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samedi 14 septembre 2024

Bordeaux : une agression éclatante en pleine journée – Deux policier hors service attaqués par un individu armé

 

Deux policier hors service victimes d’une agression violente en plein jour – La crainte de la police en question

Le Spectacle de l'Inadéquation

En ce jour d'une banalité troublante, l'esplanade Charles de Gaulle à Bordeaux, lieu habituellement dédié à l'indifférence collective, a été le théâtre d'une scène aussi violente que révélatrice.

Deux policiers, membres de la Division de la criminalité territoriale (DTC), se trouvant en pause méridienne, ont été attaqués par un individu armé d’un couteau

Ce fait, d'une résonance inquiétante, s'est déroulé sous les yeux indifférents de la ville, comme un épisode grotesque d'une réalité qui ne cesse de se dégrader.

La Réponse de l’Autorité et l’Inadéquation de la Réaction

Selon le syndicat Alternative Police Gironde, les deux agents, malgré leur statut clairement affiché et leur tentative d'invocation de l'autorité, ont été brutalement frappés.
L’agresseur, en dépit des cartes professionnelles exhibées, a intensifié sa violence, atteignant le seuil d’un affrontement presque ritualisé. 

La tentative de l’agresseur de se saisir d’un couteau à papillon pour parachever son acte ne fait qu’amplifier la dérive des comportements violents et la démission apparente du respect des figures d’autorité.

L’Intervention et la Réaction Systémique

Ce ne fut que grâce à l’intervention rapide d’un équipage de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) que l’assaillant fut maîtrisé et conduit au Service d’évaluation de crise et d’orientation psychiatrique (Secop) de l’hôpital Charles Perrens.
Les policiers blessés ont reçu une incapacité temporaire de travail de un à deux jours, une évaluation clinique du traumatisme qui semble, dans le contexte de l’insécurité croissante, presque insignifiante.

 

La Réflexion sur l’Incapacité de la Justice et la Peur de la Police

Le syndicat Alternative Police Gironde a souligné avec amertume l'insécurité grandissante dans les rues de Bordeaux, notant que ce qui aurait pu se transformer en drame a été évité de justesse. 

Mais cette réaction soulève une question cruciale : la délinquance actuelle a-t-elle perdu toute crainte de la police et de la justice ? La dérive vers une violence explicite en public pourrait-elle signaler une érosion plus profonde du respect pour les institutions censées garantir la sécurité ? Titre alternatif : Bordeaux :

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)