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Quand les titres-restaurants alimentent la grande distribution et affament les restaurateurs

La dérive des titres-restaurants : quand la grande distribution écrase les restaurateurs

Alors que l’utilisation des titres-restaurants s’étend aux grandes surfaces, les restaurateurs voient leurs parts de marché s’effondrer, victimes d’une mesure qui aurait dû protéger le pouvoir d’achat.

 

Un assouplissement qui devient permanent

Ce qui devait être une simple dérogation temporaire, destinée à soulager les ménages en pleine crise, s’est peu à peu transformé en une habitude délétère. 

Prolongée une première fois en 2023, l’autorisation d’utiliser des titres-restaurants dans les grandes surfaces semble ne plus vouloir s’arrêter.
Le ministre Bruno Le Maire, dans une posture paternaliste, plaidait pour sa continuation au nom de la lutte contre la vie chère. Pourtant, derrière cette façade bienveillante, une réalité sordide se dévoile : les restaurateurs, eux, sont les grands perdants de cette mesure.

Les restaurateurs sacrifiés au profit des grandes surfaces

Derrière les mots techniques, le massacre économique est bien réel.
Les restaurateurs, déjà fragilisés par des années d’instabilité économique, voient leurs clients se détourner d’eux pour remplir des caddies dans les grandes et moyennes surfaces (GMS).

Le Syndicat National de l’Alimentation et de la Restauration Rapide (SNARR) tire la sonnette d’alarme : près d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires a été absorbé par ces GMS en un an. C’est un transfert d'activité massif, une hémorragie invisible qui saigne à blanc le petit commerce local.

Une injustice chiffrée

Les chiffres sont froids, impitoyables. À la fin du deuxième trimestre 2024, les GMS représentaient déjà 30,8 % du marché des titres-restaurants.
Pendant ce temps, les restaurateurs, les bouchers, les boulangers, tous ces commerces de proximité qui font la vitalité des villes, subissent un manque à gagner estimé à 576 millions d'euros.
 

La fréquentation des restaurants s'effondre, et avec elle, l’espoir de maintenir une activité économiquement viable.

Vers un retour aux fondamentaux

Face à cette dérive, les syndicats demandent un retour aux sources, à une époque où le titre-restaurant avait une vocation claire : permettre aux salariés de se nourrir convenablement pendant leur pause déjeuner. Franck Chaumes, président de l’UMIH Restauration, résume la situation : « Si cette prolongation continue, le titre-restaurant ne sera plus qu’un "titre caddie", un outil au service des grandes surfaces ». Une image crue, mais terriblement juste.

Un avenir incertain pour la restauration

Au-delà de l’impact immédiat, c’est l’avenir même des petits commerces qui est en jeu. Les taux de commission, déjà exorbitants, n’ont cessé d’augmenter, atteignant parfois 33% pour le papier et 21,6% pour les cartes. 

Les restaurateurs, étranglés par ces marges et les coûts d’exploitation en hausse, n’ont plus beaucoup de marge de manœuvre. 

Si cette situation perdure, le risque est simple : la disparition progressive d’un secteur autrefois central dans la vie quotidienne des Français. 

 Pensez-vous que les titres-restaurants doivent être restreints aux restaurants ? Donnez votre avis en cliquant sur le lien ci-dessous et laissez un commentaire.


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Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)