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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio

Gouvernement Barnier : des premières réactions qui scellent déjà son échec...

  Gouvernement Barnier : L’Avenir condamné avant même d’exister Entre critiques acerbes et pressions politiques, un gouvernement mort-né Les premières hostilités ne tardent pas Samedi 21 septembre, un peu avant 20h, le gouvernement de Michel Barnier est enfin révélé. Ce qui pourrait passer pour un simple acte protocolaire n'est en réalité qu’un épisode supplémentaire dans la lente agonie d’un pouvoir à bout de souffle.  Bruno Retailleau à l’Intérieur, Rachida Dati à la Culture, Didier Migaud à la Justice ... Ces noms, plutôt que d’inspirer une quelconque confiance, résonnent déjà comme une suite prévisible à l’échec macroniste. Mélenchon, prophète de l’effondrement Jean-Luc Mélenchon, imperturbable dans son rôle d’oracle de la catastrophe, n'a pas tardé à décrier ce nouveau gouvernement comme une erreur à corriger au plus vite. « Il n’a ni légitimité, ni futur », clame-t-il, toujours aussi prompt à annoncer l'effondrement imminent de la République. Bruno Retailleau, «

Didier Migaud Ministre de la Justice ? Un homme de gauche peut-il sécuriser le pays en déclin ?

  Et si Didier Migaud, de gauche, devenait Ministre de la Justice ? Une interrogation provocante sur l’avenir d’un homme politique aguerri   Une nomination en vue Didier Migaud est pressenti sur la liste que Michel Barnier devrait dévoiler ce week-end, promettant de révéler ses choix avant dimanche. Dans un climat politique où les alliances se forment et se défont à une vitesse vertigineuse, la candidature de Migaud ne peut qu'éveiller la curiosité . Son expérience et sa réputation de rigueur pourraient faire de lui un atout précieux dans un cabinet en quête de crédibilité. La perspective de le voir aux manettes de la Justice soulève des interrogations sur la direction que pourrait prendre le ministère, d’un côté ancré dans la tradition de la gauche, de l’autre, porté par des impératifs de sécurité et de transparence.   Une naissance dans l’ombre Didier Migaud, né le 6 juin 1952 à Tours, se dresse dans le paysage politique français comme une figure à la fois marquante et ambiv

La Liste de Barnier : les nouveaux noms de Ministres pour la France arrivent bientôt

  Michel Barnier : ascension et déboires d’un politicien en temps de crise Nomination dans l’incertitude   Le 5 septembre 2024, Michel Barnier, ce vieux routard de la politique française, est nommé Premier ministre par Emmanuel Macron. Une nomination qui semble, à première vue, être une évidence.  Pourtant, elle n’est que le fruit d’un tourbillon d’incertitudes. Plus de cinquante jours de suspense ont suivi les élections législatives du 7 juillet, marquées par un front républicain résistant, bien décidé à contrer l’essor du Rassemblement National. Ce paysage politique, déjà fracturé, s’est vu bouleversé par une logique désespérée, où les alliances se nouent et se dénouent comme des fils dans une toile d’araignée. Un gouvernement sous tension Dès son intronisation, Barnier se retrouve en pleine tourmente. Formant un gouvernement de rassemblement, il doit jongler avec des factions politiques aux intérêts divergents. Les centristes, les conservateurs, tous espèrent tirer la couverture à

Quand l'espoir se brise : la réaction explosive des électeurs de gauche face à Barnier

  Une trahison démocratique : la rage des électeurs de gauche après la nomination de Barnier La nomination de Michel Barnier comme Premier ministre, par un Emmanuel Macron en quête de réajustement politique, a produit un effet dévastateur parmi les électeurs de gauche.  La frustration s'est rapidement transformée en une colère sourde. « Je suis absolument mécontent de ce choix-là », lâche un électeur avec une amertume palpable. L'attente, l'espoir placé dans un possible renouveau à gauche, s'est évanoui en une décision qui, pour beaucoup, semble faire fi des aspirations populaires.  Un autre déplore : « Nous avons attendu un Premier ministre de gauche, et voilà qu’on nous inflige un Premier ministre de droite. » La désillusion est telle que certains se demandent comment expliquer à leurs proches pourquoi leur vote semble avoir été réduit à néant. La Fracture Républicaine Cette vague de mécontentement n’épargne pas les leaders politiques de gauche.  Marine Tondelier, sec

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)