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dimanche 8 septembre 2024

Comment la domination afghane sur les commerces parisiens empoisonne la vie des habitants

 

Paris, 18ᵉ arrondissement : une rue sous emprise d'une sorte de mafia afghane et la violence au quotidien...

Une rue sous tension permanente...
Dans le nord de Paris, rue Marx Dormoy, un étrange théâtre de violence se déploie chaque jour sous les yeux fatigués des riverains.

La communauté afghane, très présente dans ce quartier du 18ᵉ arrondissement, semble avoir pris le contrôle des commerces et des trottoirs. La semaine dernière encore, deux gangs s'affrontaient en plein jour à coups de machettes et de bâtons, transformant la rue en un champ de bataille urbain. 

Les habitants, pris en otage par cette violence inouïe, tentent de survivre dans un quotidien qui ne leur laisse aucun répit.

Des rixes en plein jour, une routine insoutenable

Samedi, entre les stations de métro La Chapelle et Marx Dormoy, une quarantaine de ressortissants afghans se sont affrontés.
Des bâtons, des palettes, des machettes... rien n’a été épargné. Sept blessés, dont un grave, et ce n’est qu’un nouvel épisode dans une série sans fin de violences.
Le trafic, omniprésent, pourrit la vie des habitants et des commerçants qui n’osent plus espérer de répit.
La rue est un territoire de guerre, où chacun redoute la prochaine explosion.


Un quotidien marqué par la peur et l'épuisement

Les riverains parlent d’une lassitude sans fond. "Le trottoir est pris par ceux qui vendent des baskets et des cigarettes. Il y a des luttes de clans et on se demande quand ça va s'arrêter." Les mots résonnent comme une plainte lancinante, un désespoir sourd.
La crainte est devenue une compagne quotidienne, un bruit de fond dans cette rue où rien ne semble devoir changer.

 

Les commerçants pris au piège

Le sentiment est partagé par les commerçants, eux aussi pris au piège de cette spirale de violence.
"C'est usant. Ça fait des années que ça dure, cette histoire de violence. On n'arrive plus à travailler sereinement. J'ai des caissières qui ont subi des agressions sexuelles. Je vous assure qu'on vient avec la boule au ventre", confie un patron de supermarché, la voix éteinte par l'épuisement. 

La tension est palpable, comme une ombre qui s'étend sur le quartier.

Soupçons de blanchiment d'argent et volonté de fuite

Il y a aussi des murmures, des rumeurs qui circulent entre les murs des boutiques. 

Une mafia afghane qui blanchirait de l'argent, qui rachèterait en liquide des commerces de la rue Marx Dormoy.
"C'est un discours qu'on entend dans le quartier. Tout le monde est au courant de cette histoire de cash. Il y a des commerçants qui ont été approchés. Il y a une histoire d'argent, ça vient de trafic", explique un commerçant, désabusé. 

Pour beaucoup, il ne reste qu'une seule issue : vendre et fuir au plus vite cette rue gangrenée.

Sources : Europe1

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)