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Zakaria, l'invisible prisonnier tétraplégique du 8e étage : quand le quotidien devient une lutte

 

Bloqué depuis trois mois : la descente aux enfers d'un jeune tétraplégique lyonnais

Une existence en suspens...
Zakaria, 20 ans, tétraplégique, est depuis trois mois emprisonné dans son propre appartement. La raison ? Une panne d’ascenseur provoquée par un acte de vandalisme. 

En plein cœur d’un immeuble anonyme à Lyon, le jeune homme, coincé au huitième étage, est plongé dans une immobilité forcée, une impuissance cruelle qui reflète l’indifférence d’une société trop occupée à se congratuler de ses valeurs d’égalité. 
À l’heure où les Jeux paralympiques s’affichent en vitrine d’une inclusion triomphante, la réalité est moins reluisante.

Les ravages de l'isolement

"C’est hyper compliqué pour moi, c’est vraiment dur, c’est affreux", confie Zakaria avec la résignation de ceux qui ont appris à ne plus espérer.
Trois mois, cela paraît long quand on est cloué à son fauteuil, privé de tout contact humain, coupé de toute activité. 

Sa mère, Ghania, voit chaque jour l’éclat de vie s’éteindre dans les yeux de son fils. "Il ne peut plus aller à l’hôpital de jour, plus de handisport, plus rien", lâche-t-elle, avec une douleur palpable.

Un appel désespéré

Depuis leur arrivée en 2022, l’ascenseur de l’immeuble n’a cessé de trahir. "Zakaria d’habitude, il bouge, il est autonome. Là, on ne sait pas ce qu’on peut faire, vraiment, on demande de l’aide", s'alarme Mohamed, le père de Zakaria.
Mais l’ascenseur reste immobile, comme la volonté de ceux qui pourraient agir.

 

Une réponse vide

Face à cette situation kafkaïenne, la famille s’est tournée maintes fois vers le gestionnaire de l’immeuble. Vilogia, le bailleur, annonce avoir "lancé les démarches de réparation", sans pour autant s’engager sur une date de remise en service. 

Ils proposent un studio au rez-de-chaussée, certes, mais dont l'entrée n’est pas adaptée aux personnes à mobilité réduite. Une ironie cruelle.

Sources : BFM.TV

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)