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samedi 21 septembre 2024

« Toujours plus de migrants » : la subvention de 130 000 euros à SOS Méditerranée crée la controverse au conseil municipal de marseille

 

La subvention à SOS Méditerranée : un affrontement idéologique à marseille

130 000 euros pour les migrants : la polémique au conseil municipal


L'électrochoc du conseil municipal

Le conseil municipal de Marseille, ce vendredi 20 septembre, s’est transformé en une arène politique, où les tensions se cristallisent autour d’une somme, 130 000 euros, attribuée à une ONG.
Loin d’être une simple question budgétaire, cette décision réveille des passions, des rancœurs, des discours déjà bien rodés. 

Benoît Payan, le maire divers gauche, ne craint pas d'affronter le sujet épineux des migrants, sujet qui, comme une plaie ouverte, refuse de se cicatriser.

 

La droite en furie

La proposition, en apparence innocente, a provoqué un scandale immédiat. « Vous voulez toujours plus de migrants », tonne Bernard Marandat, élu du Rassemblement national, comme si chaque mot était une arme.
La majorité de gauche, agacée, répond par des répliques cinglantes, révélant l'angoisse d'une bataille qui va bien au-delà des simples chiffres.
Les accusations fusent : SOS Méditerranée, présentée comme un catalyseur des flux migratoires, devient l'ennemi à abattre.

 

La défense des valeurs

Stéphane Ravier, sénateur ex-Reconquête, s’illustre dans ce combat idéologique.
L'idée que l’on doit défendre son pays, même au prix de l'abandon de ceux qui y restent, résonne comme un cri d’appel à la virilité.
Les discours s’enflamment, chaque camp défendant une vision du monde, une éthique en décalage.
Les mots s'échangent, mais la compassion, elle, semble se perdre dans le tumulte.

 

L'argument économique vs l'éthique humaine

Pierre Robin, représentant des Républicains, déplore que la subvention ait connu une hausse de 400 % en quatre ans, des chiffres qui, pour lui, éclipsent la réalité humaine.

Benoît Payan, face à cette logique comptable, oppose un argument moral. « On vous parle de vie humaine et vous nous parlez d’euros », affirme-t-il, soulignant une fracture éthique qui transcende les simples débats politiques. 

Une majorité de gauche, unie, vote en faveur de la subvention, tandis que la droite reste figée dans ses certitudes. 

Partagez vos pensées et réactions en laissant un commentaire ci-dessous.

vendredi 20 septembre 2024

Marseille : interpellé la veille, un automobiliste sous stupéfiants s'échappe et percute des policiers

 

La cavale marseillaise : dérive d’un jeune sous stupéfiants en fuite face à la police

Un quotidien de chaos

À Marseille, tout n'est que fuite en avant, désordre et perdition.
Mercredi soir, dans le quartier des Goudes, un jeune homme de 19 ans, déjà broyé par les excès de son existence, fut arrêté au volant, sans permis, la tête plongée dans une nébuleuse chimique.
Un simple contrôle routier, un épisode récurrent dans la routine de ceux qui, comme lui, semblent avoir perdu toute boussole morale. 

Pourtant, l’histoire ne s’arrête pas là. Elle ne fait que commencer.

Le premier acte : l’illusion du pardon

Interpellé, son véhicule immobilisé, il est entendu par un OPJ.
Une formalité, un rituel judiciaire où le système, dans sa grande magnanimité, le libère avec une simple convocation à une date ultérieure. Peut-être, pensait-on, qu’il lui restait une once de raison, une chance de se reprendre en main.
Mais c’est oublier que la logique rationnelle ne s’applique plus dans ces zones de désespoir urbain.

 

La poursuite infernale

À peine quelques heures plus tard, le même homme, comme poussé par une pulsion irrépressible, retourne chercher sa voiture.
Cette fois-ci, il ne cherche même plus à dissimuler sa révolte face à l’autorité. Il refuse d’obtempérer, déclenchant une course-poursuite qui s’étend sur 20 kilomètres. 

De la beauté sauvage du littoral marseillais aux tunnels de la ville, jusqu’aux Quartiers Nord, ce territoire devenu presque mythique pour sa violence.
Là, dans ces ruelles, il percute un véhicule de police avant d'être finalement rattrapé et arrêté. Une ultime confrontation avec la force, inévitable, brutale.

Un engrenage sans issue

À 19 ans, cet homme est déjà un familier des services de police.
On pourrait se demander ce qui a conduit un si jeune individu à une telle dérive, mais la réponse est presque évidente.

Dans cette société où plus rien ne fait sens, où la désillusion s’est installée partout, il n’y a que l’instant présent qui compte, et cet instant est souvent marqué par la fuite.
Fuite de la réalité, fuite des responsabilités, fuite de soi-même. 

Comment interprétez-vous cette nouvelle dérive marseillaise ? Partagez votre avis en laissant un commentaire ci-dessous.

jeudi 19 septembre 2024

Marseille : un enfant handicapé de 11 ans décède d'une crise cardiaque après une intimidation violente de son entourage familial

 

Marseille : Quand la violence et la terreur éteignent des étoiles innocentes : on est vraiment chez les fous...

Une tragédie éprouvante au cœur de Marseille

Le lundi 16 septembre, à Marseille, une tragédie d'une cruauté insupportable s'est déroulée dans le 14e arrondissement.
Un enfant de 11 ans, handicapé, a trouvé la mort dans des circonstances qui révèlent un climat de terreur quotidienne et de désespoir latent.
La crise cardiaque, fatale et silencieuse, qui l’a emporté, est survenue au sein de la résidence Jean-Jaurès, alors que les secours, malgré leur intervention, n'ont pu que constater l'irréversibilité du drame. 

Ce petit être, vulnérable à l’extrême, s'est effacé sous les coups de la peur et de l’intimidation.

Une sœur en révolte et une montée de violence

L'origine de ce désastre remonte à une banale altercation enfantine : la sœur de la victime, âgée de 13 ans, avait récemment brisé le vélo d’un adolescent du quartier.
Cet acte insignifiant, mais réprouvé, a déclenché une spirale de violence.
Des individus, galvanisés par une vengeance infondée, ont envahi le domicile familial. Ils ont proféré des menaces de mort et martelé la porte avec une agressivité féroce.
Cette invasion brutale, farouche et disproportionnée, a exacerbé une situation déjà critique.

 

Un épisode de terreur et une réaction fatale

Le choc psychologique infligé par ces menaces semble avoir été trop lourd pour le jeune garçon.
En proie à une crise cardiaque, il a succombé dans un silence cruel.
La connexion directe entre les menaces proférées et l'arrêt cardiaque demeure floue, mais le tableau de terreur dessiné par les événements laisse peu de place au doute sur l'impact dévastateur des intimidations. 

Les ambulances et les policiers, bien que présents en nombre, n'ont pu que constater l'issue tragique d'une journée marquée par la violence et l’inefficacité des secours.

Une mort injuste et des questions sans réponses

Ce drame met en lumière les failles béantes d'une société où la violence de rue et les règlements de comptes prennent des proportions inimaginables.
 

La mort de cet enfant handicapé, survenue dans un contexte de terreur générée par un conflit enfantin, interroge profondément sur la dégradation des valeurs et l'absence de compassion dans certains quartiers. 

L'ombre de la tragédie plane maintenant sur Marseille, laissant derrière elle un abîme de douleur et de questions sans réponse.

lundi 16 septembre 2024

La pâte à tartiner El Mordjene : un commerçant marseillais victime d'une arnaque et dépouillé lors d'un guet-apens

 

Le piège absurde de la pâte à tartiner El Mordjene : un commerçant marseillais dépouillé après une transaction fatale

Une pâte à tartiner devenue objet de convoitise

La pâte à tartiner El Mordjene, venue tout droit d'Algérie, aurait dû être un simple produit alimentaire parmi tant d'autres.
Mais en France, cet été, elle a connu un succès fulgurant grâce aux réseaux sociaux. Une frénésie commerciale comme seule l'époque moderne peut en produire, où un simple pot de pâte à tartiner devient soudainement un objet de désir. 

Pourtant, ce conte de fées a rapidement pris une tournure grotesque : l'Union européenne a interdit son importation.
Ainsi, ce produit, dont personne n'avait entendu parler auparavant, a été propulsé au rang d’icône interdite, provoquant une montée des prix et des pénuries.

Le guet-apens marseillais : l'avidité mène à la violence

C'est dans ce contexte presque surréaliste que l’agression d’un jeune homme de 27 ans a eu lieu à Marseille.
Le propriétaire d’un commerce de la cité phocéenne, pressé de réapprovisionner son stock d'El Mordjene, tombe sur une annonce promettant des stocks importants. Désespéré, il envoie un employé avec plusieurs milliers d'euros en liquide, espérant faire une affaire juteuse. 

Mais le rêve tourne vite au cauchemar.
L'adresse indiquée, située dans le quartier de la Valbarelle, dans le 11e arrondissement, n’est rien d’autre qu’un guet-apens.
À peine arrivé, le jeune employé est pris au piège. Forcé de monter dans un immeuble, il se retrouve face à des hommes armés qui, sans une once de remord, le dépouillent de son argent avant de le laisser repartir, humilié.

Une enquête ouverte : la banalité de la violence

La suite est tristement ordinaire. Une enquête a été ouverte, mais l’issue semble évidente.
Ce n’est qu’un fait divers de plus, un exemple de la façon dont la cupidité et la pénurie transforment une simple transaction en un drame. 

Dans une ville comme Marseille, où les inégalités et la violence sont omniprésentes, ce genre de situation ne surprend personne.
Mais derrière cette histoire, c’est tout un système qui est remis en question. La popularité soudaine de cette pâte à tartiner, désormais interdite en raison de régulations européennes sur les produits laitiers, reflète une époque où même les biens les plus anodins peuvent devenir des objets de spéculation.

La folie des prix : quand un pot de pâte à tartiner vaut près de 15 euros

Depuis l’interdiction de l’El Mordjene, le prix d’un seul pot de pâte à tartiner a explosé.
À plus de 12 euros l’unité, il ne s’agit plus d’un simple produit de consommation courante, mais d’un luxe pour quelques privilégiés.

 La réglementation européenne, les blocages douaniers, et les cargaisons saisies sur le port de Marseille ont contribué à faire de cette pâte à tartiner un symbole : celui d’un monde où l’absurde triomphe, où la pénurie devient un moteur de violence, et où les rêves d’argent facile finissent dans le sang et la peur.

lundi 9 septembre 2024

Marseille : Attaque armée au domicile de Maeva Ghennam – Quand la célébrité se mêle de la Violence

 

Maeva Ghennam

Marseille : La maison de Maeva Ghennam Sous les Coups de Feu – Quand la violence frôle la célébrité

Il n’y a, par chance, aucune victime dans cet incident.
Dans la nuit de dimanche à lundi, deux individus ont pénétré dans la propriété de l’influenceuse Maeva Ghennam, située dans le XIe arrondissement de Marseille. 

Les malfaiteurs ont ouvert le feu à deux reprises sur la porte d’entrée avec un fusil, illustrant encore une fois la banalisation de la violence dans un cadre de notoriété.

Une intrusion et une violence incessante

Les circonstances exactes de l’incursion demeurent obscures.
La vidéosurveillance révèle que le même duo s’était déjà introduit plus tôt dans la journée, mais il reste incertain s’il s’agit des mêmes individus. 

Maeva Ghennam, dans une réaction empreinte de défi sur Snapchat, a exprimé son mépris pour les malfaiteurs : « Je n’ai pas peur de vous, vous n’avez aucun principe. Je ne vous respecterai jamais (…) je ne me suis jamais caché ».
Une déclaration qui semble témoigner d’une lutte perpétuelle entre la célébrité et l’insécurité, comme un combat symbolique dans une société où l’apparence prime sur la réalité.

Des débris et une réaction rapide

Les investigations ont révélé deux douilles de calibre 12 sur les lieux, ainsi que des « engins incendiaires » ayant provoqué un début de feu. Les flammes, heureusement, ont été rapidement maîtrisées par les pompiers. 

Le parquet de Marseille, contacté, n’a pas encore répondu aux sollicitations, laissant une fois de plus planer l’incertitude sur l’avenir de cette affaire.

Une nuit de tirs dans le quartier

Peu avant 4 heures du matin, le 14e arrondissement de Marseille, connu pour ses troubles récurrents, devient le centre d’une scène de guerre urbaine.
Une dizaine de balles perforent les murs d’une maison, mais la cible de ce tir reste floue. L’habitation appartient à la grand-mère de Maeva Ghennam, star des réseaux sociaux, dont la célébrité pourrait, en apparence, sembler éloignée de ces réalités brutales.

Une enquête et l'incertitude de la cible

L’enquête qui s’ensuit devra éclaircir la nature de l’attaque : s’agissait-il d’une tentative ciblée ou d’une rafale perdue, émanant de conflits de territoires habituels dans ce quartier où les trafics de stupéfiants et les règlements de comptes sont monnaie courante ?
Cette incertitude expose la superficialité avec laquelle ces incidents sont souvent traités, réduisant la violence à une simple statistique dans le grand récit de la notoriété et des médias.

Échos d’une violence répétée

Cet incident rappelle étrangement l’attaque de novembre 2021 contre la maison de la grand-mère de Maeva Ghennam. Ce précédent épisode, où la résidence de la vieille dame avait été visée une première fois par une rafale de balles, avait déjà souligné la violence croissante ciblant l’entourage de la célébrité. La répétition de tels actes, loin de constituer des faits isolés, dessine une continuité inquiétante. 

Ces attaques récurrentes reflètent une escalade de la violence, où la notoriété devient un facteur de vulnérabilité, transformant la vie des célébrités en un champ de bataille médiatique et personnel.

La nuit du lundi 15 au mardi 16 novembre 2021, la ville de Marseille, déjà coutumière des violences urbaines, a été effectivement le théâtre d’un nouvel épisode de déflagration sociale.
Onze balles ont été tirées sur la maison de la grand-mère de Maeva Ghennam, influenceuse emblématique des réseaux sociaux. Un acte qui soulève la question de savoir jusqu’où la banalisation de la violence peut mener dans une société obsédée par la notoriété et le spectacle.

Marseille : arrestation et condamnation du fils de l’Imam de la Mosquée des Bleuets pour violences conjugales

 

Marseille : le fils de l’Imam de la Mosquée des Bleuets arrêté et condamné pour violences conjugales

Un acte de violence domestique.
Le jeudi 5 septembre, la ville de Marseille a été le théâtre d’un nouvel épisode d’une tragédie contemporaine. Le fils de l’imam radical de la mosquée des Bleuets, dont la réputation n’était plus à faire, a été arrêté pour violences conjugales. 

Cette arrestation, survenue dans la soirée, met en lumière un enchaînement de comportements déviants qui semble s’inscrire dans une spirale de violence systématique. 

Ce jeune homme, Ibrahim Bendjilali, fils de l’imam de la mosquée des Bleuets, sera jugé en comparution immédiate le vendredi suivant son arrestation, ajoutant une nouvelle couche de scandale à une histoire déjà chargée.

Les ombres du passé

Cette arrestation intervient dans un contexte particulièrement tumultueux. 

Fin août, le fils de l’imam avait été victime d’une agression violente. Un groupe d’individus cagoulés l’avait défenestré, le laissant avec de multiples fractures.
 

L'annonce de la fermeture probable de la mosquée des Bleuets, survenue le 20 août à cause des propos controversés de son prédicateur, Smaïn Bendjilali, marque également le début d’une série noire pour la famille.

Il avait réussi à quitter l’hôpital avant de se rétablir complètement, un fait qui avait conduit le parquet de Marseille à ouvrir une enquête pour « tentative d’assassinat en bande organisée ». 

Les premiers éléments de l’enquête indiquent que cette attaque pourrait être liée à un trafic de stupéfiants, avec de l’argent liquide et de la drogue trouvés au domicile de l’imam.

Des conflits familiaux et religieux

La situation se complique davantage avec le père du mis en cause, Smaïn Bendjilal, imam controversé de la mosquée des Bleuets.
Ce dernier sera jugé en octobre pour « apologie du terrorisme », à la suite de publications sur le conflit israélo-palestinien. 

La préfecture a exigé son départ de la mosquée sous peine de fermeture, augmentant la pression sur une institution déjà sous surveillance. 

Le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Pierre-Édouard Colliex, a exprimé le désir de voir cette mosquée fermer ses portes, ajoutant une dimension politique à ce drame familial.

Une sentence éclaire

Le vendredi 6 septembre, la tragédie familiale des Bendjilali a atteint un nouveau sommet de désolation. Ibrahim Bendjilali, fils de l’imam de la mosquée des Bleuets, a été condamné à un an de prison, dont six mois ferme, pour avoir exercé des violences sur sa mère et son jeune frère de 12 ans. 

L’individu, interpellé la veille, a connu le carcan de la justice dans la froideur d’une comparution immédiate. La sentence, prononcée ce matin, s’inscrit dans un contexte de délitement familial et social qui semble accabler cette famille sous les feux des projecteurs judiciaires.

Pression sur la mosquée

La situation s’aggrave avec la demande de la préfecture de police, datée du 4 septembre, exigeant le retrait temporaire de l’imam de la mosquée des Bleuets sous peine de fermeture. 

Cette décision, combinée aux révélations concernant les drogues et les violences, met la mosquée en ligne de mire du ministère de l’Intérieur. 

Une conférence de presse prévue le 9 septembre à la mosquée pourrait éclairer davantage les enjeux et les tensions autour de cet épicentre de discordes religieuses et familiales.

dimanche 8 septembre 2024

Marseille : les calanques secouées par la menace des rodéos nocturnes

 

Marseille : les calanques livrées à la folie des rodéos nocturnes

La nuit tombe, l'enfer commence...
À Marseille, quand le soleil disparaît derrière les collines, la route des Calanques devient un terrain de jeu pour les amateurs de sensations fortes. 

Ce n’est plus une simple voie de circulation, c’est un circuit improvisé où l’on court à toute vitesse, où l’on joue avec la mort, sans conscience du danger. Une nouvelle forme de délinquance urbaine qui prospère dans l’obscurité, loin des regards, mais tout près des fenêtres des riverains.

Les accidents se multiplient, les nuits s'allongent. Marseille s’enfonce dans une insécurité routière qui semble incontrôlable.

Une spirale infernale

Les autorités locales, comme Michel Barnier, parlent de renforcer les mesures sécuritaires, mais sur le terrain, la réalité est bien plus chaotique.

Guy Barotto, président du comité de quartier de Callelongue, raconte des scènes presque surréalistes : "Ils descendent jusqu'au rond-point, un jeune homme les chronomètre, puis ils remontent à fond." Des bolides de luxe, pilotés par des mains inexpérimentées, des jeux stupides qui virent à la tragédie en une fraction de seconde.
Une sorte de grand cirque morbide qui transforme les routes en arène.

Le quotidien des riverains, entre peur et résignation

Pour les habitants, la situation est devenue insupportable.
Une jeune femme témoigne d'une nuit où elle a senti son cabanon trembler sous l'impact d'une voiture folle : "Ils s’encastrent dans la maison, un peu sonnés, puis repartent, laissant la carcasse de la voiture sur place." Des histoires comme celle-ci, on en entend de plus en plus. Boris, un autre riverain, décrit ces jeunes comme "complètement allumés", jonglant entre les bouteilles de protoxyde d’azote et les joints, incapables de tenir debout à côté de leurs voitures. 

Une barrière a été posée cet été, mais cela n’a fait que repousser le problème plus loin sur la route.

Un problème sans solution ?

Les habitants assistent, impuissants, à cette descente aux enfers.
Les mesures de sécurité semblent dérisoires face à l'ampleur du phénomène, face à cette jeunesse qui cherche à fuir l'ennui par la violence et le danger. 

Chaque nuit apporte son lot de drames potentiels, et personne ne sait vraiment quand cela s'arrêtera.

Sources : Europe1

vendredi 6 septembre 2024

Quand les Marseillais font capoter le partenariat de Pernod Ricard avec le PSG...

ricard psg 

Pernod Ricard : une décision de retrait au goût d’amertume

L’illusion d’une alliance commerciale durable venait d'être annoncée, lundi dernier. 

Un accord de quatre ans entre le groupe Pernod Ricard et le Paris Saint-Germain, ces deux entités s'engageaient dans une union improbable, à l’image de ce monde sans repères, où les frontières entre les intérêts se dissolvent dans l'indifférence générale. Mais il n'en fut rien. À Marseille, on ne l'entendait pas de cette oreille. 

Là-bas, les mythologies locales ont encore leur poids, et les supporters de l’OM ont rapidement réagi avec une véhémence qui semblait oublier qu'il ne s’agissait au fond que de football et d’alcool. 

Un hashtag est né, #boycottPernodRicard, une colère simple et virale.

Alexandre Ricard, Président-Directeur Général, a senti le souffle chaud de la polémique. 

Un retournement de situation s’est imposé à lui comme une évidence : "J’ai pris cette décision pour le Groupe", commence-t-il, avec ce ton feutré et lissé qu’on apprend dans les écoles de commerce, "en écoutant ceux qui font son succès – nos collaborateurs, nos clients, nos actionnaires." 

Sa voix trahit cependant un certain désarroi. "Cela fait plus de 90 ans que l’histoire de Ricard se confond avec Marseille. Et ce lien est plus fort que tout." Une déclaration presque nostalgique, empreinte de ce romantisme de l'identité qui, parfois, prend des allures de marketing de survie.

"C’est une décision qui vient du cœur", poursuit-il, comme pour convaincre que l'affaire n'était pas si triviale, que quelque chose de profond se jouait ici – la fierté, peut-être, ou le sentiment d’appartenance. "Pernod Ricard continuera fièrement à revendiquer ses origines", insiste-t-il, avec une ferveur presque ironique. Comme si, dans cette société liquide où tout se dissout, même les marques pouvaient revendiquer une authenticité.

En fin de compte, c'est un simple retour à l'origine, à Marseille, ville où tout semble se mêler sans jamais vraiment se confondre. Une ville qui inspire l'alcool fort et la loyauté fragile. Une ville où l’on peut encore croire que les attaches comptent, même quand on sait très bien que tout cela n’a pas vraiment de sens.

Attention : l'abus d'alcool est dangereux pour la santé.

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)