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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio

Arrestation de Gabriel D. à Bondy : la cour d’appel ratifie le non-lieu pour le policier en question

  Arrestation à Bondy : la justice et ses ambiguïtés La cour d’appel confirme le non-lieu pour le policier dans l’affaire de Gabriel D. La seconde relaxe de la semaine pour un policier mis en cause dans une affaire .   une décision de la cour, un non-lieu pesant Le 10 septembre, la cour d’appel de Paris a tranché, avec une froideur bureaucratique, sur le sort d’un policier impliqué dans l’arrestation de Gabriel D., un adolescent de 14 ans. Le non-lieu, prononcé précédemment, a été confirmé, écartant toute possibilité de jugement pour le fonctionnaire.  Une décision qui laisse dans l’ombre les enjeux d’une affaire aux ramifications complexes.   la nuit fatidique de mai 2020 Tout commence dans la nuit du 25 au 26 mai 2020, à Bondy, lorsque Gabriel est interpellé pour avoir tenté de voler un scooter. Il aurait, selon ses dires, subi des violences policières : des coups de pieds au visage, alors qu’il était à terre, maîtrisé, menotté. Un récit qui évoque la brutalité d’un système.  

Fuite sur l’A9 : un homme sans permis brise une barrière de péage avant d'être arrêté après 55 km

  Course-poursuite sur l’autoroute : une fuite vaine, un destin sans issue Un homme sans permis, perdu dans un monde où le jeu devient une nécessité morbide   une nuit comme les autres, mais la fuite commence Dans l’indifférence froide de la nuit, entre le 18 et le 19 septembre, un homme de 27 ans se laisse entraîner dans une course-poursuite absurde sur l’A9, entre Montpellier et Florensac. Le cadre est sans surprise : une autoroute, des gyrophares, la lente montée de l’angoisse. Le chauffeur, originaire d’Isère, semble avoir déjà tout perdu avant même que la police ne le prenne en chasse.   le refus de la réalité Il est minuit. Un contrôle routier banal, rond-point des Prés d’Arènes à Montpellier. Mais lui, dans sa Peugeot 308 empruntée à un cousin, refuse. Le refus de la loi, du banal, d’une vie déjà trop ordinaire. En accélérant brutalement, il tente de se soustraire à une réalité trop pesante. La police, elle, enclenche ses sirènes comme une mécanique impitoyable. Ce n’est plu

Marseille : interpellé la veille, un automobiliste sous stupéfiants s'échappe et percute des policiers

  La cavale marseillaise : dérive d’un jeune sous stupéfiants en fuite face à la police Un quotidien de chaos À Marseille, tout n'est que fuite en avant, désordre et perdition. Mercredi soir, dans le quartier des Goudes , un jeune homme de 19 ans, déjà broyé par les excès de son existence, fut arrêté au volant, sans permis, la tête plongée dans une nébuleuse chimique. Un simple contrôle routier, un épisode récurrent dans la routine de ceux qui, comme lui, semblent avoir perdu toute boussole morale.  Pourtant, l’histoire ne s’arrête pas là. Elle ne fait que commencer. Le premier acte : l’illusion du pardon Interpellé, son véhicule immobilisé, il est entendu par un OPJ. Une formalité, un rituel judiciaire où le système, dans sa grande magnanimité, le libère avec une simple convocation à une date ultérieure. Peut-être, pensait-on, qu’il lui restait une once de raison, une chance de se reprendre en main. Mais c’est oublier que la logique rationnelle ne s’applique plus dans ces zones

Nice : refus d'obtempérer et collision violente - trois Blessés, dont un policier

  Nice : trois blessés, dont un policier, après un refus d’obtempérer Un incident violent en plein jour. C’était un mardi comme les autres à Nice, le 10 septembre. Une journée d’été finissante, marquée par un soleil implacable et un air saturé d’humidité.  Mais dans les rues, quelque chose s'est enflammé, quelque chose de brut et d’inattendu. Deux jeunes, à peine sortis de l'enfance, ont décidé de défier l'autorité, refusant de s’arrêter à un contrôle de la police municipale.  Leur refus de se soumettre a rapidement tourné à l’affrontement, culminant en une collision violente entre leur scooter et celui d’un policier. Trois blessés, dont l’un en uniforme, ont été laissés sur le bitume, une ville en état de choc. Fuir, percuter, se réveiller à l’hôpital Les jeunes, âgés de 15 à 17 ans , avaient d’abord été interpellés place du commandant Gérôme. Mais à Nice, l’idée même de l’autorité semble avoir perdu son sens.  Plutôt que de s’arrêter, ils ont accéléré, filant sur l’av

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)