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vendredi 13 septembre 2024

Joker : Folie à Deux - une polémique autour du prochain film qui divise déjà...

 

Joker : Folie à Deux - La Déception ou l’Innovation ? 

La Controverse Autour du Dernier Todd Phillips Quand le cinéma se débat avec ses propres démons, entre audace et vacuit...Le journal des fous ne pouvait pas passer à côté et ne pas parler de ce film qui sortira le 2 octobre 2024

 

Les premières impressions : une vision fragmentée

La sortie de Joker : Folie à Deux, nouvelle réalisation de Todd Phillips, est marquée par une réception critique chaotique.
Présenté en avant-première à la Mostra de Venise, le film a plongé dans la discorde.
D'un côté, certains critiques dénoncent une œuvre « vide » et « ennuyeuse », un film qui échoue à captiver. 

De l'autre, une minorité trouve dans cette approche audacieuse un éclat prometteur, bien que confus et dénué d'intensité. Joaquin Phoenix reprend son rôle d'Arthur Fleck/Joker, tandis que Lady Gaga incarne une Harley Quinn revisitée dans un décor inspiré des comédies musicales. 

Une ambition esthétique qui, paradoxalement, semble faire défaut à l’impact émotionnel.

La violence et l’ambiguïté politique : une réflexion perturbée

Le film est également critiqué pour sa violence omniprésente, qui semble servir de cache-sexe à un message politique jugé maladroit.
La critique se concentre sur l’inefficacité du film à traiter de la maladie mentale et des tendances criminelles avec la profondeur requise, laissant une impression de superficialité.
Les jugements convergent vers l’idée que le propos politique est non seulement paresseux mais aussi erroné, une « blague de mauvais goût » selon Vanity Fair. 

Cette violence, loin d’être un cri de vérité, semble plutôt un simulacre, un espace où le sens s'efface devant l'extravagance.

Réactions publiques : entre admiration et désillusion

Le public, lui aussi, se divise.
Sur Metacritic, Joker : Folie à Deux obtient une note moyenne de 53/100, tandis que Rotten Tomatoes lui accorde 60% d’avis positifs

Les spectateurs se partagent entre ceux qui louent la prestation de Lady Gaga et la qualité visuelle, et ceux qui, désillusionnés, regrettent un rythme inégal et une construction de personnages insuffisante.
Ce contraste entre éloges et critiques reflète une dissonance fondamentale : le film suscite autant d’admiration que de déception.

Une œuvre inachevée ou un geste artistique audacieux ?

En somme, Joker : Folie à Deux semble cristalliser les tensions entre ambition artistique et exécution défaillante. 

La violence exacerbée, le message politique flou et l’approche expérimentale ne parviennent pas à offrir une réponse cohérente aux attentes élevées.
Reste à savoir si le public, lors de sa sortie en salles, percevra cette œuvre comme une audacieuse tentative de renouveau ou comme un exemple de déception cinématographique. 

La critique est donc laissée en suspens, oscillant entre la promesse et l’illusion.

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)