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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio...

Le jour où la mer a décidé de reprendre ses droits : drame en Occitanie

 

Vagues mortelles en Occitanie : le soleil trompeur attire les baigneurs malgré la houle

L'illusion de l'insouciance estivale.
En ce samedi 7 septembre, l'Occitanie se prend à rêver d'un dernier souffle d'été. Les plages de l'Hérault, avec leurs températures à 27°C, continuent d'attirer les baigneurs comme des papillons vers une lumière trompeuse.

Pourtant, la mer ne plaisante pas. Alors qu'un épisode cévenol commence à se former au nord, les rafales de vent atteignent 70 km/h et la houle dépasse les deux mètres.
Les autorités, absentes ou désintéressées, avaient bien émis une "vigilance houle", mais qui écoute encore ces avertissements bureaucratiques ?

La mer, indifférente et implacable

La première victime, un homme de 66 ans, est retrouvée inanimée sur une digue de la plage de Rochelongue au Cap d'Agde.
Les secouristes, avec leur arsenal moderne, n'ont pu rien faire. La houle avait déjà tout pris.
Elle a eu raison de cet homme comme elle aurait pu en prendre d'autres. E

t d'autres, elle en a presque pris : cinq débuts de noyade, signalés en quelques heures seulement, rappellent que la mer n’a jamais cessé d’être cet espace d'incertitude et de danger.

Des sauvetages à la chaîne, des vies en sursis

À Vias, un sexagénaire tombe en arrêt cardio-respiratoire, sauvé in extremis par les pompiers et un hélicoptère Dragon 34.
Sur les plages du Cap d'Agde, trois autres personnes, emportées par les courants, ont vu leur vie défiler avant que les maîtres-nageurs et les pompiers ne les arrachent de justesse aux vagues.

Cette précarité de l’existence humaine face aux éléments est toujours la même : une banale confrontation entre le désir de jouir et l'implacable réalité naturelle.

Le mépris des avertissements, ou la recherche inconsciente du chaos ?

Météo France avait placé le département en triple vigilance jaune, mais pour les pluies, les orages, les inondations. Pas pour les vagues.
Une simple omission ? Ou plutôt, l'expression d'une indifférence profonde, celle qui anime une société qui ne voit dans la nature qu'un décor interchangeable ? 

En fin de compte, ce drame sur les plages de l'Hérault n’est peut-être que l’image d’une époque qui a oublié ses fragilités, attirée par des mirages de contrôle et de sécurité.

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)