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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

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Un gendarme acquitté après avoir neutralisé un véhicule en fuite en lui tirant 8 balles dans les pneus

Refus d’obtempérer : Le tir, la fuite et la justice

Un adjudant-chef de la brigade de Gendarmerie de Labruguière, dans le Tarn, relaxé après avoir tiré sur les pneus d’un véhicule en fuite dans une course-poursuite, illustrant la complexité des interventions policières.

Un soir ordinaire, un excès de vitesse qui vire au chaos

Tout commence comme tant d'autres histoires similaires.
Un contrôle de vitesse dans une petite route de campagne, un 4x4 qui roule bien trop vite, à 119 km/h sur une route où la limite est fixée à 80. 

Une scène banale qui bascule dans l'absurde lorsqu'un homme, fatigué de l'autorité, décide que cette fois, il n'obéira pas. Le refus d’obtempérer est devenu, dans une société désabusée, presque une sorte d’acte de résistance futile, voué à l’échec.

La mécanique de la fuite, toujours la même

Ce qui s'ensuit est une course-poursuite d'une dizaine de kilomètres, typique des récits modernes où l’individu se retrouve face à un système qui le rattrape inexorablement.
Comme toujours, l’issue est prévisible : une sortie de route, une immobilisation forcée dans un fossé. 

Le gendarme, l’arme à la main, ne tire pas sur l’homme, mais sur la machine.
Huit balles, une par une, dans les pneus du véhicule, dans l’espoir naïf de mettre fin à la fuite.
Dans cette séquence, on ne sent aucune victoire, seulement une lassitude.

La justice face à l’ambiguïté de la violence

C’est là où la caméra piéton devient essentielle. L’image froide, objective, confirme que le gendarme n’a jamais eu l’intention de viser autre chose que les pneus. 

L’accusé se justifie : « Je ne savais pas à qui nous avions affaire. » Ce qui transparaît dans cette déclaration, c’est l’incertitude permanente des forces de l’ordre, cette impossibilité de savoir si, au bout du compte, le danger est réel ou simplement imaginé.

Un verdict qui consacre le vide

Après 25 ans de carrière, c’est la première fois que ce gendarme tire avec son arme de service.
Et la justice le relaxe. Aucun blâme, aucun reproche. 

Le tribunal, dans son immense sagesse, reconnaît la « complexité juridique » de l’affaire.
Mais ce n’est pas une victoire pour la justice, ni pour le gendarme. C’est simplement une nouvelle démonstration de l’impuissance.
Une situation où la loi, comme l'homme, tâtonne, essaye de contenir des évènements qui la dépassent.

Une société désemparée

Cette histoire n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, où la violence sourde du quotidien se mêle à l’incapacité du système à offrir une réponse claire. 

La course-poursuite, le tir, la justice... tout semble suspendu dans une espèce de flottement.
À la fin, personne n'a vraiment gagné, mais l’ordre a été maintenu, pour un temps.  

Cette affaire vous interpelle ? Partagez vos réflexions en commentaire en cliquant sur le lien ci-dessous.

 

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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)