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Affaire des viols de Mazan : l'avocate Nadia El Bouroumi dépose plainte pour harcèlement face aux critiques de ses vidéos

 

Le procès des viols de Mazan : une avocate sous le feu des critiques dépose plainte pour harcèlement

Nadia El Bouroumi, cible de polémiques, riposte face aux attaques avec une plainte pour harcèlement


Une défense qui dérange

Nadia El Bouroumi, avocate pénaliste, se retrouve au cœur d’une tourmente médiatique et judiciaire. Chargée de défendre deux accusés dans l’affaire des viols de Mazan, elle est désormais la cible de critiques virulentes, nourries par des vidéos polémiques dans lesquelles elle commente les audiences du procès. 

Le samedi 21 septembre, l’avocate a déposé plainte pour harcèlement, citant des menaces et insultes répétées.
Son crime, aux yeux du public ? Avoir parlé, parfois avec légèreté, d’un procès dont les enjeux échappent peut-être à ceux qui l’attaquent.

Un acharnement public

Sur les réseaux sociaux, la colère se cristallise. « Je subis des menaces, du harcèlement, ainsi que des insultes publiques », déclare El Bouroumi. Pire encore, ses enfants sont devenus des cibles dans cette chasse aux sorcières numérique.
L’avocate dénonce l’injustice de ces attaques, insistant sur le fait que ses vidéos ont été détournées de leur contexte, mal interprétées, transformées en armes contre elle.
« Je refuse que ma vie et ma carrière soient détruites par des interprétations erronées », a-t-elle ajouté dans un communiqué, un désaveu amer face à une société avide de jugements instantanés.

 

« Ça chauffe aux Assises ! »

Ce sont ces quelques mots, lancés avec désinvolture dans une vidéo, qui ont allumé la mèche.
Dans une mise en scène où elle commente l’audience, El Bouroumi évoque la colère de la victime, Gisèle Pélicot. « Elle s’est mise en colère », raconte-t-elle, presque désabusée. Les critiques ne se sont pas fait attendre : des internautes furieux et des confrères ulcérés l’accusent d’avoir entaché la dignité de sa profession. 

Dans l’ère des réseaux sociaux, l’avocat devient une figure publique, soumise aux mêmes lois que les influenceurs ou les politiciens, exposée à la vindicte populaire.

Une défense sous tension

Accusée d’impudeur, El Bouroumi tente de se justifier : « À aucun moment je n'ai cherché à me moquer de Gisèle Pellicot », affirme-t-elle. Son intention, dit-elle, était de donner une voix à la complexité d’un procès public. 

Mais l’époque ne pardonne pas les nuances, et encore moins les erreurs de ton. Ce procès, qui devait se concentrer sur les atrocités commises contre une femme, devient peu à peu le théâtre d’un autre affrontement : celui d’une justice qui vacille face à la déformation numérique.  

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)