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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio

Meurtre du manager de Jul : trente ans de réclusion pour les meurtriers de Karim Tir

  Assassinat du manager de Jul : trente ans de réclusion pour les coupables Deux hommes condamnés pour l'assassinat de Karim Tir, un acte de violence dans le monde du rap   Une peine aggravée pour un crime en bande organisée La cour d'assises d'appel des Bouches-du-Rhône a tranché avec une sévérité froide et implacable : Mohamed Seghier, 46 ans, et Juan-Gino Marti, 42 ans , sont condamnés à trente ans de réclusion criminelle pour l'assassinat en bande organisée de Karim Tir, le manager du rappeur Jul, un fait divers tragique qui remonte au 12 juin 2014. Une décision qui s'inscrit dans un contexte où la violence se mêle à l'ascension fulgurante d'un monde musical où la légende et le sordide s'entrelacent. Le déni d'une réalité cruelle Les deux accusés, en proie à une farouche détermination, ont nié leur participation au meurtre, s'accrochant à un discours de défense usé. « Je suis un voleur de voitures, je pouvais faire un braquage mais je ne

« Toujours plus de migrants » : la subvention de 130 000 euros à SOS Méditerranée crée la controverse au conseil municipal de marseille

  La subvention à SOS Méditerranée : un affrontement idéologique à marseille 130 000 euros pour les migrants : la polémique au conseil municipal L'électrochoc du conseil municipal Le conseil municipal de Marseille, ce vendredi 20 septembre, s’est transformé en une arène politique, où les tensions se cristallisent autour d’une somme, 130 000 euros, attribuée à une ONG . Loin d’être une simple question budgétaire, cette décision réveille des passions, des rancœurs, des discours déjà bien rodés.  Benoît Payan, le maire divers gauche, ne craint pas d'affronter le sujet épineux des migrants, sujet qui, comme une plaie ouverte, refuse de se cicatriser.   La droite en furie La proposition, en apparence innocente, a provoqué un scandale immédiat. « Vous voulez toujours plus de migrants », tonne Bernard Marandat, élu du Rassemblement national, comme si chaque mot était une arme. La majorité de gauche, agacée, répond par des répliques cinglantes, révélant l'angoisse d'une ba

Marseille : interpellé la veille, un automobiliste sous stupéfiants s'échappe et percute des policiers

  La cavale marseillaise : dérive d’un jeune sous stupéfiants en fuite face à la police Un quotidien de chaos À Marseille, tout n'est que fuite en avant, désordre et perdition. Mercredi soir, dans le quartier des Goudes , un jeune homme de 19 ans, déjà broyé par les excès de son existence, fut arrêté au volant, sans permis, la tête plongée dans une nébuleuse chimique. Un simple contrôle routier, un épisode récurrent dans la routine de ceux qui, comme lui, semblent avoir perdu toute boussole morale.  Pourtant, l’histoire ne s’arrête pas là. Elle ne fait que commencer. Le premier acte : l’illusion du pardon Interpellé, son véhicule immobilisé, il est entendu par un OPJ. Une formalité, un rituel judiciaire où le système, dans sa grande magnanimité, le libère avec une simple convocation à une date ultérieure. Peut-être, pensait-on, qu’il lui restait une once de raison, une chance de se reprendre en main. Mais c’est oublier que la logique rationnelle ne s’applique plus dans ces zones

Marseille : un enfant handicapé de 11 ans décède d'une crise cardiaque après une intimidation violente de son entourage familial

  Marseille : Quand la violence et la terreur éteignent des étoiles innocentes : on est vraiment chez les fous... Une tragédie éprouvante au cœur de Marseille Le lundi 16 septembre, à Marseille, une tragédie d'une cruauté insupportable s'est déroulée dans le 14e arrondissement. Un enfant de 11 ans, handicapé, a trouvé la mort dans des circonstances qui révèlent un climat de terreur quotidienne et de désespoir latent. La crise cardiaque, fatale et silencieuse, qui l’a emporté, est survenue au sein de la résidence Jean-Jaurès, alors que les secours, malgré leur intervention, n'ont pu que constater l'irréversibilité du drame.  Ce petit être, vulnérable à l’extrême, s'est effacé sous les coups de la peur et de l’intimidation. Une sœur en révolte et une montée de violence L'origine de ce désastre remonte à une banale altercation enfantine : la sœur de la victime, âgée de 13 ans, avait récemment brisé le vélo d’un adolescent du quartier. Cet acte insignifiant, m

La pâte à tartiner El Mordjene : un commerçant marseillais victime d'une arnaque et dépouillé lors d'un guet-apens

  Le piège absurde de la pâte à tartiner El Mordjene : un commerçant marseillais dépouillé après une transaction fatale Une pâte à tartiner devenue objet de convoitise La pâte à tartiner El Mordjene, venue tout droit d'Algérie , aurait dû être un simple produit alimentaire parmi tant d'autres. Mais en France, cet été, elle a connu un succès fulgurant grâce aux réseaux sociaux . Une frénésie commerciale comme seule l'époque moderne peut en produire, où un simple pot de pâte à tartiner devient soudainement un objet de désir.  Pourtant, ce conte de fées a rapidement pris une tournure grotesque : l'Union européenne a interdit son importation. Ainsi, ce produit, dont personne n'avait entendu parler auparavant, a été propulsé au rang d’icône interdite, provoquant une montée des prix et des pénuries . Le guet-apens marseillais : l'avidité mène à la violence C'est dans ce contexte presque surréaliste que l’agression d’un jeune homme de 27 ans a eu lieu à Marsei

Marseille : Attaque armée au domicile de Maeva Ghennam – Quand la célébrité se mêle de la Violence

  Marseille : La maison de Maeva Ghennam Sous les Coups de Feu – Quand la violence frôle la célébrité Il n’y a, par chance, aucune victime dans cet incident. Dans la nuit de dimanche à lundi, deux individus ont pénétré dans la propriété de l’influenceuse Maeva Ghennam, située dans le XIe arrondissement de Marseille.  Les malfaiteurs ont ouvert le feu à deux reprises sur la porte d’entrée avec un fusil, illustrant encore une fois la banalisation de la violence dans un cadre de notoriété. Une intrusion et une violence incessante Les circonstances exactes de l’incursion demeurent obscures. La vidéosurveillance révèle que le même duo s’était déjà introduit plus tôt dans la journée, mais il reste incertain s’il s’agit des mêmes individus.  Maeva Ghennam, dans une réaction empreinte de défi sur Snapchat, a exprimé son mépris pour les malfaiteurs : « Je n’ai pas peur de vous, vous n’avez aucun principe. Je ne vous respecterai jamais (…) je ne me suis jamais caché ». Une déclaration qui semble

Marseille : arrestation et condamnation du fils de l’Imam de la Mosquée des Bleuets pour violences conjugales

  Marseille : le fils de l’Imam de la Mosquée des Bleuets arrêté et condamné pour violences conjugales Un acte de violence domestique. Le jeudi 5 septembre, la ville de Marseille a été le théâtre d’un nouvel épisode d’une tragédie contemporaine. Le fils de l’imam radical de la mosquée des Bleuets, dont la réputation n’était plus à faire, a été arrêté pour violences conjugales.  Cette arrestation, survenue dans la soirée, met en lumière un enchaînement de comportements déviants qui semble s’inscrire dans une spirale de violence systématique.  Ce jeune homme,  Ibrahim Bendjilali , fils de l’imam de la mosquée des Bleuets, sera jugé en comparution immédiate le vendredi suivant son arrestation, ajoutant une nouvelle couche de scandale à une histoire déjà chargée. Les ombres du passé Cette arrestation intervient dans un contexte particulièrement tumultueux.  Fin août, le fils de l’imam avait été victime d’une agression violente. Un groupe d’individus cagoulés l’avait défenestré, le laiss

Marseille : les calanques secouées par la menace des rodéos nocturnes

  Marseille : les calanques livrées à la folie des rodéos nocturnes La nuit tombe, l'enfer commence... À Marseille, quand le soleil disparaît derrière les collines, la route des Calanques devient un terrain de jeu pour les amateurs de sensations fortes.  Ce n’est plus une simple voie de circulation, c’est un circuit improvisé où l’on court à toute vitesse, où l’on joue avec la mort, sans conscience du danger. Une nouvelle forme de délinquance urbaine qui prospère dans l’obscurité, loin des regards, mais tout près des fenêtres des riverains. Les accidents se multiplient, les nuits s'allongent. Marseille s’enfonce dans une insécurité routière qui semble incontrôlable. Une spirale infernale Les autorités locales, comme Michel Barnier, parlent de renforcer les mesures sécuritaires, mais sur le terrain, la réalité est bien plus chaotique. Guy Barotto, président du comité de quartier de Callelongue, raconte des scènes presque surréalistes : "Ils descendent jusqu'au rond-p

Quand les Marseillais font capoter le partenariat de Pernod Ricard avec le PSG...

  Pernod Ricard : une décision de retrait au goût d’amertume L’illusion d’une alliance commerciale durable venait d'être annoncée, lundi dernier.  Un accord de quatre ans entre le groupe Pernod Ricard et le Paris Saint-Germain, ces deux entités s'engageaient dans une union improbable, à l’image de ce monde sans repères, où les frontières entre les intérêts se dissolvent dans l'indifférence générale. Mais il n'en fut rien. À Marseille, on ne l'entendait pas de cette oreille.  Là-bas, les mythologies locales ont encore leur poids, et les supporters de l’OM ont rapidement réagi avec une véhémence qui semblait oublier qu'il ne s’agissait au fond que de football et d’alcool.  Un hashtag est né, #boycottPernodRicard , une colère simple et virale. Alexandre Ricard, Président-Directeur Général, a senti le souffle chaud de la polémique.  Un retournement de situation s’est imposé à lui comme une évidence : "J’ai pris cette décision pour le Groupe", commence-t-il

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)