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lundi 9 septembre 2024

Marseille : arrestation et condamnation du fils de l’Imam de la Mosquée des Bleuets pour violences conjugales

 

Marseille : le fils de l’Imam de la Mosquée des Bleuets arrêté et condamné pour violences conjugales

Un acte de violence domestique.
Le jeudi 5 septembre, la ville de Marseille a été le théâtre d’un nouvel épisode d’une tragédie contemporaine. Le fils de l’imam radical de la mosquée des Bleuets, dont la réputation n’était plus à faire, a été arrêté pour violences conjugales. 

Cette arrestation, survenue dans la soirée, met en lumière un enchaînement de comportements déviants qui semble s’inscrire dans une spirale de violence systématique. 

Ce jeune homme, Ibrahim Bendjilali, fils de l’imam de la mosquée des Bleuets, sera jugé en comparution immédiate le vendredi suivant son arrestation, ajoutant une nouvelle couche de scandale à une histoire déjà chargée.

Les ombres du passé

Cette arrestation intervient dans un contexte particulièrement tumultueux. 

Fin août, le fils de l’imam avait été victime d’une agression violente. Un groupe d’individus cagoulés l’avait défenestré, le laissant avec de multiples fractures.
 

L'annonce de la fermeture probable de la mosquée des Bleuets, survenue le 20 août à cause des propos controversés de son prédicateur, Smaïn Bendjilali, marque également le début d’une série noire pour la famille.

Il avait réussi à quitter l’hôpital avant de se rétablir complètement, un fait qui avait conduit le parquet de Marseille à ouvrir une enquête pour « tentative d’assassinat en bande organisée ». 

Les premiers éléments de l’enquête indiquent que cette attaque pourrait être liée à un trafic de stupéfiants, avec de l’argent liquide et de la drogue trouvés au domicile de l’imam.

Des conflits familiaux et religieux

La situation se complique davantage avec le père du mis en cause, Smaïn Bendjilal, imam controversé de la mosquée des Bleuets.
Ce dernier sera jugé en octobre pour « apologie du terrorisme », à la suite de publications sur le conflit israélo-palestinien. 

La préfecture a exigé son départ de la mosquée sous peine de fermeture, augmentant la pression sur une institution déjà sous surveillance. 

Le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Pierre-Édouard Colliex, a exprimé le désir de voir cette mosquée fermer ses portes, ajoutant une dimension politique à ce drame familial.

Une sentence éclaire

Le vendredi 6 septembre, la tragédie familiale des Bendjilali a atteint un nouveau sommet de désolation. Ibrahim Bendjilali, fils de l’imam de la mosquée des Bleuets, a été condamné à un an de prison, dont six mois ferme, pour avoir exercé des violences sur sa mère et son jeune frère de 12 ans. 

L’individu, interpellé la veille, a connu le carcan de la justice dans la froideur d’une comparution immédiate. La sentence, prononcée ce matin, s’inscrit dans un contexte de délitement familial et social qui semble accabler cette famille sous les feux des projecteurs judiciaires.

Pression sur la mosquée

La situation s’aggrave avec la demande de la préfecture de police, datée du 4 septembre, exigeant le retrait temporaire de l’imam de la mosquée des Bleuets sous peine de fermeture. 

Cette décision, combinée aux révélations concernant les drogues et les violences, met la mosquée en ligne de mire du ministère de l’Intérieur. 

Une conférence de presse prévue le 9 septembre à la mosquée pourrait éclairer davantage les enjeux et les tensions autour de cet épicentre de discordes religieuses et familiales.

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)