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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio

Béziers : L’ultime course d’un jeune de 18 ans, condamné à 3 ans de prison pour un refus d’obtempérer

Béziers : La descente inexorable d’un jeune homme vers l'enfermement Entre désespoir et fatalité : un refus d’obtempérer scelle la chute d’un jeune de 18 ans, récidiviste bien connu des forces de l’ordre.   La répétition inéluctable du désastre Il y a dans cette histoire quelque chose de profondément prévisible, une forme de condamnation silencieuse qui n'a jamais vraiment laissé de place à l'espoir.  Un jeune homme de 18 ans , déjà bien trop familier avec le système judiciaire, finit par succomber à la mécanique impitoyable de ses erreurs. Condamné à trois ans de prison ferme , son sort semble scellé dès qu'il croise de nouveau la route des forces de l'ordre, cette fois pour un refus d’obtempérer. Le désespoir d’une fuite vaine Comme une répétition grotesque de ses actes passés, c’est sur les routes de Béziers que ce jeune homme, sans permis, à bord d’une Renault Clio achetée pour une somme dérisoire, s’engage une fois encore dans une course effrénée. 120 km/

Meurtre du manager de Jul : trente ans de réclusion pour les meurtriers de Karim Tir

  Assassinat du manager de Jul : trente ans de réclusion pour les coupables Deux hommes condamnés pour l'assassinat de Karim Tir, un acte de violence dans le monde du rap   Une peine aggravée pour un crime en bande organisée La cour d'assises d'appel des Bouches-du-Rhône a tranché avec une sévérité froide et implacable : Mohamed Seghier, 46 ans, et Juan-Gino Marti, 42 ans , sont condamnés à trente ans de réclusion criminelle pour l'assassinat en bande organisée de Karim Tir, le manager du rappeur Jul, un fait divers tragique qui remonte au 12 juin 2014. Une décision qui s'inscrit dans un contexte où la violence se mêle à l'ascension fulgurante d'un monde musical où la légende et le sordide s'entrelacent. Le déni d'une réalité cruelle Les deux accusés, en proie à une farouche détermination, ont nié leur participation au meurtre, s'accrochant à un discours de défense usé. « Je suis un voleur de voitures, je pouvais faire un braquage mais je ne

Grigny : Quand un surveillant pénitentiaire se transforme en mule de cocaïne

  Grigny : Un surveillant pénitentiaire épinglé avec un kilogramme de cocaïne lors d'un banal contrôle routier Une surveillance banale devient le théâtre d’une affaire explosive... Le dimanche 1er septembre, à Grigny, une petite ville de l’Essonne, un contrôle routier pourtant ordinaire se transforme en une révélation saisissante.  Aux alentours de 17 heures, un véhicule aux caractéristiques peu engageantes – un réflecteur arrière défectueux – attire l’attention des policiers. Ce qui devait être une simple vérification se muera en une opération majeure lorsque les deux hommes à bord seront fouillés, découvrant ainsi près d’un kilogramme de cocaïne. La banalité du contrôle est trahie par l’ampleur de la saisie. Une saisie révélatrice et dérangeante La police découvre environ 600 grammes de cocaïne soigneusement dissimulés dans des ogives de cellophane , cachés dans une chaussette sur le passager. Le conducteur se présente comme un agent pénitentiaire en poste à la prison de Fres

Quatre surveillants, un voleur et une nuit qui dérape : quand la justice vacille à Savigny-sur-Orge

  La nuit de Savigny-sur-Orge : une justice personnelle ? Dans la nuit grise et monotone de Savigny-sur-Orge, alors que le silence semblait vouloir recouvrir les malheurs du monde, un cri s’élève. Un cri de colère, de frustration, un cri d'homme surpris en train de voler, au creux de cette banlieue oubliée, à l'heure où même les chiens dorment.  Il est 04h20, et quatre surveillants pénitentiaires, rassemblés par l’amitié et quelques verres partagés, se dressent face à l’intrus. Ce dernier fouille une voiture, la nuit ne cache rien, et les hommes n’hésitent pas. L’un d’eux racontera plus tard, dans un murmure que personne n’entendra vraiment, que l’homme les a menacés d’un cutter. Une arme blanche, pathétique dans sa violence, mais suffisante pour déclencher une réaction. Ils le désarment, ils le frappent, ils le dominent. L’ordre a triomphé pour un instant dérisoire. La fuite éperdue et l’alcool comme anesthésiant Les policiers arrivent, un peu trop tard comme toujours. L’homme

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)