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Étretat : Quand des touristes renvoient des galets volés en 2009, une culpabilité dérisoire

Le retour des galets volés : un geste insignifiant dans une société en décomposition

À Étretat, des touristes renvoient par courrier des galets ramassés en 2009. Une prise de conscience tardive, aussi vaine qu’anecdotique, révélant l'absurdité de notre époque.

 

Un courrier venu de nulle part, pour un geste qui n’a plus de sens

Il y a quelques jours, l'association Étretat Demain, dédiée à la préservation du littoral, a reçu une enveloppe aussi inattendue qu'absurde. 

À l'intérieur, quatre petits galets prélevés sur la plage d’Étretat, en 2009, par une touriste soudainement frappée par une soudaine et tardive prise de conscience.
Elle explique les avoir retrouvés lors d’un déménagement, comme on exhume un souvenir gênant, une faute qu’on aurait aimé oublier.

Un documentaire et une morale d'après-coup

La lettre accompagne ces fragments de roche. L’expéditrice, sans doute influencée par le documentaire d’Hugo Clément sur le surtourisme et l'impact destructeur des réseaux sociaux, a estimé qu’il était temps de se repentir. 


Son geste ? Renvoyer ces galets à leur place d’origine, comme si ce retour pouvait compenser l’érosion de toute une époque où le tourisme saccage les paysages au nom de la consommation de masse.

Une société qui confond le symbolique et le réel

« Bien qu’un peu vaine, il est important pour moi que ce geste soit accompli », écrit-elle, espérant secrètement laisser une empreinte dans « l’inconscient collectif ». Le grand drame de notre époque est peut-être ici, dans cette croyance naïve en l’importance de gestes dérisoires. 

Qu'espérait-elle ? Que ses galets changent la donne, que le monde devienne subitement plus conscient, plus respectueux ? La réalité est plus cruelle. 

Les galets, bien sûr, ont été redéposés sur la plage, par l’association. Un geste inutile pour une cause déjà perdue.

Un problème bien plus profond

La pratique du ramassage de galets, rappelons-le, est interdite

Elle contribue à l’érosion du littoral, à la dégradation lente mais certaine de lieux autrefois sauvages, désormais soumis aux assauts d'un tourisme de masse aussi destructeur qu’inconscient. 

Et pourtant, malgré les panneaux et les avertissements, la plupart des visiteurs continuent, par ignorance ou par indifférence. 

L’association Étretat Demain espère que cette histoire ridiculement symbolique ramènera l’attention sur cette pratique. Mais il est peu probable qu’un tel geste parvienne à inverser la tendance.  

Cliquez sur le lien ci-dessous pour réagir à cet acte symbolique et partager vos réflexions sur l'avenir de notre environnement.

 

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)