Bienvenue sur le Journal des Fous !

Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est refus d’obtempérer. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est refus d’obtempérer. Afficher tous les articles

samedi 21 septembre 2024

Arrestation de Gabriel D. à Bondy : la cour d’appel ratifie le non-lieu pour le policier en question

 

Arrestation à Bondy : la justice et ses ambiguïtés

La cour d’appel confirme le non-lieu pour le policier dans l’affaire de Gabriel D. La seconde relaxe de la semaine pour un policier mis en cause dans une affaire.

 

une décision de la cour, un non-lieu pesant

Le 10 septembre, la cour d’appel de Paris a tranché, avec une froideur bureaucratique, sur le sort d’un policier impliqué dans l’arrestation de Gabriel D., un adolescent de 14 ans.
Le non-lieu, prononcé précédemment, a été confirmé, écartant toute possibilité de jugement pour le fonctionnaire. 

Une décision qui laisse dans l’ombre les enjeux d’une affaire aux ramifications complexes.

 

la nuit fatidique de mai 2020

Tout commence dans la nuit du 25 au 26 mai 2020, à Bondy, lorsque Gabriel est interpellé pour avoir tenté de voler un scooter. Il aurait, selon ses dires, subi des violences policières : des coups de pieds au visage, alors qu’il était à terre, maîtrisé, menotté.
Un récit qui évoque la brutalité d’un système.

 

la version policière, un écho à la défense

La source policière, quant à elle, se veut rassurante. Selon elle, Gabriel aurait chuté avant de devenir récalcitrant. Un élan de contestation qui transforme une simple interpellation en une scène de conflit où la vérité se dilue dans les versions.
Les blessures de l’adolescent, une fracture de la mâchoire, ajoutent du poids à ce drame personnel, suscitant débats et indignation.

 

la bataille judiciaire, un combat inachevé

La gravité des blessures, décrites par un médecin comme nécessitant 30 jours d’ITT, laisse peu de place à l’indifférence.
Le policier, mis en examen pour violences volontaires, se voit, lui, protégé par le statut ambigu d’un non-lieu.
L’affaire, marquée par une ordonnance de décembre 2023, soulève des questions sur la légitimité des forces de l’ordre et la perception de la justice.

 

un dernier recours, une lutte sans fin

L’avocat de Gabriel, par un acte de défi, a décidé de se pourvoir en cassation.
Une démarche qui témoigne de l’insatisfaction face à un système judiciaire jugé insuffisant. 

Deux mondes se confrontent : celui de la famille de Gabriel, qui dénonce des violences injustifiées, et celui du policier, qui se drape dans la légalité de ses actions. 

Un pourvoi qui pourrait bien devenir le dernier rempart pour espérer un procès. 

Votre opinion compte. Partagez vos réflexions en laissant un commentaire via le lien ci-dessous.

Fuite sur l’A9 : un homme sans permis brise une barrière de péage avant d'être arrêté après 55 km

 

Course-poursuite sur l’autoroute : une fuite vaine, un destin sans issue

Un homme sans permis, perdu dans un monde où le jeu devient une nécessité morbide

 

une nuit comme les autres, mais la fuite commence

Dans l’indifférence froide de la nuit, entre le 18 et le 19 septembre, un homme de 27 ans se laisse entraîner dans une course-poursuite absurde sur l’A9, entre Montpellier et Florensac.
Le cadre est sans surprise : une autoroute, des gyrophares, la lente montée de l’angoisse.
Le chauffeur, originaire d’Isère, semble avoir déjà tout perdu avant même que la police ne le prenne en chasse.

 

le refus de la réalité

Il est minuit. Un contrôle routier banal, rond-point des Prés d’Arènes à Montpellier.
Mais lui, dans sa Peugeot 308 empruntée à un cousin, refuse.
Le refus de la loi, du banal, d’une vie déjà trop ordinaire. En accélérant brutalement, il tente de se soustraire à une réalité trop pesante. La police, elle, enclenche ses sirènes comme une mécanique impitoyable.
Ce n’est plus un jeu, c’est une mise en scène lugubre où la fuite devient la seule échappatoire.

 

l’autoroute, un espace de mort déguisé en liberté

Direction Béziers. La route défile, le temps aussi.
Chaque dépassement risqué n’est qu’un mouvement supplémentaire vers une fin déjà écrite.
Le péage de Saint-Jean-de-Védas est un obstacle dérisoire, percuté sans hésitation, la barrière tombée sous le poids de la peur.
Mais il continue. Un peu plus loin, un peu plus vite, comme si la fuite elle-même pouvait effacer l’inéluctable.

 

l’arrestation, la fin d’une illusion

55 kilomètres. C’est tout ce qu’il aura fallu. La Peugeot s’immobilise à l’aire d’autoroute de Florensac. Les policiers n’avaient qu’à attendre, à garder une distance prudente. La réalité reprend ses droits, implacable. L’homme et ses deux passagers, tous dans la vingtaine, sont arrêtés, leurs illusions de liberté balayées par la brutalité du moment.

 

un homme sans permis, sans avenir

Lorsqu’il est auditionné, le conducteur avoue ce que tout le monde savait déjà : il n’a pas de permis.
Mais il cherche encore à se justifier, maladroitement. « Je ne savais pas que c’était des policiers, c’était juste pour m’amuser », dit-il, comme si cela pouvait apaiser quelque chose.
Une barrière percutée, des vies mises en danger, tout cela pour un simple jeu.
Mais le jeu est terminé, et les conséquences, elles, sont bien réelles.

 

l’illusion de l’impunité, la réalité du danger

Ils sont trois, en garde à vue, dans l’attente. La suite est sans mystère. L’enquête continuera, mais l’histoire est déjà écrite : un homme sans permis, une fuite sans but, et des aveux pleins de vide.
Les autorités, comme toujours, rappellent que ce type de comportement n’est pas seulement dangereux, il est tragique. Chaque geste, chaque fuite à haute vitesse est un pas de plus vers l’auto-destruction. 

Le monde est un théâtre de la banalité, et ces hommes en sont les acteurs désabusés. 

Votre avis nous intéresse. Laissez un commentaire en cliquant sur le lien ci-dessous.

vendredi 20 septembre 2024

Marseille : interpellé la veille, un automobiliste sous stupéfiants s'échappe et percute des policiers

 

La cavale marseillaise : dérive d’un jeune sous stupéfiants en fuite face à la police

Un quotidien de chaos

À Marseille, tout n'est que fuite en avant, désordre et perdition.
Mercredi soir, dans le quartier des Goudes, un jeune homme de 19 ans, déjà broyé par les excès de son existence, fut arrêté au volant, sans permis, la tête plongée dans une nébuleuse chimique.
Un simple contrôle routier, un épisode récurrent dans la routine de ceux qui, comme lui, semblent avoir perdu toute boussole morale. 

Pourtant, l’histoire ne s’arrête pas là. Elle ne fait que commencer.

Le premier acte : l’illusion du pardon

Interpellé, son véhicule immobilisé, il est entendu par un OPJ.
Une formalité, un rituel judiciaire où le système, dans sa grande magnanimité, le libère avec une simple convocation à une date ultérieure. Peut-être, pensait-on, qu’il lui restait une once de raison, une chance de se reprendre en main.
Mais c’est oublier que la logique rationnelle ne s’applique plus dans ces zones de désespoir urbain.

 

La poursuite infernale

À peine quelques heures plus tard, le même homme, comme poussé par une pulsion irrépressible, retourne chercher sa voiture.
Cette fois-ci, il ne cherche même plus à dissimuler sa révolte face à l’autorité. Il refuse d’obtempérer, déclenchant une course-poursuite qui s’étend sur 20 kilomètres. 

De la beauté sauvage du littoral marseillais aux tunnels de la ville, jusqu’aux Quartiers Nord, ce territoire devenu presque mythique pour sa violence.
Là, dans ces ruelles, il percute un véhicule de police avant d'être finalement rattrapé et arrêté. Une ultime confrontation avec la force, inévitable, brutale.

Un engrenage sans issue

À 19 ans, cet homme est déjà un familier des services de police.
On pourrait se demander ce qui a conduit un si jeune individu à une telle dérive, mais la réponse est presque évidente.

Dans cette société où plus rien ne fait sens, où la désillusion s’est installée partout, il n’y a que l’instant présent qui compte, et cet instant est souvent marqué par la fuite.
Fuite de la réalité, fuite des responsabilités, fuite de soi-même. 

Comment interprétez-vous cette nouvelle dérive marseillaise ? Partagez votre avis en laissant un commentaire ci-dessous.

mercredi 11 septembre 2024

Nice : refus d'obtempérer et collision violente - trois Blessés, dont un policier

 

Nice : trois blessés, dont un policier, après un refus d’obtempérer

Un incident violent en plein jour.
C’était un mardi comme les autres à Nice, le 10 septembre. Une journée d’été finissante, marquée par un soleil implacable et un air saturé d’humidité. 

Mais dans les rues, quelque chose s'est enflammé, quelque chose de brut et d’inattendu.
Deux jeunes, à peine sortis de l'enfance, ont décidé de défier l'autorité, refusant de s’arrêter à un contrôle de la police municipale. 
Leur refus de se soumettre a rapidement tourné à l’affrontement, culminant en une collision violente entre leur scooter et celui d’un policier. Trois blessés, dont l’un en uniforme, ont été laissés sur le bitume, une ville en état de choc.

Fuir, percuter, se réveiller à l’hôpital

Les jeunes, âgés de 15 à 17 ans, avaient d’abord été interpellés place du commandant Gérôme.
Mais à Nice, l’idée même de l’autorité semble avoir perdu son sens. 

Plutôt que de s’arrêter, ils ont accéléré, filant sur l’avenue Brancolar, ignorant les injonctions des forces de l'ordre. En tentant d’échapper au contrôle, ils ont heurté de plein fouet un scooter de la police municipale. Le choc a été brutal, soudain, une manifestation pure de ce refus de se plier aux règles. Les pompiers et le Samu sont arrivés rapidement, une routine presque. 

Le policier, blessé, a été transporté à l’hôpital Pasteur. Les deux jeunes, eux, ont fini à Lenval, sous surveillance médicale mais aussi policière.

Garde à vue et plaintes : le spectacle politique

Le conducteur du scooter, né en 2008, inconnu des services de justice, et sa passagère seront placés en garde à vue une fois leur état stabilisé. "Refus d’obtempérer aggravé par la mise en danger de la vie d’autrui", martèle le Parquet de Nice, comme un refrain entendu mille fois. 

Mais au-delà des formules juridiques, c’est le maire, Christian Estrosi, qui prend la scène sur les réseaux sociaux. "Cela doit cesser", clame-t-il, appelant à un "choc d'autorité" pour enrayer ces comportements jugés inadmissibles, tout en annonçant une plainte en bonne et due forme contre les fauteurs de troubles.

 

Nice, une ville qui refuse de se soumettre

Cet incident est bien plus qu’un fait divers.
Il est le reflet d’un mal-être profond, d’une défiance croissante envers toute forme d’autorité. Nice n’est pas seulement une ville de soleil et de touristes. 

C’est aussi le théâtre d’une guerre silencieuse, quotidienne, où le respect de la loi n’est plus qu’une option parmi d'autres.

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)