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Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio

L'insécurité à Montreuil : des balles s'invitent chez les résidents

 

Montreuil : la peur s'installe derrière les portes

Une nuit de détonations

Mardi 17 septembre, au cœur de Montreuil, un couple se retrouve brusquement arraché au sommeil par le fracas de trois détonations.
L’appartement, situé dans un immeuble de la cité Jean-Moulin, devient le théâtre d’une incursion brutale de la violence.
En sortant du lit, ils découvrent, avec un mélange de stupeur et d’effroi, des impacts de balles, signes d'une menace omniprésente.

 

Des impacts révélateurs

Angélite Aristor, sexagénaire, se remémore ce moment avec une angoisse palpable. « J’étais toute tremblante. Quelqu’un a tiré sur la porte d’entrée », confie-t-elle, le regard hagard.
Les traces sur le bois sont irréfutables. Deux balles ont même traversé la porte blindée, laissant les résidents face à une réalité terrifiante : ils auraient pu être touchés, ou pire.

 

Le traumatisme d'une vie ordinaire

Cette violence inopinée bouscule leur quotidien tranquille. « C’est la chambre où nous dormons », montre Angélite, désignant l’impact sur la porte de leur chambre. « Et ici, c’est celle que nos petits-enfants utilisent », ajoute-t-elle, visiblement affectée.
Le couple, sans histoires, envisage maintenant un départ imminent, ébranlé par l’incertitude de leur sécurité.

 

La peur comme compagne de nuit

« On ne dort pas vraiment, nous avons peur », dit-elle, partageant l’angoisse qui l’étreint.
Les questions fusent, imprégnées de doutes : qui a tiré ? Est-ce un cas de mauvaise adresse ?
Les nuits se teintent d'une inquiétude sourde, chaque bruit devenant un écho des balles.

 

Un voisinage sous tension

Sur le même palier, Mady Toure, mère de trois jeunes enfants, partage ce climat de terreur. « Je prends des antidépresseurs », avoue-t-elle, la voix tremblante.
Ses enfants, jadis insouciants, ont trouvé refuge chez leur grand-mère, fuir ce quartier devenu étrangement menaçant.
Le calme d’autrefois s’est transformé en une tension palpable, et l’inquiétude fait désormais partie intégrante de leur quotidien.

 

Une communauté sous le choc

Mady, avec d’autres résidents, dénonce l’occupation du hall par des jeunes, une situation qu’elle qualifie d'« empoisonnement » de leur vie.
Une enquête s’ouvre, mais la peur demeure ancrée dans les esprits, à la recherche de réponses dans l’incertitude d’un futur qui semble de plus en plus sombre. 

Pour exprimer votre opinion sur cette situation alarmante, n’hésitez pas à laisser un commentaire en cliquant sur le lien ci-dessous.

Source : CNews

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)