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mercredi 11 septembre 2024

Sondage : l'insécurité surpasse la santé et devient la deuxième préoccupation des Français


 

Sondage : l’insécurité devient la deuxième préoccupation des Français, devançant la santé

Une préoccupation croissante
Le sentiment d’insécurité, omniprésent et dévorant, envahit peu à peu la conscience collective des Français. 


Le dernier sondage CSA pour Cofidis, publié ce mardi, révèle que cette peur grandissante a désormais supplanté la santé en tant que préoccupation majeure.
 

Si le pouvoir d'achat reste, de manière paradoxale, la principale inquiétude des Français, l’insécurité est parvenue à se hisser au rang de deuxième préoccupation, un exploit que l'on n'avait pas envisagé il y a encore peu.

Un changement brutal de perspective

Le baromètre du pouvoir d’achat de l’institut CSA pour Cofidis dévoile une réalité troublante : l’insécurité, jadis reléguée au quatrième plan derrière des préoccupations telles que l’environnement et l’emploi en 2019, a désormais détrôné ces deux sujets pour se placer devant la santé.

 Cette ascension fulgurante s’observe particulièrement chez les plus de 65 ans, où l’insécurité l’emporte désormais sur le pouvoir d’achat, révélant ainsi une fracture générationnelle inquiétante.

Une inquiétude en forte hausse

Le constat est sans appel : en juin 2024, 34% des sondés expriment une inquiétude marquée face à l’insécurité, un chiffre en hausse de 13 points par rapport à juin 2019.
 

Cette montée vertigineuse témoigne d’une évolution dramatique, avec le sentiment d’insécurité ayant presque doublé entre mai 2020 et juin 2024, tandis que les préoccupations liées à la santé, en déclin après la fin de la crise du Covid-19, ont été presque divisées par deux.

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)