Harcèlement et souffrance au travail : l’émission « Quotidien » de Yann Barthès éclaboussée par de graves accusations
Accusations de harcèlement au travail : l’émission « Quotidien » de Yann Barthès sous le feu des critiques
Le visage caché de « Quotidien » : entre pressions internes et souffrance au travail, des employés témoignent et dénoncent une atmosphère toxique au sein de la production.
Une enquête qui lève le voile sur l’envers du décor
L’émission « Quotidien », quotidiennement diffusée sur TMC, est depuis longtemps considérée comme un espace de liberté d’expression et de critique sociale. Pourtant, derrière cet écran de bienveillance, une autre réalité se dessine.
Le 23 septembre, Télérama publie une enquête qui met en lumière les souffrances des salariés de la société de production Bangumi.
Selon plusieurs témoignages, l’atmosphère au sein de l’émission serait toxique, marquée par des intimidations, des critiques incessantes et un management oppressant.
Le coût humain du succès
Une ancienne cadre résume la situation avec une phrase qui sonne comme une sentence : « une entreprise de dingue avec des moyens de dingue… mais qui peut aussi très facilement vous broyer ».
La machine du divertissement, ce monstre invisible, fonctionne ainsi : des carrières naissent, prospèrent, puis se brisent sous le poids des attentes inhumaines.
L'article raconte les dépressions, les arrêts maladie, la destruction progressive des individus.
Pour certains, travailler à « Quotidien » semble moins une opportunité qu'une condamnation.
Une ambiance de « start-up », entre innovation et exploitation
Le témoignage le plus frappant réside dans cette description : « marche ou crève ». Une phrase aussi brutale que révélatrice d’une époque. « Quotidien » serait géré comme une start-up, où l’innovation et la flexibilité sont vantées, mais où l’humain est souvent sacrifié sur l’autel de l’efficacité. Des valeurs sont affichées, bien sûr, mais elles ne s’appliquent que rarement.
C’est la contradiction flagrante de notre époque : des discours humanistes plaqués sur des pratiques managériales archaïques et violentes.
La défense de la direction, un miroir aux alouettes ?
Face à ces accusations, Laurent Bon, le producteur, déclare que « tout le monde n’est pas taillé pour cette émission ». Une réponse qui déshumanise encore un peu plus les salariés, réduits à des chiffres dans une mécanique bien huilée.
La direction se retranche derrière le fait qu'il n'y a eu « aucune condamnation à ce jour ». Mais ce n'est pas une défense, c'est une dérobade.
Pendant ce temps, certains anciens employés se battent aux prud'hommes, tentant de récupérer un semblant de dignité.
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