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samedi 21 septembre 2024

Yvelines : un tiktokeur appréhendé pour ses simulacres de contrôles policiers

 

Yvelines : L’illusion d’un contrôle policier sur TikTok Un jeune homme piégé par son propre divertissement

Un homme de vingt-quatre ans, pris dans le tourbillon délirant d’une époque où la réalité se confond avec le spectacle, a été arrêté le 5 septembre dernier.
Son crime ? Diffuser des vidéos sur TikTok où lui et ses comparses, déguisés en policiers, effectuaient de faux contrôles.
Les frontières du jeu et de la criminalité s'estompent, tandis que cette quête d'attention sur les réseaux sociaux révèle une désespérante banalité.

Des contrôles d’un autre monde

Utilisant une voiture ornée d’un gyrophare, ces jeunes hommes, dans un simulacre grotesque, trompaient piétons, cyclistes et une malheureuse passagère de scooter.
La déliquescence du lien social, exacerbée par l’ère numérique, les poussait à s’adonner à cette farce.
Mais leur imposture, bien que théâtrale, n’a pas échappé à l’œil vigilant d’un citoyen, et la plateforme Pharos a été alertée. 

Deux victimes, choquées par ce divertissement macabre, ont porté plainte après avoir pris connaissance des vidéos.

La vérité éclate au grand jour

L’affaire s'est déployée le 4 septembre, suite à un signalement qui venait briser le voile de l’illusion.
Dans ces vidéos, les faux policiers, armés de leur voiture aux lumières vacillantes, interpellaient sans scrupule des passants, allant jusqu’à fouiller l’un d’eux. 

Cette mise en scène, qui devrait être réservée aux films de série B, a pourtant pris place dans la réalité de Fontenay-le-Fleury.

Une admission étonnante

La première victime, une passagère de scooter, n’a pas tardé à comprendre que le rôle joué par ces individus était une farce perverse. Elle a déposé plainte sans attendre, suivie par une autre victime qui, se reconnaissant dans les vidéos TikTok, a réalisé l'absurdité de la situation. 

Le suspect, quant à lui, s’est présenté au commissariat le 5 septembre, confessant être l’auteur des vidéos. Il a tenté de justifier son acte par un besoin de divertissement, une explication d’une désarmante vacuité. 

Que pensez-vous de ce divertissement tragique ? Laissez un commentaire en cliquant sur le lien ci-dessous.

« Arnaque aux 5 euros » : méfiez-vous de cette escroquerie grandissante dans les stations-service !

 

"Arnaque aux 5 euros" : la vigilance en station-service

Un nouveau fléau : la montée d'une escroquerie à nantes


 

la banalité du mal

Dans les stations-service de Nantes, une nouvelle escroquerie se propage, comme un virus insidieux qui infecte le quotidien des automobilistes.
L'« arnaque aux 5 euros », une expression qui semble presque anodine, masque une réalité troublante : la détresse et la manipulation. Les habitants, témoins de cette déliquescence, rapportent une technique qui pourrait bien transcender les frontières de l’agglomération et s’installer dans tout l’Hexagone.

 

la tromperie en plein jour

L’arnaque débute avec un individu, apparemment désarmé, prétendant ne pas disposer de carte bleue. Il propose un billet de 5 euros, appât pour la naïveté, pour quelques litres de carburant.
Une transaction qui s’amorce, dissimulant les intentions réelles derrière une façade de besoin.
À cet instant, la conscience des victimes vacille, entraînées vers une pompe où leur propre carte se transforme en instrument de leur malheur.

 

du dépannage au braquage

Un témoignage, publié dans Ouest-France, décrit avec une précision glaçante l’évolution de la situation :
« l’un m’a tenu fortement la main pour que je ne relâche pas le pistolet de la pompe à essence ».
La banalité de la scène, l’inversion des rôles, se transforme en un moment d’angoisse. Une simple visite à la station-service se change en une lutte pour conserver le contrôle, le carburant se mêlant à la peur.

 

un coût bien au-delà du prix du carburant

Alors que le prix du carburant a légèrement baissé, cette arnaque représente un coût plus insidieux, celui de la confiance perdue et de la sécurité compromise. 

Les automobilistes, désormais méfiants, doivent naviguer dans un monde où chaque geste quotidien devient suspect, où la vulnérabilité humaine est exploitée à chaque coin de rue, à chaque pompe à essence. 

Partagez vos réflexions et vos expériences en laissant un commentaire ci-dessous.

Source : OuestFrance

lundi 16 septembre 2024

La pâte à tartiner El Mordjene : un commerçant marseillais victime d'une arnaque et dépouillé lors d'un guet-apens

 

Le piège absurde de la pâte à tartiner El Mordjene : un commerçant marseillais dépouillé après une transaction fatale

Une pâte à tartiner devenue objet de convoitise

La pâte à tartiner El Mordjene, venue tout droit d'Algérie, aurait dû être un simple produit alimentaire parmi tant d'autres.
Mais en France, cet été, elle a connu un succès fulgurant grâce aux réseaux sociaux. Une frénésie commerciale comme seule l'époque moderne peut en produire, où un simple pot de pâte à tartiner devient soudainement un objet de désir. 

Pourtant, ce conte de fées a rapidement pris une tournure grotesque : l'Union européenne a interdit son importation.
Ainsi, ce produit, dont personne n'avait entendu parler auparavant, a été propulsé au rang d’icône interdite, provoquant une montée des prix et des pénuries.

Le guet-apens marseillais : l'avidité mène à la violence

C'est dans ce contexte presque surréaliste que l’agression d’un jeune homme de 27 ans a eu lieu à Marseille.
Le propriétaire d’un commerce de la cité phocéenne, pressé de réapprovisionner son stock d'El Mordjene, tombe sur une annonce promettant des stocks importants. Désespéré, il envoie un employé avec plusieurs milliers d'euros en liquide, espérant faire une affaire juteuse. 

Mais le rêve tourne vite au cauchemar.
L'adresse indiquée, située dans le quartier de la Valbarelle, dans le 11e arrondissement, n’est rien d’autre qu’un guet-apens.
À peine arrivé, le jeune employé est pris au piège. Forcé de monter dans un immeuble, il se retrouve face à des hommes armés qui, sans une once de remord, le dépouillent de son argent avant de le laisser repartir, humilié.

Une enquête ouverte : la banalité de la violence

La suite est tristement ordinaire. Une enquête a été ouverte, mais l’issue semble évidente.
Ce n’est qu’un fait divers de plus, un exemple de la façon dont la cupidité et la pénurie transforment une simple transaction en un drame. 

Dans une ville comme Marseille, où les inégalités et la violence sont omniprésentes, ce genre de situation ne surprend personne.
Mais derrière cette histoire, c’est tout un système qui est remis en question. La popularité soudaine de cette pâte à tartiner, désormais interdite en raison de régulations européennes sur les produits laitiers, reflète une époque où même les biens les plus anodins peuvent devenir des objets de spéculation.

La folie des prix : quand un pot de pâte à tartiner vaut près de 15 euros

Depuis l’interdiction de l’El Mordjene, le prix d’un seul pot de pâte à tartiner a explosé.
À plus de 12 euros l’unité, il ne s’agit plus d’un simple produit de consommation courante, mais d’un luxe pour quelques privilégiés.

 La réglementation européenne, les blocages douaniers, et les cargaisons saisies sur le port de Marseille ont contribué à faire de cette pâte à tartiner un symbole : celui d’un monde où l’absurde triomphe, où la pénurie devient un moteur de violence, et où les rêves d’argent facile finissent dans le sang et la peur.

lundi 9 septembre 2024

Seine-Maritime : 10 ans de prison demandés pour le « Sérial-Arnaqueur » de 62 prêtres

 

Seine-Maritime : dix ans de prison requis pour le « Sérial-Arnaqueur » des Prêtre... Amen l'argent !

Une Peine dursautante.
Le jeudi 5 septembre, le parquet du Havre a requis dix ans de prison ferme contre Kevin G., surnommé le « sérial-arnaqueur » des prêtres. 

Entre 2020 et 2024, cet individu a réussi à soutirer près de 440 000 euros à une soixantaine de prêtres, grâce à une arnaque téléphonique sophistiquée, rapportent les médias. 

Aux côtés de huit complices, jugés également, Kevin G. se trouve au cœur d’un réseau d’escroquerie en bande organisée.
Les peines pour ses complices varient de 18 mois avec sursis à deux ans de prison ferme, illustrant la gravité du délit.

Un nouveau chapitre dans une saga familiale

Kevin G., âgé d’une trentaine d’années, est déjà un récidiviste notoire.
Condamné précédemment à cinq ans de prison pour avoir arnaqué 29 prêtres, il avait continué ses activités criminelles depuis sa cellule, d’abord à Saint-Aubin-Routot, puis à Val-de-Reuil. 

Ce n’est pas un hasard si ses actions semblent suivre un schéma familial : Kevin et son frère jumeau, James G., perpétuent le stratagème élaboré par leur père, Michel G., dans les années 1990. Michel G., alors condamné pour des crimes similaires, avait prétendument orchestré ses escroqueries pour se venger des abus qu’il avait subis dans son enfance. 

L’histoire semble se répéter, mais avec une intensité accrue.

Un scénario répétitif et sinistre

Depuis sa détention, Kevin G. a orchestré ses arnaques en se faisant passer pour divers personnages : gendarme, magistrat ou même un paroissien.
Le 9 février 2024, le Père Pascal Burnel, curé de Canisy, est tombé dans le piège. En réponse à un faux appel d’un prétendu gendarme, il a perdu 1 400 euros en achetant des tickets PCS pour soi-disant aider dans une enquête. 

Au total, 62 prêtres, souvent âgés et vulnérables, ont été victimes, perdant des sommes allant jusqu’à 175 000 euros pour un seul abbé.

Les Complices au Service du Maître de Cérémonie

Il est clair que Kevin G. ne pouvait pas gérer seul cette entreprise criminelle depuis sa cellule.
 

Les huit complices étaient chargés de la logistique : encaisser les chèques, récupérer les codes des bons PCS, faire des achats, et même renflouer les comptes du détenu. 

Le procès révèle une organisation minutieuse, démontrant que l’escroquerie est le produit d’une machination calculée.

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)