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lundi 16 septembre 2024

Villeneuve-le-Roi : le maire dénonce l'inaction face à un migrant multirécidiviste relâché après des tags antisémites et 10 condamnations

 

La révolte silencieuse d’un maire face à l'inefficacité des OQTF : "Un migrant multirécidiviste relâché, la ville sous tension"

Villeneuve-le-Roi : une ville piégée par l’impuissance administrative

Didier Gonzales, maire de Villeneuve-le-Roi, une petite commune du Val-de-Marne, est au bord de l’exaspération.
Ce matin, sur le plateau de "Morandini Live" sur CNews, il a exprimé un ras-le-bol qui ne surprend plus grand monde, tant il semble devenu symptomatique d’un malaise national. 

"Depuis six mois, une quinzaine de personnes sous Obligation de quitter le territoire français (OQTF) sèment le trouble dans toute la ville. On les voit sur les caméras de surveillance, on les arrête, on les amène au commissariat, mais ils sont relâchés aussitôt", déclare-t-il, le regard vide, comme celui d’un homme qui ne croit plus à l’efficacité de l’État. 

Ce n’est plus seulement une question de sécurité publique, mais bien de l’incapacité totale à protéger les citoyens d’une dérive judiciaire et administrative qui laisse place à l’absurde.

L'exemple effarant d’un migrant récidiviste : entre antisémitisme et crimes impunis

L’exemple qui cristallise cette impuissance est celui d’un homme de 35 ans, de nationalité tunisienne, vivant dans les rues de Villeneuve-le-Roi. Cet individu, placé sous OQTF depuis novembre 2023, a été interpellé pour des tags antisémites à la gare de la ville. 

Un acte symbolique d’une dégradation profonde du vivre-ensemble, que la société moderne semble incapable de juguler. "Grâce à la vidéosurveillance, on l’a identifié. Et c’est l’un des OQTF qui troublent l’ordre public dans la ville", raconte Gonzales. Derrière ce fait divers, ce sont dix condamnations qui s'accumulent : harcèlement sexuel, outrage, conduite sans permis, violation de domicile, usage de stupéfiants. L'énumération mécanique de ces délits traduit une routine judiciaire où les condamnations ne semblent plus avoir de poids. 

Le pire, c’est que malgré l’aveu de l’individu, celui-ci a été relâché, comme s’il était désormais impossible de punir les actes les plus infâmes.

Le cycle sans fin de l’inaction : entre indignation et résignation

Didier Gonzales, impuissant face à cette situation kafkaïenne, ne se contente plus de décrire les faits, il dénonce une défaillance systémique : "On ne peut plus tolérer ce type de choses !" s’écrie-t-il. 

Mais que peut-il réellement faire ?
L’État, englué dans des procédures interminables, semble être devenu une machine incapable de répondre aux attentes des citoyens, désorientés par des décisions judiciaires toujours plus incompréhensibles. Les habitants, eux, se retrouvent pris en otage, incapables de comprendre comment un individu multirécidiviste peut continuer à déambuler librement dans leurs rues. 

Le maire appelle désespérément à une action concrète, exigeant que cet homme soit soit expulsé, soit placé dans un lieu où il ne pourra plus nuire. Mais la réponse tarde, et la ville continue de subir, dans un silence de plomb.

Quand l’État abandonne ses citoyens

Face à ce récit qui pourrait sembler anodin pour certains, c’est tout un système qui vacille. "Combien de temps encore la population devra-t-elle subir ?" interroge Didier Gonzales, dans un dernier appel à l’État, qui semble l’avoir abandonné.
Dans ses propos, il y a le désespoir d’un homme conscient de son propre rôle, mais aussi de ses limites. En France, 2024 semble marquer une année où les lois existent, mais où leur application devient un vague souvenir, perdu dans un fatras bureaucratique. 

Ce qui reste, c’est une population désemparée, des élus impuissants, et un système judiciaire qui, au fil des ans, a cessé de fonctionner.

Source : Morandini sur CNEWS

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)