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samedi 21 septembre 2024

« Arnaque aux 5 euros » : méfiez-vous de cette escroquerie grandissante dans les stations-service !

 

"Arnaque aux 5 euros" : la vigilance en station-service

Un nouveau fléau : la montée d'une escroquerie à nantes


 

la banalité du mal

Dans les stations-service de Nantes, une nouvelle escroquerie se propage, comme un virus insidieux qui infecte le quotidien des automobilistes.
L'« arnaque aux 5 euros », une expression qui semble presque anodine, masque une réalité troublante : la détresse et la manipulation. Les habitants, témoins de cette déliquescence, rapportent une technique qui pourrait bien transcender les frontières de l’agglomération et s’installer dans tout l’Hexagone.

 

la tromperie en plein jour

L’arnaque débute avec un individu, apparemment désarmé, prétendant ne pas disposer de carte bleue. Il propose un billet de 5 euros, appât pour la naïveté, pour quelques litres de carburant.
Une transaction qui s’amorce, dissimulant les intentions réelles derrière une façade de besoin.
À cet instant, la conscience des victimes vacille, entraînées vers une pompe où leur propre carte se transforme en instrument de leur malheur.

 

du dépannage au braquage

Un témoignage, publié dans Ouest-France, décrit avec une précision glaçante l’évolution de la situation :
« l’un m’a tenu fortement la main pour que je ne relâche pas le pistolet de la pompe à essence ».
La banalité de la scène, l’inversion des rôles, se transforme en un moment d’angoisse. Une simple visite à la station-service se change en une lutte pour conserver le contrôle, le carburant se mêlant à la peur.

 

un coût bien au-delà du prix du carburant

Alors que le prix du carburant a légèrement baissé, cette arnaque représente un coût plus insidieux, celui de la confiance perdue et de la sécurité compromise. 

Les automobilistes, désormais méfiants, doivent naviguer dans un monde où chaque geste quotidien devient suspect, où la vulnérabilité humaine est exploitée à chaque coin de rue, à chaque pompe à essence. 

Partagez vos réflexions et vos expériences en laissant un commentaire ci-dessous.

Source : OuestFrance

lundi 9 septembre 2024

Seine-Maritime : 10 ans de prison demandés pour le « Sérial-Arnaqueur » de 62 prêtres

 

Seine-Maritime : dix ans de prison requis pour le « Sérial-Arnaqueur » des Prêtre... Amen l'argent !

Une Peine dursautante.
Le jeudi 5 septembre, le parquet du Havre a requis dix ans de prison ferme contre Kevin G., surnommé le « sérial-arnaqueur » des prêtres. 

Entre 2020 et 2024, cet individu a réussi à soutirer près de 440 000 euros à une soixantaine de prêtres, grâce à une arnaque téléphonique sophistiquée, rapportent les médias. 

Aux côtés de huit complices, jugés également, Kevin G. se trouve au cœur d’un réseau d’escroquerie en bande organisée.
Les peines pour ses complices varient de 18 mois avec sursis à deux ans de prison ferme, illustrant la gravité du délit.

Un nouveau chapitre dans une saga familiale

Kevin G., âgé d’une trentaine d’années, est déjà un récidiviste notoire.
Condamné précédemment à cinq ans de prison pour avoir arnaqué 29 prêtres, il avait continué ses activités criminelles depuis sa cellule, d’abord à Saint-Aubin-Routot, puis à Val-de-Reuil. 

Ce n’est pas un hasard si ses actions semblent suivre un schéma familial : Kevin et son frère jumeau, James G., perpétuent le stratagème élaboré par leur père, Michel G., dans les années 1990. Michel G., alors condamné pour des crimes similaires, avait prétendument orchestré ses escroqueries pour se venger des abus qu’il avait subis dans son enfance. 

L’histoire semble se répéter, mais avec une intensité accrue.

Un scénario répétitif et sinistre

Depuis sa détention, Kevin G. a orchestré ses arnaques en se faisant passer pour divers personnages : gendarme, magistrat ou même un paroissien.
Le 9 février 2024, le Père Pascal Burnel, curé de Canisy, est tombé dans le piège. En réponse à un faux appel d’un prétendu gendarme, il a perdu 1 400 euros en achetant des tickets PCS pour soi-disant aider dans une enquête. 

Au total, 62 prêtres, souvent âgés et vulnérables, ont été victimes, perdant des sommes allant jusqu’à 175 000 euros pour un seul abbé.

Les Complices au Service du Maître de Cérémonie

Il est clair que Kevin G. ne pouvait pas gérer seul cette entreprise criminelle depuis sa cellule.
 

Les huit complices étaient chargés de la logistique : encaisser les chèques, récupérer les codes des bons PCS, faire des achats, et même renflouer les comptes du détenu. 

Le procès révèle une organisation minutieuse, démontrant que l’escroquerie est le produit d’une machination calculée.

samedi 7 septembre 2024

Détournement à Colomiers : comment une pharmacienne a escroqué 400.000 euros à l’Assurance maladie

 

Colomiers : Une pharmacienne détourne 400.000 euros dans l’indifférence générale

Une pharmacienne de quarante ans, petite figure anonyme d'une banlieue sans charme à l’ouest de Toulouse, a trouvé le moyen de jouer avec les rouages d’un système de santé déjà à bout de souffle.  

Depuis décembre 2021, elle a méthodiquement détourné près de 400.000 euros à l'Assurance maladie, exploitant jusqu'à l'absurde la bureaucratie aveugle et complaisante. À Colomiers, là où rien n'arrive, voilà qu'une femme s’est improvisée virtuose de la fraude, à l’abri derrière les vitrines d’une pharmacie sans histoire.

La mécanique froide de la fraude

Rien de spectaculaire, rien d’éclatant. Juste une méthode glaciale et répétitive : facturer des médicaments qui n'existent pas, des traitements que sa pharmacie n’a jamais vus passer, et que personne ne réclamerait jamais.
Son produit phare ? Le Crysvita, un médicament au nom énigmatique et au prix prohibitif, utilisé pour des maladies rares que personne, ici, ne connaît vraiment. 

Des dizaines de boîtes facturées à l'Assurance maladie, qui les rembourse machinalement, sans vérifier, sans poser de questions. Une mécanique grise, sans panache, mais implacablement efficace.

L’évidence de l'impunité

La pharmacienne aurait pu continuer encore longtemps, bien à l’abri dans son anonymat.
On imagine le regard vide des fonctionnaires de la CPAM en charge des vérifications : surmenés, désabusés, impuissants. 

C’est dans ce climat d’abandon que prospèrent les petites arnaques ordinaires, celles qui ne font jamais de bruit. Quand enfin la fraude est découverte, c’est par hasard, lors d’un contrôle de routine.

La pharmacienne est convoquée au commissariat de Toulouse. Rien de dramatique, juste quelques signatures au bas de formulaires qu'elle ne lira même pas.

La révélation tardive de la supercherie

Il a fallu attendre un an et demi pour que l’administration, dans un sursaut de rigueur, mette fin à cette comédie sinistre. 

On découvre alors que l'essentiel de la somme détournée l’a été par ces fausses déclarations de ventes de Crysvita, ce médicament aussi mystérieux que sa fraudeuse. 

Le dossier est transmis à la police nationale, comme on jette une bouteille à la mer. Ce n’est pas une affaire d’État, juste une arnaque de plus dans un pays où tout se délite.

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)