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dimanche 8 septembre 2024

Doubs : quatre jeunes blessés dans une collision après une fuite insensée

 

Doubs : le chaos ordinaire d’un refus d’obtempérer qui vire à la tragédie routière

Un nouveau drame sur la route.
Encore une nuit d’errance dans le Doubs, encore un refus d’obtempérer qui se termine dans le fracas des tôles froissées. 

Quatre jeunes blessés, une collision frontale entre deux véhicules à Beure. L’un des véhicules, une Clio, fuyait un contrôle de la BAC.
À 1h30 du matin ce dimanche 8 septembre, les fuyards, deux hommes de 23 ans, roulent à tombeau ouvert.
La BAC cesse la poursuite, jugeant que le conducteur prend “beaucoup trop de risques.”
Risques inutiles, vie sans valeur, où l’adrénaline du moment semble suffire comme raison de vivre.

Des vies jetées contre un mur

La Clio en fuite correspond à un signalement : celui d’un véhicule impliqué dans une fusillade plus tôt dans la soirée. Le motif ? Quelques tirs sur un domicile, un geste gratuit et incompréhensible, peut-être. 

Deux hommes dans la Clio, un jeune homme de 21 ans et une adolescente de 17 ans dans l’autre voiture. Une collision frontale à pleine vitesse, et la nuit explose en morceaux. La police, prudente, se dédouane immédiatement : “Il n'y a pas d'implication de la police dans l'accident.”
Les mots tombent, plats, comme si rien ne s’était passé.

À l'hôpital, le temps suspendu

Le conducteur de la Clio, fractures multiples, est hospitalisé, tout comme son passager. Leurs blessures sont jugées incompatibles avec une garde à vue. 

Comme une suspension du temps, un répit pour des vies déjà brisées. Les deux occupants de l'autre véhicule sont également hospitalisés, l’un d’eux a pu être entendu par les enquêteurs.
Aucun pronostic vital engagé, pour l'instant.

Une enquête confiée à la sûreté départementale, comme une formalité administrative de plus dans cette nuit de violence ordinaire

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)