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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio...

Taxe sur l'énergie : pourquoi la promesse de baisse de votre facture EDF pourrait se transformer en hausse

 

Taxe sur la production d'énergie : l'illusion de la baisse des factures EDF bientôt dissipée ?

Un projet fiscal laissé en héritage
Le gouvernement démissionnaire laisse derrière lui un projet de taxe dont la portée est encore incertaine, mais qui pourrait bien être repris par le prochain ministre de l'Économie. 

En 2023, la taxe sur les énergéticiens n’a pas rapporté autant que prévu, poussant Bercy à envisager une version "améliorée".
La cible principale ? EDF. Et par ricochet, les consommateurs.

La promesse brisée d'une baisse de facture

En juin dernier, le ministre de l’Économie promettait une baisse de 10 à 15 % des factures d’électricité des Français pour début 2025.
Une promesse qui semble déjà compromise. Un projet de taxe sur les infrastructures de production de plus de 260 mégawatts a été laissé dans un carton. Ce sont donc les plus grosses centrales françaises, majoritairement détenues par EDF, qui seraient directement concernées.

EDF : la victime expiatoire d'une politique incohérente

EDF, déjà étranglé par une situation financière délicate, ne voit aucune logique dans ce projet. Nicolas Goldberg, expert de l’énergie chez Colombus Consulting, exprime son agacement : "Le premier producteur impacté, ce sera EDF, alors qu'ils ont réalisé des résultats catastrophiques en 2022 et qu'ils n'ont toujours pas épongé leur dette… et qu'on leur demande de doubler leurs investissements. Cela n'a aucun sens."

Vers une hausse inévitable pour le consommateur

EDF, acculée par cette nouvelle fiscalité, n’aura d’autre choix que de la répercuter sur les factures des consommateurs. "Les taxes représentent déjà une bonne partie de la facture d’énergie", rappelle Jacques Percebois, professeur émérite à l’Université de Montpellier. "La Cour des Comptes, dans son récent rapport, a bien rappelé que les taxes sur l’énergie, c'est déjà 40% de la facture des ménages", déplore-t-il. 

La Cour des Comptes elle-même appelle à repenser cette fiscalité pour la rendre plus acceptable socialement. Mais pour de nombreux experts, ce projet de taxation enverrait au contraire un message désastreux.

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)