul : trente ans de réclusion pour les meurtriers de Karim Tir

  Assassinat du manager de Jul : trente ans de réclusion pour les coupables Deux hommes condamnés pour l'assassinat de Karim Tir, un acte de violence dans le monde du rap   Une peine aggravée pour un crime en bande organisée La cour d'assises d'appel des Bouches-du-Rhône a tranché avec une sévérité froide et implacable : Mohamed Seghier, 46 ans, et Juan-Gino Marti, 42 ans , sont condamnés à trente ans de réclusion criminelle pour l'assassinat en bande organisée de Karim Tir, le manager du rappeur Jul, un fait divers tragique qui remonte au 12 juin 2014. Une décision qui s'inscrit dans un contexte où la violence se mêle à l'ascension fulgurante d'un monde musical où la légende et le sordide s'entrelacent. Le déni d'une réalité cruelle Les deux accusés, en proie à une farouche détermination, ont nié leur participation au meurtre, s'accrochant à un discours de défense usé. « Je suis un voleur de voitures, je pouvais faire un braquage mais je ne...

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)